Les deux compagnies publiques d'assurances SAA et la CAAR ont signé un accord avec les patrons de cinq compagnies françaises d'assurances à savoir, AXA, AGF, Aviva, Groupama et MMA, mettant, ainsi, fin au contentieux qui les oppose depuis 42 ans. La cérémonie de signature s'est déroulée vendredi à Bercy (France), en présence de M. Karim Djoudi, ministre des Finances, et de son homologue Mme Christine Lagarde. «Cet accord permettra l'entrée sur le marché algérien des compagnies françaises qui pourront ainsi contribuer à la modernisation du secteur algérien des assurances et participeront au développement de l'offre de nouveaux produits, tels que l'assurance-vie, l'assurance-santé et l'assurance-dommages», ont souligné les deux ministres dans un communiqué conjoint rendu public. Cette convention, ajoute la même source, «permettra également la création de filiales communes avec des sociétés d'assurances algériennes et leur entrée dans le capital de certaines d'entre elles». A cet effet, le marché national des assurances est désormais ouvert aux investisseurs étrangers, à l'instar des compagnies françaises qui vont dorénavant pouvoir intervenir sur ce marché grâce à cet accord. «Notre marché mérite de prendre une autre dimension, cela va permettre de dynamiser le mouvement des affaires qui doit nécessairement s'accompagner d'une présence d'assureurs », a estimé M. Djoudi. De son côté, Mme Lagarde a considéré que «cet accord permet de passer l'éponge sur toute une période pendant laquelle les compagnies d'assurances françaises n'ont pas pu opérer sur le marché algérien (…) Il symbolise un climat d'affaires tout à fait fécond entre nos deux pays». Cette convention met ainsi fin à un contentieux qui remonte au lendemain de l'Indépendance, né suite à la nationalisation du secteur des assurances en 1966 et l'obligation faite aux assureurs français de mettre fin à leur activité en Algérie, en confiant aux assureurs algériens la prise en charge du versement des rentes liées aux accidents de travail et l'indemnisation des sinistres. Cette convention «va mettre fin à une gêne et aura un impact fort sur le mouvement d'investissements dans les assurances», a déclaré le ministre qui a entamé jeudi une visite officielle dans la capitale française. Le développement du marché des assurances en Algérie devra cependant être adossé par une coopération dans le domaine de la formation. Dans ce contexte, les deux parties ont décidé la mise en place d'une assistance technique dans le domaine de la formation aux métiers pour l'assurance avec comme objectif de la partie algérienne, la création d'une école de formation aux métiers de l'assurance à laquelle participera la partie française avec notamment la Fédération française des sociétés d'assurance (FFSA) et l'Ecole nationale des assurances et des compagnies françaises, précise-t-on dans le communiqué des deux ministres. Il est, également, mentionné qu'une mission d'experts de la FFSA et de représentants de compagnies françaises se rendra prochainement en Algérie, afin de faire un état des lieux des besoins en matière de formation et de proposer un schéma d'actions qui pourra comprendre, notamment, la formation de formateurs, l'envoi d'experts, l'accueil d'étudiants en France, l'élaboration de programmes pédagogiques et des échanges de documentation. Les deux compagnies publiques d'assurances SAA et la CAAR ont signé un accord avec les patrons de cinq compagnies françaises d'assurances à savoir, AXA, AGF, Aviva, Groupama et MMA, mettant, ainsi, fin au contentieux qui les oppose depuis 42 ans. La cérémonie de signature s'est déroulée vendredi à Bercy (France), en présence de M. Karim Djoudi, ministre des Finances, et de son homologue Mme Christine Lagarde. «Cet accord permettra l'entrée sur le marché algérien des compagnies françaises qui pourront ainsi contribuer à la modernisation du secteur algérien des assurances et participeront au développement de l'offre de nouveaux produits, tels que l'assurance-vie, l'assurance-santé et l'assurance-dommages», ont souligné les deux ministres dans un communiqué conjoint rendu public. Cette convention, ajoute la même source, «permettra également la création de filiales communes avec des sociétés d'assurances algériennes et leur entrée dans le capital de certaines d'entre elles». A cet effet, le marché national des assurances est désormais ouvert aux investisseurs étrangers, à l'instar des compagnies françaises qui vont dorénavant pouvoir intervenir sur ce marché grâce à cet accord. «Notre marché mérite de prendre une autre dimension, cela va permettre de dynamiser le mouvement des affaires qui doit nécessairement s'accompagner d'une présence d'assureurs », a estimé M. Djoudi. De son côté, Mme Lagarde a considéré que «cet accord permet de passer l'éponge sur toute une période pendant laquelle les compagnies d'assurances françaises n'ont pas pu opérer sur le marché algérien (…) Il symbolise un climat d'affaires tout à fait fécond entre nos deux pays». Cette convention met ainsi fin à un contentieux qui remonte au lendemain de l'Indépendance, né suite à la nationalisation du secteur des assurances en 1966 et l'obligation faite aux assureurs français de mettre fin à leur activité en Algérie, en confiant aux assureurs algériens la prise en charge du versement des rentes liées aux accidents de travail et l'indemnisation des sinistres. Cette convention «va mettre fin à une gêne et aura un impact fort sur le mouvement d'investissements dans les assurances», a déclaré le ministre qui a entamé jeudi une visite officielle dans la capitale française. Le développement du marché des assurances en Algérie devra cependant être adossé par une coopération dans le domaine de la formation. Dans ce contexte, les deux parties ont décidé la mise en place d'une assistance technique dans le domaine de la formation aux métiers pour l'assurance avec comme objectif de la partie algérienne, la création d'une école de formation aux métiers de l'assurance à laquelle participera la partie française avec notamment la Fédération française des sociétés d'assurance (FFSA) et l'Ecole nationale des assurances et des compagnies françaises, précise-t-on dans le communiqué des deux ministres. Il est, également, mentionné qu'une mission d'experts de la FFSA et de représentants de compagnies françaises se rendra prochainement en Algérie, afin de faire un état des lieux des besoins en matière de formation et de proposer un schéma d'actions qui pourra comprendre, notamment, la formation de formateurs, l'envoi d'experts, l'accueil d'étudiants en France, l'élaboration de programmes pédagogiques et des échanges de documentation.