Saint-Denis (Stade de France), terrain: bon, temps: frais, éclairage: bon, spectateurs: 80.283 , arbitre: J. Kaplan (RSA) Les points: Angleterre: 1 essai Lewsey (2), 2 pénalités Wilkinson (46, 74), 1 drop Wilkinson (78) France: 3 pénalités Beauxis (7, 17, 43) Les équipes: Angleterre: Robinson - Sackey, Tait, Catt (Flood 69), Lewsey (Hipkiss 40) - (o) Wilkinson, (m) Gomarsall (Richards 71) - Moody (Worsley 54), Easter (Dallaglio 69), Corry - Kay, Shaw - Vickery (cap) (Stevens 56), Regan (Chuter 66), Sheridan Entraîneur: Brian Ashton France: Traille - Clerc, Marty, Jauzion, Heymans (Dominici 61) - (o) Beauxis (Michalak 51), (m) Elissalde - Dusautoir, Bonnaire, Betsen (Harinordoquy 67) - Thion, Pelous (Chabal 25) - De Villiers (Poux 66), Ibanez (cap) (Szarzewski 51), Milloud Entraîneur: Bernard Laporte Saint-Denis (Stade de France), terrain: bon, temps: frais, éclairage: bon, spectateurs: 80.283 , arbitre: J. Kaplan (RSA) Les points: Angleterre: 1 essai Lewsey (2), 2 pénalités Wilkinson (46, 74), 1 drop Wilkinson (78) France: 3 pénalités Beauxis (7, 17, 43) Les équipes: Angleterre: Robinson - Sackey, Tait, Catt (Flood 69), Lewsey (Hipkiss 40) - (o) Wilkinson, (m) Gomarsall (Richards 71) - Moody (Worsley 54), Easter (Dallaglio 69), Corry - Kay, Shaw - Vickery (cap) (Stevens 56), Regan (Chuter 66), Sheridan Entraîneur: Brian Ashton France: Traille - Clerc, Marty, Jauzion, Heymans (Dominici 61) - (o) Beauxis (Michalak 51), (m) Elissalde - Dusautoir, Bonnaire, Betsen (Harinordoquy 67) - Thion, Pelous (Chabal 25) - De Villiers (Poux 66), Ibanez (cap) (Szarzewski 51), Milloud Entraîneur: Bernard Laporte Le rêve du XV de France de remporter la Coupe du monde de rugby s'est brisé sur le froid réalisme de l'Angleterre, tenante du titre, et de son ouvreur Jonny Wilkinson, auteur d'une pénalité et d'un drop décisifs dans les dernières minutes de la demi-finale remportée (14-9) samedi au Stade de France. Déjà victorieux (24-7) en demi-finale de l'édition 2003 à Sydney, les Anglais, menés jusqu'à la 74e minute, ont longtemps contenu les assauts désordonnés des Français, qui ont semblé émoussés une semaine après leur succès en quart de finale (20-18) face aux All Blacks à Cardiff. Occuper le terrain, et profiter de la moindre occasion. Les deux équipes se sont réfugiées derrière ces deux grands principes pendant la majeure partie du match. Côté anglais, Jonny Wilkinson et Mike Catt étaient chargés de faire avancer l'équipe. Tâche dévolue à Lionel Beauxis chez les Français. Le XV de la Rose débuta cette partie de "gagne terrain" avec un avantage de cinq points, à la suite d'un essai inscrit par l'ailier Josh Lewsey à la réception d'une passe au pied d'Andy Gomarsall devant un Damien Traille aux appuis fuyants (0-5) après à peine 80 secondes de jeu ! Derrière cette entame catastrophique, le XV de France, abreuvé en ballons, s'efforça d'occuper le camp anglais, en attendant les fautes. En l'occurence un hors-jeu d'Easter dans une mêlée ouverte (7e), et un lâcher d'épaule du pilier Andrew Sheridan en mêlée fermée (17e). Les Français semblaient alors imposer leur rythme, mais ils subirent un second coup du sort: la sortie sur blessure de Fabien Pelous, deuxième ligne de devoir aux 118 sélections, remplacé par l'idole des foules, Sébastien Chabal. Wilkinson entre en scène Les deux équipes semblaient craintives, hésitant à se livrer et espérant la faute de l'adversaire pour marquer. Alors, on déclina le jeu au pied à tous les modes, de la puissante diagonale à la chandelle. Et le score évoluait peu. De 6 à 5 à la mi-temps, on passa à 9 à 8 en début de