Phénomène de plus en plus médiatisé, le viol et l'enlèvement en Algérie sont des pratiques criminelles en constante augmentation. Une chose est sûre, l'Algérie n'a jamais connu une explosion aussi grande de ces deux phénomènes sociétaux que ces derniers mois. Phénomène de plus en plus médiatisé, le viol et l'enlèvement en Algérie sont des pratiques criminelles en constante augmentation. Une chose est sûre, l'Algérie n'a jamais connu une explosion aussi grande de ces deux phénomènes sociétaux que ces derniers mois. Enfants, politiciens, hommes d'affaires, riches sont la cible favorite des ravisseurs dont le travail commence, selon les services de l'ordre, à devenir plus organisé, donc plus dangereux. Face à l'explosion de ces deux phénomènes, une question se pose : l'enlèvement et le viol sont-ils en passe de devenir une pratique criminelle courante chez nous ? L'on serait tenté, partant du constat alarmant que nous livrent journellement les médias, ainsi que les chiffres inquiétants des cas de kidnappings et de viol recensés par les éléments de la Gendarmerie nationale ces dernier mois, de répondre par l'affirmative. Cependant, le phénomène, de par sa gravité, mérite d'attirer l'attention de la société civile, des autorités publiques et des spécialistes par l'analyse. Selon le dernier bilan mensuel de la Gendarmerie nationale, près d'une trentaine d'affaires de viol et d'enlèvements ont été enregistrées au courant du mois dernier à travers le territoire national. Partant de ce bilan, près d'un viol ou d'un enlèvement se produit quotidiennement en Algérie. Une réalité effrayante. Selon le même bilan rendu public la semaine précédente, plus de 70 auteurs de viol ou de kidnapping ont été mis hors d'état de nuire par les services de la Gendarmerie nationale. Selon le bilan de la gendarmerie, le phénomène des enlèvements prend des proportions inquiétantes dans la région de la Kabylie où un état de psychose règne suite aux différents cas signalés. Il est à noter que la population algérienne, après les années sanglantes de la décennie noire, n'a pas encore retrouvé la stabilité dont elle rêvait. Pis encore. Par ces maux et beaucoup d'autres, elle est encore plus fragilisée que jamais. A la lumière des chiffres avancés par le bilan des éléments de la Gendarmerie un nombre de questions s'impose : Pourquoi le kidnapping et le viol sont-ils devenus si courant ces dernières années ? Quelles sont les dispositions que les services de sécurité comptent mettre en place pour endiguer ce phénomène ? Le sujet des rapts avec demande de la rançon, d'actualité aujourd'hui, attire l'attention des sociologues dont l'analyse livre quelques aspects qu'il importe d'explorer. Phénomène étranger à notre société, les sociologues s'accordent à classer ce fait comme une conséquence au terrorisme. «Le kidnapping, forme de criminalité nouvelle, est étranger à la société algérienne. Ce fléau prend aujourd'hui, l'allure d'une pratique criminelle bien organisée en réseaux. Les auteurs, profitant de l'amélioration de la situation sécuritaire font de l'enlèvement un métier. Les causes de l'évolution du phénomène des rapts sont nombreuses. L'Algérie, bien entendu, traverse désormais la période de l'après- terrorisme. On vit actuellement les conséquences du terrorisme.», affirme, à cet égard Mme Beldjoudi, sociologue. Ce phénomène est, de l'avis de la sociologue le résultat d'un cumul de plusieurs années de tension politique et sociale. « Auparavant, on entendait rarement parler d'enlèvement, mais aujourd'hui, le phénomène c'est banalisé. », confirme-t-elle. Les facteurs socio-économiques, continue Mme Beldjoudi, sont considérés comme une cause directe à l'évolution du phénomène. «Les cas d'enlèvement sont certes répandu dans toutes les régions du pays, mais ils connaissent une explosion particulière en Kabylie et les grandes villes. Chose qui s'explique par l'état d'insécurité qui règne dans les régions, ainsi que par la mauvaise répartition des richesses.», indique-t-elle. Faut-il attendre que le kidnapping prenne la même ampleur que celle prise par d'autres maux pour réagir ? Le phénomène