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Le président Abdelmadjid Tebboune joue la carte de l'apaisement
76 détenus, dont le Moudjahid Lakhdar Bouregaa et le général à la retraite Hocine Benhadid, Remls en liberté
Publié dans Le Midi Libre le 04 - 01 - 2020

Le président Abdelmadjid Tebboune a sans doute compris, que la tension enAlgérie a atteint des pics, tels qu'il serait risqué d'en rajouter à travers des décisions -ou des indécisions-, impopulaires.
Le président Abdelmadjid Tebboune a sans doute compris, que la tension enAlgérie a atteint des pics, tels qu'il serait risqué d'en rajouter à travers des décisions -ou des indécisions-, impopulaires.
Ànouvelle année, nouvelles pratiques. Les libérations successives de l'homme d'affaire IssadRebrab, mercredi 1er janvier, et du Moudjahid Lakhdar Bouregaâ avant hier02 janvier, envoient des signaux positifs au peuple algérien.Indépendamment du fondement ou pas des faits qui leurs sont reprochés, la libération de l'un des symboles de l glorieuse Révolution, LakhdarBouregaâ, et d'un homme d'affaires à succès, sont autant de gestes d'apaisement qui soulignent un changement de cap dans le traitement de la crise politique.
Le président Tebboune a compris, qu'il ne servira à rien de maintenir la prise en main musclée du peuple, et l'emprisonnement à tour de bras detoute personne qui ne caresse pas dans le sens du poil. En plus du fait que cette méthode n'apas mis fin à la mobilisation populaire, qu'elle a au contraire bonifié, elle faisait courir le risque d'attiser la tension et provoquer de graves divisions du peuple.Or, le président Tebboune entend plutôt rassembler les Algériens, et rendre justice à ceux qui ont été privés.En libérant Bouregaâ, Rebrab et avant eux, Samira Messouci et d'autresjeunes manifestants,
il est permis depenser que le processus va se poursuivre.Ce sont autant de mesures, qui donnent du sens aux engagements du président Tebboune. Et plus généralement, les manifestants du mardi et du vendredi vont sans doute apprécier à leur juste valeur, ces libérations, même s'ils sont convaincus que ce n'est que justice rendu par un Président élu.Ce sont de bons points qui seront mis à l'actif du nouveau Président, et qui ne manqueront pas d'apaiser les esprits etpréparer les conditions d'un dialogueserein et sérieux, pour une sortie de crise.Le profil du gouvernement Djerrad, quipourrait tomber aujourd'hui même, pourra également détendre l'atmosphère, à condition qu'il soit composé d'hommes et de femmes qui allient compétence et honnêteté.
Premiere déclaration de Lakhdar Bouregaa
Lakhdar Bouregaa a quitté la prison d'El Harrach. Il est chez lui, parmi les siens. Il est à nouveau dans le Hirak, où il a été constamment présent depuis son arrestation fin juin 2019. Ses premiers mots ont été pour le "Hirak populairen qui doit se poursuivre, car c'est uneRévolution des jeunes qui a impressionné le monde et sert d'exemple". Le vieux combattant, devenu l'icône du Hirak, a promis de faire une "petite Omra à la Grande Poste", dans laquelle il voit un "symbole de liberté".
La "Grande Poste", qui a été souvent présentée par les complotistes comme étant un lieu de sombres manipulations du Hirak, le vieux combattant y voit un symbole, vers lequel les manifestantsnaffluent et se rencontrent, pour une Algérie libre et uneAlgérie des libertés. plusieurs médias qui avaient osé, le
jour de son arrestation, mettre en doute son glorieux passé révolutionnaire en parlant d'usurpation d'identité. Une ignominie qui a fait sortir l'Organisation nationale des moudjahidine(ONM), de ses gonds, en menaçant de recourir à la justice contre ceux quidiffusent des mensonges sur le passé révolutionnaire de Lakhdar Bouregaa. "Les compagnons d'armes du moudjahid
Si Bouregâa sont unanimes à témoigner de sa distinction dans, la directiondes combats", avait indiqué l'ONM, en précisant qu'il a été promu capitaine, puis commandant et responsable de la zone II (Blida) en 1960, et qu'il étaittrès proche du commandant de la wilaya IV, Si Djilali Bounaâma, qui l'a désignémembre du Conseil de cette wilaya.
