Le chef d'état-major de l'ANP, le général Gaïd Salah, a déclaré, samedi, que la crisepolitique dans laquelle se trouve plongée,depuis plusieurs Le chef d'état-major de l'ANP, le général Gaïd Salah, a déclaré, samedi, que la crisepolitique dans laquelle se trouve plongée,depuis plusieurs semaines l'Algérie, ne pourrait trouver un début de solution,qu'avec l'application des articles 7, 8 et102 de la Constitution.Commentant, hier dimanche, à l'émissionL'Invité de la rédaction de la chaine 3 de laRadio algérienne, cette proposition du chefdes armées, l'ancien chef du gouvernement,Ahmed Benbitour, rappelle que c'estparce que Gaïd Salah a finalement comprisque la rue était contre cette idée et que le Conseil constitutionnel n'a pas répondu "assez rapidement", qu'il a décidé de se référer aux articles 7 et 8 édictant que la souveraineté revient au peuple et que celui-ci possède les capacités constitutionnelles pour gérer ses institutions. Commentant, par ailleurs, les appels répétésdes manifestants à la démission du présidentBouteflika, l'ancien chef du gouvernementconsidère que cette idée est dépassée,parce que, souligne-t-il, "il n'est plusprésident de la République compte tenu deson état de santé". Benbitour accuse, d'autrepart, le pouvoir de Bouteflika d'avoirversé "dans l'autoritarisme, le patrimonialismeet le paternalisme", qui ont contribué,dit-il, à créer "des institutions affaiblies".De l'état de l'économie, il estime qu'elle toujours fonctionné sur "la rente et la prédation" des phénomènes qui, selon lui, ont contribué à enfoncer le pays dans la dépendance, "les factures d'importation passant de 12 milliards de dollars, en 2001, à 76 milliards en 2014", amenant à une pénurie des moyens de financement et des moyens de consommation, à partir de 2021. C'est cette situation, explique-t-il, qui a amené les Algériens à sortirdans les rues "pour réclamer le changement", aidés en cela, par les réseaux sociaux. Avec ce nouveau rapport de force, dont il estime qu'il penche en faveur de la rue, M. Benbitour appelle cette dernière à se définir un objectif clairement établi et à décider qui sera son représentant, pour faire partir le système actuel de gouvernance et le remplacer.Il note cependant, que le pays se trouve présentement "dans une impasse", les contestataires du système ne sachant pas comment agir pour faire partir celuici, alors que le pouvoir doit se faire à l'idée qu'il doit céder la place, en ne négociant que les modalité de son départ, "le plus rapidement possible". Rappelant que le Conseil constitutionnel a hésité à appliquer l'article 102 de la Constitution, déclarant 7 l'état d'empêchement du président de la République pour cause de maladie, l'ancien chef du gouvernement suggère de le contourner en respectant les règles constitutionnelles. En recourant à l'article 7 et 8 de la Constitution, il est possible selon lui, d'instituer une période transitoire de 8 à 12 mois, "sans avoir à en passer" par lapériode de 45 plus 90 jours, et à nécessairement confier au président du Senat, une option rejetée par les manifestants. semaines l'Algérie, ne pourrait trouver un début de solution,qu'avec l'application des articles 7, 8 et102 de la Constitution.Commentant, hier dimanche, à l'émissionL'Invité de la rédaction de la chaine 3 de laRadio algérienne, cette proposition du chefdes armées, l'ancien chef du gouvernement,Ahmed Benbitour, rappelle que c'estparce que Gaïd Salah a finalement comprisque la rue était contre cette idée et que le Conseil constitutionnel n'a pas répondu "assez rapidement", qu'il a décidé de se référer aux articles 7 et 8 édictant que la souveraineté revient au peuple et que celui-ci possède les capacités constitutionnelles pour gérer ses institutions. Commentant, par ailleurs, les appels répétésdes manifestants à la démission du présidentBouteflika, l'ancien chef du gouvernementconsidère que cette idée est dépassée,parce que, souligne-t-il, "il n'est plusprésident de la République compte tenu deson état de santé". Benbitour accuse, d'autrepart, le pouvoir de Bouteflika d'avoirversé "dans l'autoritarisme, le patrimonialismeet le paternalisme", qui ont contribué,dit-il, à créer "des institutions affaiblies".De l'état de l'économie, il estime qu'elle toujours fonctionné sur "la rente et la prédation" des phénomènes qui, selon lui, ont contribué à enfoncer le pays dans la dépendance, "les factures d'importation passant de 12 milliards de dollars, en 2001, à 76 milliards en 2014", amenant à une pénurie des moyens de financement et des moyens de consommation, à partir de 2021. C'est cette situation, explique-t-il, qui a amené les Algériens à sortirdans les rues "pour réclamer le changement", aidés en cela, par les réseaux sociaux. Avec ce nouveau rapport de force, dont il estime qu'il penche en faveur de la rue, M. Benbitour appelle cette dernière à se définir un objectif clairement établi et à décider qui sera son représentant, pour faire partir le système actuel de gouvernance et le remplacer.Il note cependant, que le pays se trouve présentement "dans une impasse", les contestataires du système ne sachant pas comment agir pour faire partir celuici, alors que le pouvoir doit se faire à l'idée qu'il doit céder la place, en ne négociant que les modalité de son départ, "le plus rapidement possible". Rappelant que le Conseil constitutionnel a hésité à appliquer l'article 102 de la Constitution, déclarant 7 l'état d'empêchement du président de la République pour cause de maladie, l'ancien chef du gouvernement suggère de le contourner en respectant les règles constitutionnelles. En recourant à l'article 7 et 8 de la Constitution, il est possible selon lui, d'instituer une période transitoire de 8 à 12 mois, "sans avoir à en passer" par lapériode de 45 plus 90 jours, et à nécessairement confier au président du Senat, une option rejetée par les manifestants.