doit être traité à la source. Il nécessite la rigueur et l'action citoyenne. Des mesures sécuritaires doivent être rapidement prises afin de contrecarrer ce fléau dont l'ampleur augmente rapidement. L'appel à la vigilance est la première règle préventive. Enfants, politiciens, hommes d'affaires, riches sont la cible favorite des ravisseurs dont le travail commence, selon les services de l'ordre, à devenir plus organisé, donc plus dangereux. Face à l'explosion de ces deux phénomènes, une question se pose : l'enlèvement et le viol sont-ils en passe de devenir une pratique criminelle courante chez nous ? L'on serait tenté, partant du constat alarmant que nous livrent journellement les médias, ainsi que les chiffres inquiétants des cas de kidnappings et de viol recensés par les éléments de la Gendarmerie nationale ces dernier mois, de répondre par l'affirmative. Cependant, le phénomène, de par sa gravité, mérite d'attirer l'attention de la société civile, des autorités publiques et des spécialistes par l'analyse. Selon le dernier bilan mensuel de la Gendarmerie nationale, près d'une trentaine d'affaires de viol et d'enlèvements ont été enregistrées au courant du mois dernier à travers le territoire national. Partant de ce bilan, près d'un viol ou d'un enlèvement se produit quotidiennement en Algérie. Une réalité effrayante. Selon le même bilan rendu public la semaine précédente, plus de 70 auteurs de viol ou de kidnapping ont été mis hors d'état de nuire par les services de la Gendarmerie nationale. Selon le bilan de la gendarmerie, le phénomène des enlèvements prend des proportions inquiétantes dans la région de la Kabylie où un état de psychose règne suite aux différents cas signalés. Il est à noter que la population algérienne, après les années sanglantes de la décennie noire, n'a pas encore retrouvé la stabilité dont elle rêvait. Pis encore. Par ces maux et beaucoup d'autres, elle est encore plus fragilisée que jamais. A la lumière des chiffres avancés par le bilan des éléments de la Gendarmerie un nombre de questions s'impose : Pourquoi le kidnapping et le viol sont-ils devenus si courant ces dernières années ? Quelles sont les dispositions que les services de sécurité comptent mettre en place pour endiguer ce phénomène ? Le sujet des rapts avec demande de la rançon, d'actualité aujourd'hui, attire l'attention des sociologues dont l'analyse livre quelques aspects qu'il importe d'explorer. Phénomène étranger à notre société, les sociologues s'accordent à classer ce fait comme une conséquence au terrorisme. «Le kidnapping, forme de criminalité nouvelle, est étranger à la société algérienne. Ce fléau prend aujourd'hui, l'allure d'une pratique criminelle bien organisée en réseaux. Les auteurs, profitant de l'amélioration de la situation sécuritaire font de l'enlèvement un métier. Les causes de l'évolution du phénomène des rapts sont nombreuses. L'Algérie, bien entendu, traverse désormais la période de l'après- terrorisme. On vit actuellement les conséquences du terrorisme.», affirme, à cet égard Mme Beldjoudi, sociologue. Ce phénomène est, de l'avis de la sociologue le résultat d'un cumul de plusieurs années de tension politique et sociale. « Auparavant, on entendait rarement parler d'enlèvement, mais aujourd'hui, le phénomène c'est banalisé. », confirme-t-elle. Les facteurs socio-économiques, continue Mme Beldjoudi, sont considérés comme une cause directe à l'évolution du phénomène. «Les cas d'enlèvement sont certes répandu dans toutes les régions du pays, mais ils connaissent une explosion particulière en Kabylie et les grandes villes. Chose qui s'explique par l'état d'insécurité qui règne dans les régions, ainsi que par la mauvaise répartition des richesses.», indique-t-elle. Faut-il attendre que le kidnapping prenne la même ampleur que celle prise par d'autres maux pour réagir ? Le phénomène doit être traité à la source. Il nécessite la rigueur et l'action citoyenne. Des mesures sécuritaires doivent être rapidement prises afin de contrecarrer ce fléau dont l'ampleur augmente rapidement. L'appel à la vigilance est la première règle préventive.