Hakim Addad, Fouad Ouicher et d'autres militants de RAJ, remis en liberté provisoire
Le Secrétaire général et l'ancien président nde RAJ (Rassemblement Action Jeunesse,) Hakim Addad et Fouad Ouicher, ainsi qu'un nombre de responsables et de militants de cette association, ont été remis en liberté provisoire, jeudi 2 janvier, lors d'une vaguede libération des détenus du Hirak. Les militans Djalal Mokrani, KarimBoutata, Ahcene Kadi, Ouafi Tigrine, Massinissa Aissous, Kamel Ouldouali et Ahmed Bouider, ont également été libérés. Leurs procès sont programmés pour les 13 et 27 février prochains. Ils ont été en détention préventive, depuis fin septembre et début octobre.
Le général à la retraite Hocine Benhadid remis en liberté provisoire
Le général à la retraite, Hocine Benhadid, a été remis en liberté provisoire ce jeudi après-midi, selon des membres de sa famille, cités par plusieurs sources. Le général à la retraite devrait comparaître ce jeudi devant le juge d'instruction du Tribunal de Sidi Mhamed d'Alger,n mais en raison de son état de santé critique, son audition a été reportée pour le 5 mars prochain.
Nime et le journalisteblogueur Abdelmonji Khelladi liberés
Plusieurs détenus du Hirak ont été remis en liberté, ce jeudi à travers le pays, selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).nAu tribunal de Sidi M'hamed, le procès d'une vingtaine de détenus du mouvement populaire, a été programmé dedernière minute pour aujourd'hui, à l'insu de leurs avocats, alors que 14autres détenus ont quitté la prison d'El Harrach, au début de la matinée. Le CNLD fait état de la remise en liberté de plusieurs autres détenus dansd'autres wilayas, notamment à ElOued
et Oran. Des militants de l'association Rassemblement Action Jeunesse (RAJ), Ahcene Kadi et Karim Boutata, ont été libérés aussi ce jeudi. Le caricaturiste Nime et le journalisteblogueur, Abdelmonji Khelladi, ont étéégalement libérés respectivement, àOran et Constantine. Même le général à la retraite en détention, Hocine Benhadid, sera remis en liberté cet après-midi, après le report de son procès, en raison de son état de santé, selon des membres de sa famille.
Les vendeurs de pins du Hirak retrouvent leur liberté
Les détenus d'opinion, Akram Ghimouz, Bacha Abdelkader, Dechicha Fazil et Benzine Khirdine, ont quitté la prison d'El Harrach, ce jeudi 2 janvier, après six mois de prison ferme. Cesquatre amis ont été arrêté le 28 juin 2019, "pour atteinte à l'unité nationale", à cause de la conception de pin'sportant les slogans phares du Hirak. https://web.facebook.com/7099270127 95942/videos/845283075906693/Ces jeunes étudiants retrouvent leur liberté, après avoir purgé une peine de six mois de prison ferme, à El Harrach. Leur arrestation remonte au 28 juin dernier. Un des quatre amis a été interpellé, lors de la manifestation du vendredi, alors qu'il avait en sa possession des pin's avec les slogans phares du Hirak.
Au commissariat, il explique aux policiers qu'il s'agissait juste d'un petit business, qu'il avaitmonté avec ses amis. Il consiste à fabriquer des pinsmanga et d'autres avec les slogans duHirak. Pour vérifier ses dires, la policenva dans le domicile de l'un des quatre amis, pour voir le petit atelier. Arrivéssur les lieux, les policiers décident d'embarquer les trois autres jeunes, quiétaient sur place en train de jouer à laconsole.Ce jeudi, les quatre amis retrouvent leur familles.
