En butte en Algérie à maintes embûches pour laconcrétisation de ses projetsd'investissement, à l'instar dublocage de son usine detriturage d'oléagineux àBéjaïa, le P.-dg de Cevital,Issad Rebrab, maintient son redéploiement en Europe. En butte en Algérie à maintes embûches pour laconcrétisation de ses projetsd'investissement, à l'instar dublocage de son usine detriturage d'oléagineux àBéjaïa, le P.-dg de Cevital,Issad Rebrab, maintient son redéploiement en Europe. Ainsi, hier, le capitaine de l'industrie algérien a présenté son nouveauprojet de fabrication de machinespour le traitement d'eau à Charleville- Mézières (Ardennes, nord-est de la France).Pour l'occasion, il a reçu la visite duPrésident français, Emmanuel Macron, qui aura ainsi fait une entorse à son agenda couvrant son déplacement dansplusieursvilles françaises à l'occasion du centenaire de l'Armistice, pour assurer Rebrab quantà l'accompagnement de l'Etat français.Le chef de l'Etat français a expliqué que"Cevital, ce sont des partenaires qu'onconnaît bien qui, avec beaucoup de courage et de responsabilité, ont repris Fagorbrandt il y a quelques années", a-t-ilrappelé, soulignant que "ce projet suscite beaucoup d'espoir sur ce territoire et va permettre d'offrir des perspectives, de formerdes jeunes et des moins jeunes".Il faut savoir que ce projet d'investissementde l'ordre de plusieurs millions d'euros,prévu en différentes étapes englobant trois unités industrielles liées au traitementet à la fabrication d'eau ultra pure, va générer la création d'un millier d'emplois.De technologie allemande révolutionnaire acquise par le groupe, le projet est déployédans des locaux du constructeur automobile français PSA qui s'étalent sur 4.000mètres carrés, avec une probable extension sur des terrains environnants, selon sa fiche technique. A noter que le P.-dg de Cevital avait déjà, rencontré mardi le chefd'Etat français à Pont-à-Mousson.L'activité d'extraction d'huiles d'origine végétale, notamment la trituration desgraines oléagineuses, figure depuis le 5 mars 2017 dans la "liste négative", l'excluant, comme le stipule le décret exécutifnuméro 17-101, des avantages prévus la loi.De source très bien informée, ALG24 aappris que le Conseilnationaldel'investissement (CNI), présidé par le Premierministre Ahmed Ouyahia, a retiré de la liste négative 21 créneaux, dont justementl'activité "d'extraction d'huiles d'originevégétale (trituration des graines oléagineuses); huiles végétales brutes". Selon notre source, cette activité est déclarée"déficitaire" par 25 walis, mais pas par celui de Béjaïa, où le Groupe Cevital tentede débloquer un projet d'usine de trituration de graines oléagineuses, qui prometde créer quelque 100.000 emplois. Les ministres des Finances et de l'Industrie ontété ainsi instruits de procéder, par arrêté conjoint, au retrait de 21 créneaux de laliste négative. Cet arrêté devra être promulgué avant le 15 décembre 2018, mais l'Andi est d'ores et déjà invitée à réceptionner et à traiter lesdossiers relatifs aux activitésretiréesde la dont la trituration de grainesoléagineuses. L'on ne sait pas encore si cette disposition,décidée alors qu'Abdeslam Bouchouareb était ministre de l'Industrie,serait à l'origine du blocage du projet de Cevital, mais l'on sait, du moins, que ceblocage a commencé le 23 mars 2017, soit quelques jours seulement après l'entrée envigueur de la "liste négative". Par ailleurs, le fait de reconnaître un déficit dans cette filière et de la rendreéligibleaux avantages octroyés par l'Etat pourrait, toutefois, être interprété tel un aveu des autorités de l'importance du projet de Cevital. D'autantplus que le décret exécutif numéro 17-101 stipule, dans son article 9, que "les projets d'investissements présentant unintérêtparticulier pour l'économie nationale […] nesont pas concernés par les exclusions". Ainsi, hier, le capitaine de l'industrie algérien a présenté son nouveauprojet de fabrication de machinespour le traitement d'eau à Charleville- Mézières (Ardennes, nord-est de la France).Pour l'occasion, il a reçu la visite duPrésident français, Emmanuel Macron, qui aura ainsi fait une entorse à son agenda couvrant son déplacement dansplusieursvilles françaises à l'occasion du centenaire de l'Armistice, pour assurer Rebrab quantà l'accompagnement de l'Etat français.Le chef de l'Etat français a expliqué que"Cevital, ce sont des partenaires qu'onconnaît bien qui, avec beaucoup de courage et de responsabilité, ont repris Fagorbrandt il y a quelques années", a-t-ilrappelé, soulignant que "ce projet suscite beaucoup d'espoir sur ce territoire et va permettre d'offrir des perspectives, de formerdes jeunes et des moins jeunes".Il faut savoir que ce projet d'investissementde l'ordre de plusieurs millions d'euros,prévu en différentes étapes englobant trois unités industrielles liées au traitementet à la fabrication d'eau ultra pure, va générer la création d'un millier d'emplois.De technologie allemande révolutionnaire acquise par le groupe, le projet est déployédans des locaux du constructeur automobile français PSA qui s'étalent sur 4.000mètres carrés, avec une probable extension sur des terrains environnants, selon sa fiche technique. A noter que le P.-dg de Cevital avait déjà, rencontré mardi le chefd'Etat français à Pont-à-Mousson.L'activité d'extraction d'huiles d'origine végétale, notamment la trituration desgraines oléagineuses, figure depuis le 5 mars 2017 dans la "liste négative", l'excluant, comme le stipule le décret exécutifnuméro 17-101, des avantages prévus la loi.De source très bien informée, ALG24 aappris que le Conseilnationaldel'investissement (CNI), présidé par le Premierministre Ahmed Ouyahia, a retiré de la liste négative 21 créneaux, dont justementl'activité "d'extraction d'huiles d'originevégétale (trituration des graines oléagineuses); huiles végétales brutes". Selon notre source, cette activité est déclarée"déficitaire" par 25 walis, mais pas par celui de Béjaïa, où le Groupe Cevital tentede débloquer un projet d'usine de trituration de graines oléagineuses, qui prometde créer quelque 100.000 emplois. Les ministres des Finances et de l'Industrie ontété ainsi instruits de procéder, par arrêté conjoint, au retrait de 21 créneaux de laliste négative. Cet arrêté devra être promulgué avant le 15 décembre 2018, mais l'Andi est d'ores et déjà invitée à réceptionner et à traiter lesdossiers relatifs aux activitésretiréesde la dont la trituration de grainesoléagineuses. L'on ne sait pas encore si cette disposition,décidée alors qu'Abdeslam Bouchouareb était ministre de l'Industrie,serait à l'origine du blocage du projet de Cevital, mais l'on sait, du moins, que ceblocage a commencé le 23 mars 2017, soit quelques jours seulement après l'entrée envigueur de la "liste négative". Par ailleurs, le fait de reconnaître un déficit dans cette filière et de la rendreéligibleaux avantages octroyés par l'Etat pourrait, toutefois, être interprété tel un aveu des autorités de l'importance du projet de Cevital. D'autantplus que le décret exécutif numéro 17-101 stipule, dans son article 9, que "les projets d'investissements présentant unintérêtparticulier pour l'économie nationale […] nesont pas concernés par les exclusions".