Les mères célibataires ou celles victimes d'un "mariage de la fatiha" a été le sujet central traité, hier, avec la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, lors de l'émission Invité de la rédaction de la radio chaîne 3. Les mères célibataires ou celles victimes d'un "mariage de la fatiha" a été le sujet central traité, hier, avec la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, lors de l'émission Invité de la rédaction de la radio chaîne 3. Ce "sont des victimes et des cas sociaux que l'Etat doit aider", tranche la ministre d'emblée. Mme Meslem interpelle sur la situation "intenable" vécue par ces mères célibataires, dont la plupart, signale-t-elle "sont des mineures". Finis les tabous. Aujourd'hui, plus que jamais, avec l'évolution des mentalités, il faut oser parler de "ces femmes, qui n'ont pas choisi leurs situation, qui ont besoin d'un soutien concret qui mettra fin à leur marginalisation dans la société", plaide la ministre. En plus des aides sociales et financières visant à tirer ces dernières de leur condition de pauvreté il faut, déclare-t-elle, "des lois pour protéger les mères célibataires, victime d'un mariage de la fatiha". La ministre rappelle, dans ce sens, que "lors de son discours, en 2015, à l'occasion de la Journée internationale de la femme, le président de la République avait demandé de revoir le code de la famille". "Cette réforme, dit-elle, est impérative. Particulièrement pour régler le cas de ces femmes victimes d'un mariage de la fatiha, de celles divorcées contraintes de quitter le logement familial ou bien de celles, encore, le droit de garde de leurs enfants si elles se remarient" Par ailleurs "une commission intersectorielle chargée du suivi de l'application de la parité en matière d'accès des femmes aux postes de responsabilité a été mise en place", a indiqué Mounia Meslem. "Nous avons mis en place cette commission afin de pouvoir suivre et vérifier, secteur par secteur, le taux d'application de la parité en matière d'accès des femmes aux postes de responsabilité", a-t-elle indiqué. La ministre a précisé que cette "commission a été mise en place après la révision de la Constitution en 2016 qui a consacré cette parité en matière d'accès aux postes de responsabilité". En ce sens, la ministre a appelé les femmes algériennes à "investir de plus en plus divers secteurs d'activités ainsi que la vie politique pour s'affirmer davantage au sein de la société". "Je lance un appel aux femmes pour qu'elles soient plus nombreuses au sein des partis politiques et s'investir dans le militantisme. Elles ne doivent pas se contenter du statut de femme-alibi'", a-t-elle insisté. Mounia Meslem a rappelé que "la femme algérienne a participé activement à la guerre de Libération nationale et résisté au terrorisme durant la décennie noire afin de préserver la démocratie et la République", estimant que "les acquis dont jouit aujourd'hui la femme algérienne sont une juste reconnaissance de la part du président Abdelaziz Bouteflika". Dans le même sillage, la ministre a encouragé les femmes algériennes à présenter leurs candidatures aux législatives du 4 mai 2017 et à participer massivement au vote. Ce "sont des victimes et des cas sociaux que l'Etat doit aider", tranche la ministre d'emblée. Mme Meslem interpelle sur la situation "intenable" vécue par ces mères célibataires, dont la plupart, signale-t-elle "sont des mineures". Finis les tabous. Aujourd'hui, plus que jamais, avec l'évolution des mentalités, il faut oser parler de "ces femmes, qui n'ont pas choisi leurs situation, qui ont besoin d'un soutien concret qui mettra fin à leur marginalisation dans la société", plaide la ministre. En plus des aides sociales et financières visant à tirer ces dernières de leur condition de pauvreté il faut, déclare-t-elle, "des lois pour protéger les mères célibataires, victime d'un mariage de la fatiha". La ministre rappelle, dans ce sens, que "lors de son discours, en 2015, à l'occasion de la Journée internationale de la femme, le président de la République avait demandé de revoir le code de la famille". "Cette réforme, dit-elle, est impérative. Particulièrement pour régler le cas de ces femmes victimes d'un mariage de la fatiha, de celles divorcées contraintes de quitter le logement familial ou bien de celles, encore, le droit de garde de leurs enfants si elles se remarient" Par ailleurs "une commission intersectorielle chargée du suivi de l'application de la parité en matière d'accès des femmes aux postes de responsabilité a été mise en place", a indiqué Mounia Meslem. "Nous avons mis en place cette commission afin de pouvoir suivre et vérifier, secteur par secteur, le taux d'application de la parité en matière d'accès des femmes aux postes de responsabilité", a-t-elle indiqué. La ministre a précisé que cette "commission a été mise en place après la révision de la Constitution en 2016 qui a consacré cette parité en matière d'accès aux postes de responsabilité". En ce sens, la ministre a appelé les femmes algériennes à "investir de plus en plus divers secteurs d'activités ainsi que la vie politique pour s'affirmer davantage au sein de la société". "Je lance un appel aux femmes pour qu'elles soient plus nombreuses au sein des partis politiques et s'investir dans le militantisme. Elles ne doivent pas se contenter du statut de femme-alibi'", a-t-elle insisté. Mounia Meslem a rappelé que "la femme algérienne a participé activement à la guerre de Libération nationale et résisté au terrorisme durant la décennie noire afin de préserver la démocratie et la République", estimant que "les acquis dont jouit aujourd'hui la femme algérienne sont une juste reconnaissance de la part du président Abdelaziz Bouteflika". Dans le même sillage, la ministre a encouragé les femmes algériennes à présenter leurs candidatures aux législatives du 4 mai 2017 et à participer massivement au vote.