La grève des travailleurs de l'Etusa entamée avant-hier a pris fin hier suite aux discussions entreprises avec la direction et l'UGTA. « Un triomphe total ». Tel a été qualifié le résultat de la contestation. Les trois revendications du bureau syndical de l'entreprise en question ont été satisfaites, dira le secrétaire général du syndicat Etusa, Abid Bouteba, contacté par le Midi Libre. Il précise, par conséquent, que des instructions ont été données pour reprendre le travail dès la fin de la journée d'hier. Il est à noter qu'il est rare qu'un syndicat obtienne entièrement gain de cause et aussi rapidement. Ainsi, l'actuel PDG sera démis de ses fonctions d'ici quelques jours, a-t-il indiqué, ajoutant que « le remplaçant est d'ailleurs déjà prêt ». Sans vouloir donner de nom, Nacer Belkaid, membre du bureau syndical de l'Etusa s'est contenté de confier que « le futur PDG de l'entreprise est quelqu'un du secteur du transport ». S'agissant des deux autres revendications, soit le versement des salaires et la subvention, M. Bouteba a assuré qu'elles ont été satisfaites elles aussi. Le montant du budget attribué au paiement des salaires en retard de deux mois sera versé à l'entreprise aujourd'hui même. Les travailleurs recevront les salaires du mois de juin dimanche au plus tard, à en croire les propos d'Abid Bouteba. Quant à la subvention revendiquée par le bureau syndical, l'Etusa recevra le complément estimé à une trentaine de milliards d'ici le 31 du mois en cours, indique la même source. Ce budget est susceptible d'apporter une bouffée d'oxygène à l'entreprise. La grève qui a duré près de 48 heures a suscité beaucoup de controverses parmi les habitants d'Alger. De longues files d'attente ont ainsi marqué les arrêts de bus et heureux celui qui trouve une place de taxi. Beaucoup n'étaient pas au courant de la grève. Comme solution temporaire, les bus privés ont été autorisés à transporter les voyageurs des lignes qui étaient réservées aux bus de l'Etusa. On voyait ces bus privés même à la place Audin considérée comme une zone exclusive au transport en commun public. 48 heures de grève ont déjà assez perturbé la circulation dans la capitale. Une extension de la grève aurait posé un vrai problème à des centaines de personne qui n'ont d'autre choix pour se déplacer que les bus bleu. « La ligne Bir mourad Reis et Audin est des servie seulement par les bus de l'Etusa, si la grève avait duré plus longtemps, ça m'aurait posé un véritable problème » a affirmé une fonctionnaire plantée aux arrêts de bus de la place Audin. « La seule alternative c'est de prendre un taxi, mais je ne peux me le permettre tous les jours » a-t-elle ajouté. C'est sans doute la sensibilité et l'importance du service qu'assure l'Etusa qui ont permis le règlement des problèmes soulevés par ces travailleurs avec une telle rapidité. D'autres syndicats mènent un vrai parcours du combattant avant de voir une mince partie des revendications prises en compte. Il convient de rappeler que le syndicat de l'Etusa a entamé sa grève le 6 du mois en cours, revendiquant le départ du PDG, le versement des salaires en retard du mois de juin et le paiement d'une subvention de 50 milliards de centimes pour remettre l'entreprise déficitaire sur rails. L. B. La grève des travailleurs de l'Etusa entamée avant-hier a pris fin hier suite aux discussions entreprises avec la direction et l'UGTA. « Un triomphe total ». Tel a été qualifié le résultat de la contestation. Les trois revendications du bureau syndical de l'entreprise en question ont été satisfaites, dira le secrétaire général du syndicat Etusa, Abid Bouteba, contacté par le Midi Libre. Il précise, par conséquent, que des instructions ont été données pour reprendre le travail dès la fin de la journée d'hier. Il est à noter qu'il est rare qu'un syndicat obtienne entièrement gain de cause et aussi rapidement. Ainsi, l'actuel PDG sera démis de ses fonctions d'ici quelques jours, a-t-il indiqué, ajoutant que « le remplaçant est d'ailleurs déjà prêt ». Sans vouloir donner de nom, Nacer Belkaid, membre du bureau syndical de l'Etusa s'est contenté de confier que « le futur PDG de l'entreprise est quelqu'un du secteur du transport ». S'agissant des deux autres revendications, soit le versement des salaires et la subvention, M. Bouteba a assuré qu'elles ont été satisfaites elles aussi. Le montant du budget attribué au paiement des salaires en retard de deux mois sera versé à l'entreprise aujourd'hui même. Les travailleurs recevront les salaires du mois de juin dimanche au plus tard, à en croire les propos d'Abid Bouteba. Quant à la subvention revendiquée par le bureau syndical, l'Etusa recevra le complément estimé à une trentaine de milliards d'ici le 31 du mois en cours, indique la même source. Ce budget est susceptible d'apporter une bouffée d'oxygène à l'entreprise. La grève qui a duré près de 48 heures a suscité beaucoup de controverses parmi les habitants d'Alger. De longues files d'attente ont ainsi marqué les arrêts de bus et heureux celui qui trouve une place de taxi. Beaucoup n'étaient pas au courant de la grève. Comme solution temporaire, les bus privés ont été autorisés à transporter les voyageurs des lignes qui étaient réservées aux bus de l'Etusa. On voyait ces bus privés même à la place Audin considérée comme une zone exclusive au transport en commun public. 48 heures de grève ont déjà assez perturbé la circulation dans la capitale. Une extension de la grève aurait posé un vrai problème à des centaines de personne qui n'ont d'autre choix pour se déplacer que les bus bleu. « La ligne Bir mourad Reis et Audin est des servie seulement par les bus de l'Etusa, si la grève avait duré plus longtemps, ça m'aurait posé un véritable problème » a affirmé une fonctionnaire plantée aux arrêts de bus de la place Audin. « La seule alternative c'est de prendre un taxi, mais je ne peux me le permettre tous les jours » a-t-elle ajouté. C'est sans doute la sensibilité et l'importance du service qu'assure l'Etusa qui ont permis le règlement des problèmes soulevés par ces travailleurs avec une telle rapidité. D'autres syndicats mènent un vrai parcours du combattant avant de voir une mince partie des revendications prises en compte. Il convient de rappeler que le syndicat de l'Etusa a entamé sa grève le 6 du mois en cours, revendiquant le départ du PDG, le versement des salaires en retard du mois de juin et le paiement d'une subvention de 50 milliards de centimes pour remettre l'entreprise déficitaire sur rails. L. B.