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Une association des parents d'élèves dans chaque établissement
BenBouzid l'exige pour «pacifier» l'école
Publié dans Le Midi Libre le 31 - 01 - 2009

Le ministre de l'Education nationale, M. Boubekeur Benbouzid, a abordé avec satisfaction mais souvent avec regret, plusieurs sujets liés à son secteur, jeudi dernier sur les ondes de la chaîne III. Il a commencé par le phénomène de la violence scolaire qu'il qualifie d'étranger à l'Ecole algérienne. « La violence n'est pas le produit de l'école. A l'école, on éduque, on apprend aux élèves les bons préceptes », a-t-il affirmé en ajoutant que « des mesures ont été prises pour rendre l'école plus pacifique ».
Le ministre, a estimé que si l'école est victime de cette violence, c'est parce qu'elle n'est pas un lieu clos dans la société. « Cette violence, nous la constatons de plus en plus dans nos établissements : elle est le fait des élèves entre eux, d'enseignants vis-à-vis des élèves, des enseignants entre eux, de l'administration vis-à-vis des élèves », a-t-il relevé. Pour lui, ce phénomène n'est pas perceptible uniquement dans le tiers monde bien au contraire, c'est un phénomène qui est de plus en plus répandu dans le monde entier. Toutefois, il reconnaît que « ce phénomène commence à prendre une ampleur inquiétante chez nous, ces derniers temps, d'où le ministère de l'Education nationale ainsi que la société doivent s'en inquiéter ».
Il a relevé, par ailleurs, que cette violence scolaire «est aussi la proie, malheureusement, d'autres fléaux tels que le tabagisme, la drogue et même l'alcoolisme». "Si on veut s'attaquer au phénomène de la violence dans le milieu scolaire, il faut le faire certes à l'école, mais il faut le faire également à tous les autres niveaux, notamment à la maison", a-t-il soutenu. S'exprimant au sujet du décès de la petite écolière Marwa B., âgée de treize ans, à Annaba, le ministre a affirmé qu'« il n'y avait aucune punition physique contre cette fille, et que la justice s'est autosaisie en ouvrant une enquête et n'a pas encore rendu ses conclusions », tout en expliquant que « l'enseignante incriminée n'a pas été la cause directe de la mort de la fille ». « La famille avait sa part de responsabilité dans cette affaire, dans la mesure où », explique-t-il regrettablement, « c'est un enfant malade (épileptique) qui a été totalement délaissé par ses parents divorcés, et c'est certainement, la cause de sa mort ». Le ministre a rappelé, toujours dans ce cadre, que l'interdiction de la violence à l'école est basée sur des textes réglementaires. « Les dispositions réglementaires et législatives sont là pour sanctionner tout dépassement : les insultes, les châtiments corporels, les brimades les humiliations et ces textes peuvent aller jusqu'aux poursuites judiciaires ».
Les mesures que M.Benbouzid compte tenir pour pacifier l'école, visant à organiser des séminaires, des conférences avec le concours des associations de parents d'élèves et du mouvement associatif, et à introduire, dans les programmes, des leçons sur les droits de l'enfant et les droits de l'homme. Ainsi, le ministre a annoncé, pour cette année, l'obligation à tous les établissements scolaires d'avoir une organisation de parents d'élèves. « Cette organisation de parents d'élèves doit faire partie de l'organisation de l'établissement, de la famille éducative pour qu'elle soit co-gestionnaire administrative et pédagogique et nous servir, par conséquent, à contrer cette violence », a-t-il souligné.
Au sujet de l'encadrement, M. Benbouzid s'est vanté de la compétence de l'enseignant algérien, regrettant cependant son manque de formation académique. « 65% des enseignants dans le primaire n'étaient pas titulaires du Bac, ils ont été recrutés dans des circonstances particulières, dont 130.00 d'entre eux suivent actuellement des cours du soir », a-t-il indiqué.
Y. B.
Le ministre de l'Education nationale, M. Boubekeur Benbouzid, a abordé avec satisfaction mais souvent avec regret, plusieurs sujets liés à son secteur, jeudi dernier sur les ondes de la chaîne III. Il a commencé par le phénomène de la violence scolaire qu'il qualifie d'étranger à l'Ecole algérienne. « La violence n'est pas le produit de l'école. A l'école, on éduque, on apprend aux élèves les bons préceptes », a-t-il affirmé en ajoutant que « des mesures ont été prises pour rendre l'école plus pacifique ».
Le ministre, a estimé que si l'école est victime de cette violence, c'est parce qu'elle n'est pas un lieu clos dans la société. « Cette violence, nous la constatons de plus en plus dans nos établissements : elle est le fait des élèves entre eux, d'enseignants vis-à-vis des élèves, des enseignants entre eux, de l'administration vis-à-vis des élèves », a-t-il relevé. Pour lui, ce phénomène n'est pas perceptible uniquement dans le tiers monde bien au contraire, c'est un phénomène qui est de plus en plus répandu dans le monde entier. Toutefois, il reconnaît que « ce phénomène commence à prendre une ampleur inquiétante chez nous, ces derniers temps, d'où le ministère de l'Education nationale ainsi que la société doivent s'en inquiéter ».
Il a relevé, par ailleurs, que cette violence scolaire «est aussi la proie, malheureusement, d'autres fléaux tels que le tabagisme, la drogue et même l'alcoolisme». "Si on veut s'attaquer au phénomène de la violence dans le milieu scolaire, il faut le faire certes à l'école, mais il faut le faire également à tous les autres niveaux, notamment à la maison", a-t-il soutenu. S'exprimant au sujet du décès de la petite écolière Marwa B., âgée de treize ans, à Annaba, le ministre a affirmé qu'« il n'y avait aucune punition physique contre cette fille, et que la justice s'est autosaisie en ouvrant une enquête et n'a pas encore rendu ses conclusions », tout en expliquant que « l'enseignante incriminée n'a pas été la cause directe de la mort de la fille ». « La famille avait sa part de responsabilité dans cette affaire, dans la mesure où », explique-t-il regrettablement, « c'est un enfant malade (épileptique) qui a été totalement délaissé par ses parents divorcés, et c'est certainement, la cause de sa mort ». Le ministre a rappelé, toujours dans ce cadre, que l'interdiction de la violence à l'école est basée sur des textes réglementaires. « Les dispositions réglementaires et législatives sont là pour sanctionner tout dépassement : les insultes, les châtiments corporels, les brimades les humiliations et ces textes peuvent aller jusqu'aux poursuites judiciaires ».
Les mesures que M.Benbouzid compte tenir pour pacifier l'école, visant à organiser des séminaires, des conférences avec le concours des associations de parents d'élèves et du mouvement associatif, et à introduire, dans les programmes, des leçons sur les droits de l'enfant et les droits de l'homme. Ainsi, le ministre a annoncé, pour cette année, l'obligation à tous les établissements scolaires d'avoir une organisation de parents d'élèves. « Cette organisation de parents d'élèves doit faire partie de l'organisation de l'établissement, de la famille éducative pour qu'elle soit co-gestionnaire administrative et pédagogique et nous servir, par conséquent, à contrer cette violence », a-t-il souligné.
Au sujet de l'encadrement, M. Benbouzid s'est vanté de la compétence de l'enseignant algérien, regrettant cependant son manque de formation académique. « 65% des enseignants dans le primaire n'étaient pas titulaires du Bac, ils ont été recrutés dans des circonstances particulières, dont 130.00 d'entre eux suivent actuellement des cours du soir », a-t-il indiqué.
Y. B.


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