Ceux qui sont encore en prison
-Dans la confusion qui a accompagné jeudi 2 janvier, la libération surprise de 76 détenus du Hirak, les noms des activistes Karim Tabou, Samir Belarbi, Fodil Boumala et AbdelouahabFersaoui, ont été donnés comme libérés. Il n'en est rien! Les concernés sont toujours en prison. Ils sont d'ailleurs près d'une centaine de détenus du Hirak, à être encore derrière les barreaux, selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD). "Plus de 100 détenus sont toujours en prison, dont lamajorité àAlger", a noté le collectif, dans une publication surFacebook. La même source a souligné par ailleurs, que plusieurs personnes remis en liberté provisoire, jeudi, n'ont pas été signalées auparavant, malgré le grand travail que les membres du CNLD
ont fourni, pendant des mois pour identifier et militer pour la libération des détenus du Hirak.n"Nous appelons les activistes, les familles et amis de détenus, les avocats de la défense et toute personne qui peut nous aider, à nous contacter et transmettre les noms des personnes qui sont toujours détenus, à travers le territoire national", a plaidé le CNLD
Ànouvelle année, nouvelles pratiques. Les libérations successives de l'homme d'affaire IssadRebrab, mercredi 1er janvier, et du Moudjahid Lakhdar Bouregaâ avant hier02 janvier, envoient des signaux positifs au peuple algérien.Indépendamment du fondement ou pas des faits qui leurs sont reprochés, la libération de l'un des symboles de l glorieuse Révolution, LakhdarBouregaâ, et d'un homme d'affaires à succès, sont autant de gestes d'apaisement qui soulignent un changement de cap dans le traitement de la crise politique.
Le président Tebboune a compris, qu'il ne servira à rien de maintenir la prise en main musclée du peuple, et l'emprisonnement à tour de bras detoute personne qui ne caresse pas dans le sens du poil. En plus du fait que cette méthode n'apas mis fin à la mobilisation populaire, qu'elle a au contraire bonifié, elle faisait courir le risque d'attiser la tension et provoquer de graves divisions du peuple.Or, le président Tebboune entend plutôt rassembler les Algériens, et rendre justice à ceux qui ont été privés.En libérant Bouregaâ, Rebrab et avant eux, Samira Messouci et d'autresjeunes manifestants,
il est permis depenser que le processus va se poursuivre.Ce sont autant de mesures, qui donnent du sens aux engagements du président Tebboune. Et plus généralement, les manifestants du mardi et du vendredi vont sans doute apprécier à leur juste valeur, ces libérations, même s'ils sont convaincus que ce n'est que justice rendu par un Président élu.Ce sont de bons points qui seront mis à l'actif du nouveau Président, et qui ne manqueront pas d'apaiser les esprits etpréparer les conditions d'un dialogueserein et sérieux, pour une sortie de crise.Le profil du gouvernement Djerrad, quipourrait tomber aujourd'hui même, pourra également détendre l'atmosphère, à condition qu'il soit composé d'hommes et de femmes qui allient compétence et honnêteté.
Premiere déclaration de Lakhdar Bouregaa
Lakhdar Bouregaa a quitté la prison d'El Harrach. Il est chez lui, parmi les siens. Il est à nouveau dans le Hirak, où il a été constamment présent depuis son arrestation fin juin 2019. Ses premiers mots ont été pour le "Hirak populairen qui doit se poursuivre, car c'est uneRévolution des jeunes qui a impressionné le monde et sert d'exemple". Le vieux combattant, devenu l'icône du Hirak, a promis de faire une "petite Omra à la Grande Poste", dans laquelle il voit un "symbole de liberté".
La "Grande Poste", qui a été souvent présentée par les complotistes comme étant un lieu de sombres manipulations du Hirak, le vieux combattant y voit un symbole, vers lequel les manifestantsnaffluent et se rencontrent, pour une Algérie libre et uneAlgérie des libertés. plusieurs médias qui avaient osé, le
jour de son arrestation, mettre en doute son glorieux passé révolutionnaire en parlant d'usurpation d'identité. Une ignominie qui a fait sortir l'Organisation nationale des moudjahidine(ONM), de ses gonds, en menaçant de recourir à la justice contre ceux quidiffusent des mensonges sur le passé révolutionnaire de Lakhdar Bouregaa. "Les compagnons d'armes du moudjahid
Si Bouregâa sont unanimes à témoigner de sa distinction dans, la directiondes combats", avait indiqué l'ONM, en précisant qu'il a été promu capitaine, puis commandant et responsable de la zone II (Blida) en 1960, et qu'il étaittrès proche du commandant de la wilaya IV, Si Djilali Bounaâma, qui l'a désignémembre du Conseil de cette wilaya.
Hakim Addad, Fouad Ouicher et d'autres militants de RAJ, remis en liberté provisoire
Le Secrétaire général et l'ancien président nde RAJ (Rassemblement Action Jeunesse,) Hakim Addad et Fouad Ouicher, ainsi qu'un nombre de responsables et de militants de cette association, ont été remis en liberté provisoire, jeudi 2 janvier, lors d'une vaguede libération des détenus du Hirak. Les militans Djalal Mokrani, KarimBoutata, Ahcene Kadi, Ouafi Tigrine, Massinissa Aissous, Kamel Ouldouali et Ahmed Bouider, ont également été libérés. Leurs procès sont programmés pour les 13 et 27 février prochains. Ils ont été en détention préventive, depuis fin septembre et début octobre.
