Les relations politiques algéro-russes ne se sont jamais aussi bien portées, à en croire les deux premiers responsables, algérien et russe. Les deux hommes, qui ont eu hier un entretien en tête à tête au Kremlin, semblent être tombés d'accord sur la nécessité de donner un maximum de profondeur à l'accord de partenariat stratégique qui lie les deux pays. Cette détermination est d'autant plus remarquable que les deux hommes ont fait un constat peu reluisant de l'état des relations commerciales et économiques entre l'Algérie et la Russie. Bouteflika n'a, en effet, pas usé de la langue de bois en évoquant la question. «Je pense qu'il doit y avoir des défauts chez nous tout comme chez vous et il nous, faut savoir pourquoi», a affirmé le chef de l'Etat, indiquant que cet état de fait est en rapport avec «le système d'organisation (qui) n'est pas parfait ni chez nous ni chez vous». Le président de la République a même explicité certains concepts, en réponse à la presse moscovite qui, à certains moments, «grince des dents» au sujet de la timide présence des entreprises russes dans le marché algérien «parce que nous n'avons pas conclu des marchés de gré à gré», a déclaré le chef de l'Etat. Et de préciser : «Nous sommes obligés de lancer des appels d'offres internationaux et de les étudier.» «Il est possible de temps en temps de créer des situations (marchés de gré à gré) comme celle-ci, mais c'est une exception et ça ne peut pas être la règle», a souligné le chef de l'Etat, avant d'ajouter que les entreprises russes «n'ont pas encore découvert les créneaux dans lesquels elles peuvent être en partenariat avec nous». Le président de la République, qui a évoqué un petit contentieux avec une entreprise russe qui travaille sur un projet de chemin de fer dans la banlieue d'Alger, n'a rien dit en public sur les rumeurs entourant le contrat d'armement entre les deux pays. Cette question a été évacuée par le président russe qui, dans son intervention, s'est contenté d'affirmer la volonté de son pays de développer les relations militaires avec l'Algérie. Cela dit, Vladimir Poutine a clairement annoncé le caractère stratégique des relations entre Alger et Moscou. Ainsi, pour Poutine, l'Algérie est le premier partenaire de la Russie, «non seulement en Afrique du Nord, mais dans tout le bassin méditerranéen». Il ressort de cette insistance à privilégier les rapports entre les deux pays une volonté russe clairement affichée de développer le «dialogue énergétique». Poutine a tenu à rappeler que l'Algérie est le quatrième exportateur mondial de gaz naturel et qu'elle préside actuellement l'OPEP. De là à parler d'une Opep du gaz… Les relations politiques algéro-russes ne se sont jamais aussi bien portées, à en croire les deux premiers responsables, algérien et russe. Les deux hommes, qui ont eu hier un entretien en tête à tête au Kremlin, semblent être tombés d'accord sur la nécessité de donner un maximum de profondeur à l'accord de partenariat stratégique qui lie les deux pays. Cette détermination est d'autant plus remarquable que les deux hommes ont fait un constat peu reluisant de l'état des relations commerciales et économiques entre l'Algérie et la Russie. Bouteflika n'a, en effet, pas usé de la langue de bois en évoquant la question. «Je pense qu'il doit y avoir des défauts chez nous tout comme chez vous et il nous, faut savoir pourquoi», a affirmé le chef de l'Etat, indiquant que cet état de fait est en rapport avec «le système d'organisation (qui) n'est pas parfait ni chez nous ni chez vous». Le président de la République a même explicité certains concepts, en réponse à la presse moscovite qui, à certains moments, «grince des dents» au sujet de la timide présence des entreprises russes dans le marché algérien «parce que nous n'avons pas conclu des marchés de gré à gré», a déclaré le chef de l'Etat. Et de préciser : «Nous sommes obligés de lancer des appels d'offres internationaux et de les étudier.» «Il est possible de temps en temps de créer des situations (marchés de gré à gré) comme celle-ci, mais c'est une exception et ça ne peut pas être la règle», a souligné le chef de l'Etat, avant d'ajouter que les entreprises russes «n'ont pas encore découvert les créneaux dans lesquels elles peuvent être en partenariat avec nous». Le président de la République, qui a évoqué un petit contentieux avec une entreprise russe qui travaille sur un projet de chemin de fer dans la banlieue d'Alger, n'a rien dit en public sur les rumeurs entourant le contrat d'armement entre les deux pays. Cette question a été évacuée par le président russe qui, dans son intervention, s'est contenté d'affirmer la volonté de son pays de développer les relations militaires avec l'Algérie. Cela dit, Vladimir Poutine a clairement annoncé le caractère stratégique des relations entre Alger et Moscou. Ainsi, pour Poutine, l'Algérie est le premier partenaire de la Russie, «non seulement en Afrique du Nord, mais dans tout le bassin méditerranéen». Il ressort de cette insistance à privilégier les rapports entre les deux pays une volonté russe clairement affichée de développer le «dialogue énergétique». Poutine a tenu à rappeler que l'Algérie est le quatrième exportateur mondial de gaz naturel et qu'elle préside actuellement l'OPEP. De là à parler d'une Opep du gaz…