Surnommé «l'enfant terrible du jazz algérien», Karim Ziad revient avec un troisième album intitulé «Dawi» (guérir), sorti en mai 2007, aux couleurs nord-africaines. Surnommé «l'enfant terrible du jazz algérien», Karim Ziad revient avec un troisième album intitulé «Dawi» (guérir), sorti en mai 2007, aux couleurs nord-africaines. Les chants arabe et berbère traditionnels, le funk, le jazz, font ici si bon ménage qu'on se demande pourquoi il aura fallu attendre 2007 pour voir sortir un tel disque. Karim Ziad propose un circuit gratuit autour des polyrythmies et les chants, expirés par l'Afrique (Ifrikia) vers le gotha du jazz faut croire que l'Amérique ne détient plus le monopole de la musique jazz. Percussionniste, batteur, chanteur et compositeur, Karim Ziad a grandi en écoutant les mélodies traditionnelles d'Algérie et du Maroc. La musique a toujours eu une place particulière dans sa vie, chose que ces deux autres frères, Malik (bassiste) et Nazim (batteur) ont très bien saisie. Le chant impose à la nuit ses modulations élégantes, et cela grâce au drumming efficace de Karim, une empreinte de fragrances maghrébo-arabes, une émotion aux couleurs de la musique gnawie. Une délicieuse alliance à la fois de tradition et de modernité. Des disques par milliers ont déjà été enregistrés, presque tous insignifiants, afin de «moderniser» la musique des Gnawa. Ici elle est omniprésente, et s'intègre parfaitement à un discours musical personnel. Pour Karim Ziad, la musique des Gnawa, c'est évidemment une seconde nature. On sait d'ailleurs qu'il est l'un des trois directeurs artistiques du fameux festival d'Essaouira. Le titre frénétique «Lala Aïcha» n'existerait pas sans cette expérience. «Had Zmen», «Houaria» et «Mektoub» nous rappellent que Ziad est aussi un excellent chanteur, sans prétention mais très efficace. Cependant, ce disque s'adresse avant tout aux amoureux de la percussion et du rythme. Depuis ses débuts, Karim Ziad a su se forger une personnalité musicale et comprendre mieux encore l'importance de connaître ses origines, sa culture et donc sa musique afin de développer son propre style. Sa batterie demeure une «machine sensationnelle» d'ailleurs, il déteste dire qu'il est «Batteur ? Je n'ai jamais aimé ce mot, l'un des plus stupide, et vulgaire, de la langue française. Pour une fois, l'anglais est meilleur.» Ses concerts en Algérie démontrent qu'il a un vrai public. Karim Ziad s'est illustré au contact de musiciens, tels que Oumou Sangaré, Mehdi Askeur, Aziz Sahmaoui, Linley Marthes, Bojan Zulfikarpasic, Loy Ehrlich, N'guyen Lê ou Joe Zawinul… Vitrine de toutes les fusions, «Dawi» est à écouter en toute occasion. Même s'il n'en fait pas un tintamarre, Karim Ziad est un des meilleurs percussionnistes de sa génération ; on n'hésiter à pas à le comparer à des monstres historiques comme Art Blakey, Max Roach ou Dannie Richmond Les chants arabe et berbère traditionnels, le funk, le jazz, font ici si bon ménage qu'on se demande pourquoi il aura fallu attendre 2007 pour voir sortir un tel disque. Karim Ziad propose un circuit gratuit autour des polyrythmies et les chants, expirés par l'Afrique (Ifrikia) vers le gotha du jazz faut croire que l'Amérique ne détient plus le monopole de la musique jazz. Percussionniste, batteur, chanteur et compositeur, Karim Ziad a grandi en écoutant les mélodies traditionnelles d'Algérie et du Maroc. La musique a toujours eu une place particulière dans sa vie, chose que ces deux autres frères, Malik (bassiste) et Nazim (batteur) ont très bien saisie. Le chant impose à la nuit ses modulations élégantes, et cela grâce au drumming efficace de Karim, une empreinte de fragrances maghrébo-arabes, une émotion aux couleurs de la musique gnawie. Une délicieuse alliance à la fois de tradition et de modernité. Des disques par milliers ont déjà été enregistrés, presque tous insignifiants, afin de «moderniser» la musique des Gnawa. Ici elle est omniprésente, et s'intègre parfaitement à un discours musical personnel. Pour Karim Ziad, la musique des Gnawa, c'est évidemment une seconde nature. On sait d'ailleurs qu'il est l'un des trois directeurs artistiques du fameux festival d'Essaouira. Le titre frénétique «Lala Aïcha» n'existerait pas sans cette expérience. «Had Zmen», «Houaria» et «Mektoub» nous rappellent que Ziad est aussi un excellent chanteur, sans prétention mais très efficace. Cependant, ce disque s'adresse avant tout aux amoureux de la percussion et du rythme. Depuis ses débuts, Karim Ziad a su se forger une personnalité musicale et comprendre mieux encore l'importance de connaître ses origines, sa culture et donc sa musique afin de développer son propre style. Sa batterie demeure une «machine sensationnelle» d'ailleurs, il déteste dire qu'il est «Batteur ? Je n'ai jamais aimé ce mot, l'un des plus stupide, et vulgaire, de la langue française. Pour une fois, l'anglais est meilleur.» Ses concerts en Algérie démontrent qu'il a un vrai public. Karim Ziad s'est illustré au contact de musiciens, tels que Oumou Sangaré, Mehdi Askeur, Aziz Sahmaoui, Linley Marthes, Bojan Zulfikarpasic, Loy Ehrlich, N'guyen Lê ou Joe Zawinul… Vitrine de toutes les fusions, «Dawi» est à écouter en toute occasion. Même s'il n'en fait pas un tintamarre, Karim Ziad est un des meilleurs percussionnistes de sa génération ; on n'hésiter à pas à le comparer à des monstres historiques comme Art Blakey, Max Roach ou Dannie Richmond