La grève qu'ont entamée samedi les praticiens de la santé risque de toucher les services des urgences selon Lyès Merabet, secrétaire général du Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp) contacté par le Midi Libre par le biais d'un appel téléphonique. «Le mouvement de protestation continuera comme prévu pour le reste de cette semaine» a-t-il avancé. Si les pouvoirs publics n'ouvrent pas le dialogue, les syndicalistes se sont entendus à hausser le ton. «On a plusieurs moyens de protestation parmi lesquels la prolongation de la durée de la grève, l'organisation de grèves d'une manière cyclique, soit une semaine par mois, et, enfin, l'extension de la grève à d'autres services, notamment celui des urgences» a fait savoir le président du Snpsp. Paralyser les services des urgences est une carte importante que peuvent jouer les syndicalistes, certes, mais une telle démarche risque d'avoir des effets désastreux sur la santé du citoyen. Sur ce volet, M. Merabet a estimé que «la grève, même si elle touche les services des urgences, est une démarche légitime». «La santé du citoyen n'est pas de la seule responsabilité du secteur public» a-t-il ajouté. Ce syndicaliste a avancé que l'amélioration des conditions de travail des praticiens de la santé va sans doute se repercuter positivement sur le citoyen qui sera mieux servi. Il est à mentionner qu'un sit-in a été organisé hier par les praticiens de la santé devant l'hopital Lamine Debbaghine (ex-Maillot) à Bab El Oued dans le cadre du même mouvement de protestation. Plus de 150 professionnels de la santé de l'hôpital en question et d'autres hôpitaux y ont participé selon M. Merabet Concernant la probabilité de procéder à une grève illimitée, M. Merabet a affirmé que l'option ne figure pas à l'ordre du jour. Pourtant, Meziane Meriane, président de la Coordination des syndicats de la santé et de l'éducation a maintes fois annoncé le recours à la grève ouverte. Quelques mois auparavant, M. Meriane a affirmé que les syndicats de la santé sont partants pour une grève illimitée et que la coordination y procédera même sans le consentement de toutes les wilayas. Rien de ce qu'a été dit n'est encore fait. Pire encore, les déclarations de Lyès Merabet vont à l'encontre de celles de Meziane Meriane. Ce dernier, lors d'une communication téléphonique avec le Midi Libre, a réaffirmé la possibilité du recours à la grève ouverte. S'agissant de la non participation de la coordination qui a initié ce mouvement de protestation, M. Meriane a expliqué que le timing de la grève ne convient pas aux professionnels de l'éducation. «Les vacances d'hiver débutent le 18» a-t-il justifié. Il est à mentionner, à cet effet, que les vacances risquent de ne pas être payées si une grève survient à leur veille. La protestation des professionnels de l'éducation sera, ainsi, reportée à après les vacances. L. B. La grève qu'ont entamée samedi les praticiens de la santé risque de toucher les services des urgences selon Lyès Merabet, secrétaire général du Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp) contacté par le Midi Libre par le biais d'un appel téléphonique. «Le mouvement de protestation continuera comme prévu pour le reste de cette semaine» a-t-il avancé. Si les pouvoirs publics n'ouvrent pas le dialogue, les syndicalistes se sont entendus à hausser le ton. «On a plusieurs moyens de protestation parmi lesquels la prolongation de la durée de la grève, l'organisation de grèves d'une manière cyclique, soit une semaine par mois, et, enfin, l'extension de la grève à d'autres services, notamment celui des urgences» a fait savoir le président du Snpsp. Paralyser les services des urgences est une carte importante que peuvent jouer les syndicalistes, certes, mais une telle démarche risque d'avoir des effets désastreux sur la santé du citoyen. Sur ce volet, M. Merabet a estimé que «la grève, même si elle touche les services des urgences, est une démarche légitime». «La santé du citoyen n'est pas de la seule responsabilité du secteur public» a-t-il ajouté. Ce syndicaliste a avancé que l'amélioration des conditions de travail des praticiens de la santé va sans doute se repercuter positivement sur le citoyen qui sera mieux servi. Il est à mentionner qu'un sit-in a été organisé hier par les praticiens de la santé devant l'hopital Lamine Debbaghine (ex-Maillot) à Bab El Oued dans le cadre du même mouvement de protestation. Plus de 150 professionnels de la santé de l'hôpital en question et d'autres hôpitaux y ont participé selon M. Merabet Concernant la probabilité de procéder à une grève illimitée, M. Merabet a affirmé que l'option ne figure pas à l'ordre du jour. Pourtant, Meziane Meriane, président de la Coordination des syndicats de la santé et de l'éducation a maintes fois annoncé le recours à la grève ouverte. Quelques mois auparavant, M. Meriane a affirmé que les syndicats de la santé sont partants pour une grève illimitée et que la coordination y procédera même sans le consentement de toutes les wilayas. Rien de ce qu'a été dit n'est encore fait. Pire encore, les déclarations de Lyès Merabet vont à l'encontre de celles de Meziane Meriane. Ce dernier, lors d'une communication téléphonique avec le Midi Libre, a réaffirmé la possibilité du recours à la grève ouverte. S'agissant de la non participation de la coordination qui a initié ce mouvement de protestation, M. Meriane a expliqué que le timing de la grève ne convient pas aux professionnels de l'éducation. «Les vacances d'hiver débutent le 18» a-t-il justifié. Il est à mentionner, à cet effet, que les vacances risquent de ne pas être payées si une grève survient à leur veille. La protestation des professionnels de l'éducation sera, ainsi, reportée à après les vacances. L. B.