seconde période, après un échange de politesses entre Lionel Beauxis et Jonny Wilkinson. Un petit point... Le sésame pour la finale tenait à un fil. A un exploit personnel ou à une faute. Ou à une +cuillère+, la main de Joe Worsley qui coupa la route de l'essai à Vincent Clerc (68e). Les Français campaient obstinément chez les Anglais, sans résultat. Au pied, à la main, ils ne parvenaient pas à trouver le moindre espace dans le dispositif anglais, particulièrement bien en place. Le XV de la Rose attendait l'heure pour frapper. Jason Robinson, qui fêtait sa 50e sélection, zigzagua dans la défense française, provoqua un plaquage haut de Dimitri Szarzewski. Quasiment absent des débats depuis le début du match, Jonny Wilkinson entra en scène pour passer la pénalité des trente mètres face aux poteaux (74e). Le rêve du XV de France de remporter la Coupe du monde de rugby s'est brisé sur le froid réalisme de l'Angleterre, tenante du titre, et de son ouvreur Jonny Wilkinson, auteur d'une pénalité et d'un drop décisifs dans les dernières minutes de la demi-finale remportée (14-9) samedi au Stade de France. Déjà victorieux (24-7) en demi-finale de l'édition 2003 à Sydney, les Anglais, menés jusqu'à la 74e minute, ont longtemps contenu les assauts désordonnés des Français, qui ont semblé émoussés une semaine après leur succès en quart de finale (20-18) face aux All Blacks à Cardiff. Occuper le terrain, et profiter de la moindre occasion. Les deux équipes se sont réfugiées derrière ces deux grands principes pendant la majeure partie du match. Côté anglais, Jonny Wilkinson et Mike Catt étaient chargés de faire avancer l'équipe. Tâche dévolue à Lionel Beauxis chez les Français. Le XV de la Rose débuta cette partie de "gagne terrain" avec un avantage de cinq points, à la suite d'un essai inscrit par l'ailier Josh Lewsey à la réception d'une passe au pied d'Andy Gomarsall devant un Damien Traille aux appuis fuyants (0-5) après à peine 80 secondes de jeu ! Derrière cette entame catastrophique, le XV de France, abreuvé en ballons, s'efforça d'occuper le camp anglais, en attendant les fautes. En l'occurence un hors-jeu d'Easter dans une mêlée ouverte (7e), et un lâcher d'épaule du pilier Andrew Sheridan en mêlée fermée (17e). Les Français semblaient alors imposer leur rythme, mais ils subirent un second coup du sort: la sortie sur blessure de Fabien Pelous, deuxième ligne de devoir aux 118 sélections, remplacé par l'idole des foules, Sébastien Chabal. Wilkinson entre en scène Les deux équipes semblaient craintives, hésitant à se livrer et espérant la faute de l'adversaire pour marquer. Alors, on déclina le jeu au pied à tous les modes, de la puissante diagonale à la chandelle. Et le score évoluait peu. De 6 à 5 à la mi-temps, on passa à 9 à 8 en début de seconde période, après un échange de politesses entre Lionel Beauxis et Jonny Wilkinson. Un petit point... Le sésame pour la finale tenait à un fil. A un exploit personnel ou à une faute. Ou à une +cuillère+, la main de Joe Worsley qui coupa la route de l'essai à Vincent Clerc (68e). Les Français campaient obstinément chez les Anglais, sans résultat. Au pied, à la main, ils ne parvenaient pas à trouver le moindre espace dans le dispositif anglais, particulièrement bien en place. Le XV de la Rose attendait l'heure pour frapper. Jason Robinson, qui fêtait sa 50e sélection, zigzagua dans la défense française, provoqua un plaquage haut de Dimitri Szarzewski. Quasiment absent des débats depuis le début du match, Jonny Wilkinson entra en scène pour passer la pénalité des trente mètres face aux poteaux (74e).