Le général à la retraite Hocine Benhadid remis en liberté provisoire
Le général à la retraite, Hocine Benhadid, a été remis en liberté provisoire ce jeudi après-midi, selon des membres de sa famille, cités par plusieurs sources. Le général à la retraite devrait comparaître ce jeudi devant le juge d'instruction du Tribunal de Sidi Mhamed d'Alger,n mais en raison de son état de santé critique, son audition a été reportée pour le 5 mars prochain.
Nime et le journalisteblogueur Abdelmonji Khelladi liberés
Plusieurs détenus du Hirak ont été remis en liberté, ce jeudi à travers le pays, selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).nAu tribunal de Sidi M'hamed, le procès d'une vingtaine de détenus du mouvement populaire, a été programmé dedernière minute pour aujourd'hui, à l'insu de leurs avocats, alors que 14autres détenus ont quitté la prison d'El Harrach, au début de la matinée. Le CNLD fait état de la remise en liberté de plusieurs autres détenus dansd'autres wilayas, notamment à ElOued
et Oran. Des militants de l'association Rassemblement Action Jeunesse (RAJ), Ahcene Kadi et Karim Boutata, ont été libérés aussi ce jeudi. Le caricaturiste Nime et le journalisteblogueur, Abdelmonji Khelladi, ont étéégalement libérés respectivement, àOran et Constantine. Même le général à la retraite en détention, Hocine Benhadid, sera remis en liberté cet après-midi, après le report de son procès, en raison de son état de santé, selon des membres de sa famille.
Les vendeurs de pins du Hirak retrouvent leur liberté
Les détenus d'opinion, Akram Ghimouz, Bacha Abdelkader, Dechicha Fazil et Benzine Khirdine, ont quitté la prison d'El Harrach, ce jeudi 2 janvier, après six mois de prison ferme. Cesquatre amis ont été arrêté le 28 juin 2019, "pour atteinte à l'unité nationale", à cause de la conception de pin'sportant les slogans phares du Hirak. https://web.facebook.com/7099270127 95942/videos/845283075906693/Ces jeunes étudiants retrouvent leur liberté, après avoir purgé une peine de six mois de prison ferme, à El Harrach. Leur arrestation remonte au 28 juin dernier. Un des quatre amis a été interpellé, lors de la manifestation du vendredi, alors qu'il avait en sa possession des pin's avec les slogans phares du Hirak.
Au commissariat, il explique aux policiers qu'il s'agissait juste d'un petit business, qu'il avaitmonté avec ses amis. Il consiste à fabriquer des pinsmanga et d'autres avec les slogans duHirak. Pour vérifier ses dires, la policenva dans le domicile de l'un des quatre amis, pour voir le petit atelier. Arrivéssur les lieux, les policiers décident d'embarquer les trois autres jeunes, quiétaient sur place en train de jouer à laconsole.Ce jeudi, les quatre amis retrouvent leur familles.
Ceux qui sont encore en prison
-Dans la confusion qui a accompagné jeudi 2 janvier, la libération surprise de 76 détenus du Hirak, les noms des activistes Karim Tabou, Samir Belarbi, Fodil Boumala et AbdelouahabFersaoui, ont été donnés comme libérés. Il n'en est rien! Les concernés sont toujours en prison. Ils sont d'ailleurs près d'une centaine de détenus du Hirak, à être encore derrière les barreaux, selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD). "Plus de 100 détenus sont toujours en prison, dont lamajorité àAlger", a noté le collectif, dans une publication surFacebook. La même source a souligné par ailleurs, que plusieurs personnes remis en liberté provisoire, jeudi, n'ont pas été signalées auparavant, malgré le grand travail que les membres du CNLD
ont fourni, pendant des mois pour identifier et militer pour la libération des détenus du Hirak.n"Nous appelons les activistes, les familles et amis de détenus, les avocats de la défense et toute personne qui peut nous aider, à nous contacter et transmettre les noms des personnes qui sont toujours détenus, à travers le territoire national", a plaidé le CNLD


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