2007 n'aura finalement pas été l'année des technologies de l'information et de la communication (TIC) en Algérie. Le pays demeure toujours très en retard dans la mise en place des TIC. Et même les promesses consenties en vue de se rattraper en investissant massivement dans les technologies de l'information et les moyens de paiement électroniques n'ont malheureusement pas été tenues. Force est également de constater que la large opération d'informatisation des institutions de l'Etat, notamment financières et postales, annoncée tambour battant par différents responsables, n'a, en réalité, guère permis de mettre à jour l'Algérie avec les évolutions que connaît le monde actuellement. Ainsi, la formule de paiement par carte monétique interbancaire avance à pas de tortue. Cela, en dépit des efforts consentis par la Société d'automatisation des transactions interbancaires et de monétique (Satim). Cette dernière avait tenté de lancer, il y a de cela plus de deux ans, le paiement par carte interbancaire (CIB). Au niveau des bureaux de poste, tous les détenteurs de carte magnétique se sont heurtes à des pannes fréquentes de réseau et les divers dysfonctionnements qui empêchent jusqu'à aujourd'hui les Algériens de bénéficier des avantages du paiement électronique. En outre, l'Algérie, qui a affiché son ambition pour entrer de plain-pied dans le e-gouvernement, n'a pas réellement réussi à atteindre les objectifs escomptés. Et pourtant, en 2005, Boudjemaâ Haïchour, ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, a à l'occasion de la Journée d'étude sur "Les solutions e-gouvernement" annoncé pour fin 2007, l'interconnexion de toutes administrations du pays au réseau Internet, ouvrant, de fait, le pays au e-gouvernement. Le ministre s'est cru obligé d'affirmer que « le concept de e-gouvernement ne se limitait pas seulement à l'introduction des TIC dans la machine administrative, mais devait impérativement être accompagné d'une réforme pour améliorer la gestion interne et les relations avec le citoyen». Sur le terrain, on n'a guère pu relever une quelconque évolution dans ce sens au cours de cette année. Si les citoyens des pays voisins notamment la Tunisie, qui dispose du e-gouvernement le plus développé au Maghreb, accomplissent de plus en plus leurs démarches administratives via l'Internet, l'Algérien par contre fait toujours du coude à coude avec ses concitoyens pour obtenir un simple extrait de naissance ! Certes, l'Etat a mis en place un réseau intranet gouvernemental à haute vitesse. Certaines institutions du pays censées délivrer des documents administratifs sont déjà interconnectées. Toutefois, la transformation progressive de l'administration en e-administration n'est en aucun cas perceptible. En conclusion, il est toujours impossible, à l'entrée de 2008, pour le grand public, d'accéder à un portail algérien où il peut trouver des services électroniques proposés par les départements gouvernementaux. Jusqu'à aujourd'hui encore, quelques ministères ne disposent même pas d'un site Internet ! Quant aux sites et portails gouvernementaux existants, la plupart d'entre eux demeurent non actualisés. Il s'agit bien là d'un terrible signe de retard qu'accuse encore notre pays dans ce domaine si vital pour le développement. 2007 n'aura finalement pas été l'année des technologies de l'information et de la communication (TIC) en Algérie. Le pays demeure toujours très en retard dans la mise en place des TIC. Et même les promesses consenties en vue de se rattraper en investissant massivement dans les technologies de l'information et les moyens de paiement électroniques n'ont malheureusement pas été tenues. Force est également de constater que la large opération d'informatisation des institutions de l'Etat, notamment financières et postales, annoncée tambour battant par différents responsables, n'a, en réalité, guère permis de mettre à jour l'Algérie avec les évolutions que connaît le monde actuellement. Ainsi, la formule de paiement par carte monétique interbancaire avance à pas de tortue. Cela, en dépit des efforts consentis par la Société d'automatisation des transactions interbancaires et de monétique (Satim). Cette dernière avait tenté de lancer, il y a de cela plus de deux ans, le paiement par carte interbancaire (CIB). Au niveau des bureaux de poste, tous les détenteurs de carte magnétique se sont heurtes à des pannes fréquentes de réseau et les divers dysfonctionnements qui empêchent jusqu'à aujourd'hui les Algériens de bénéficier des avantages du paiement électronique. En outre, l'Algérie, qui a affiché son ambition pour entrer de plain-pied dans le e-gouvernement, n'a pas réellement réussi à atteindre les objectifs escomptés. Et pourtant, en 2005, Boudjemaâ Haïchour, ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, a à l'occasion de la Journée d'étude sur "Les solutions e-gouvernement" annoncé pour fin 2007, l'interconnexion de toutes administrations du pays au réseau Internet, ouvrant, de fait, le pays au e-gouvernement. Le ministre s'est cru obligé d'affirmer que « le concept de e-gouvernement ne se limitait pas seulement à l'introduction des TIC dans la machine administrative, mais devait impérativement être accompagné d'une réforme pour améliorer la gestion interne et les relations avec le citoyen». Sur le terrain, on n'a guère pu relever une quelconque évolution dans ce sens au cours de cette année. Si les citoyens des pays voisins notamment la Tunisie, qui dispose du e-gouvernement le plus développé au Maghreb, accomplissent de plus en plus leurs démarches administratives via l'Internet, l'Algérien par contre fait toujours du coude à coude avec ses concitoyens pour obtenir un simple extrait de naissance ! Certes, l'Etat a mis en place un réseau intranet gouvernemental à haute vitesse. Certaines institutions du pays censées délivrer des documents administratifs sont déjà interconnectées. Toutefois, la transformation progressive de l'administration en e-administration n'est en aucun cas perceptible. En conclusion, il est toujours impossible, à l'entrée de 2008, pour le grand public, d'accéder à un portail algérien où il peut trouver des services électroniques proposés par les départements gouvernementaux. Jusqu'à aujourd'hui encore, quelques ministères ne disposent même pas d'un site Internet ! Quant aux sites et portails gouvernementaux existants, la plupart d'entre eux demeurent non actualisés. Il s'agit bien là d'un terrible signe de retard qu'accuse encore notre pays dans ce domaine si vital pour le développement.