Sans spéculer sur les noms des futurs ministres, il ne fait aucun doute qu'un remaniement ministériel est dans l'air, plusieurs indices le laissant entrevoir. Un super-ministère de la jeunesse est dans les cartons. Sans spéculer sur les noms des futurs ministres, il ne fait aucun doute qu'un remaniement ministériel est dans l'air, plusieurs indices le laissant entrevoir. Un super-ministère de la jeunesse est dans les cartons. Un changement gouvernemental est-il imminent ? D'abord la logique voudrait qu'après l'annonce officielle des résultats du scrutin par le Conseil constitutionnel et la prestation de serment du président élu, le Premier ministre présente la démission de son gouvernement au chef de l'Etat. Ensuite, autre signe avant-coureur : M. Abdelmalek Sellal, directeur de campagne du candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika, a parlé à demi-mot de la constitution d'un nouveau gouvernement, sans donner plus de détails. Il est fort probable que M. Ahmed Ouyahia soit reconduit à son poste et qu'il succède à lui-même, mais il y a de fortes chances que de nombreux porte-feuilles ministériels changent de titulaires. Plusieurs ministres sont usés d'être restés trop longtemps à leur poste, alors que des problèmes se sont accumulés, notamment pour les départements qui gèrent directement la vie des citoyens. Le prix de la pomme de terre qui s'est envolé, les maîtres-assistants en médecine qui sont en grève, le mouvement impétueux des harragas qui inquiète terriblement les plus hautes instances du pays, la stratégie industrielle qui connaît une panne incompréhensible, il y a en effet des motifs d'inquiétude qu'on ne saurait passer sous silence. Les Algériens qui ont voté en renouvelant leur confiance à M. Abdelaziz Bouteflika lui ont, en fait, envoyé un message, celui de remettre l'Algérie au travail. Le président qui rempile pour un troisième tour de piste sait que les attentes sont immenses et que les besoins le sont tout autant. Au cours de sa conférence de presse au CIP, le ministre d'Etat Nouredine Yazid Zerhouni a déclaré que des citoyens d'une commune de l'Ouarsenis, longtemps déshérités, sont allés voter en masse en exhibant les réalisations du président Bouteflika : école, route goudronnée, électricité. C'est bien et c'est encourageant, mais n'oublions pas que des citoyens des quartiers de la capitale s'étonnent de voir que les rues ne sont pas bitumées et qu'elles se transforment en tourbières dès que tombent quelques gouttes de pluie, et ce, malgré les instructions fermes données par le président pour leur goudronnage. Concernant le programme du président pour le prochain quinquennat, des pistes sont à chercher dans les quelques propos distillés par M. Abdelmalek Sellal qui laissent, en effet, suggérer qu'outre le million de logements et les trois millions de postes d'emploi, le chef de l'Etat aura à cœur de s'attaquer aux problèmes de la jeunesse algérienne. Il est possible qu'un super-ministère soit créé pour prendre en charge un secteur aussi sensible. Jusqu'à ce jour, il est vrai, malgré les moyens énormes engagés par l'Etat pour l'éducation nationale, la formation professionnelle, ou la jeunesse et les sports, il y a comme une dispersion des énergies, et les jeunes Algériens n'en finissent pas de souffrir de la marginalisation, de l'incompréhension et du déficit en communication. En réalité, il n'existe pas de relais de communication et de discussion entre la base et le sommet, les jeunes étant obligés de recourir aux moyens extrêmes, comme l'émeute ou l'émigration clandestine pour faire entendre leur voix. Il y a eu jusqu'à ce jour comme une fuite en avant de la part des pouvoirs publics, et le président de la République avait à maintes reprises déclaré au cours de la campagne électorale, qu'il n'était pas arrivé à se débarrasser de la bureaucratie. A côté de la jeunesse, il y a cet autre problème à résoudre, celui de la relance du secteur productif algérien, au moment où la facture à l'importation, qui a dépassé les 30 milliards de dollars, ne cesse d'augmenter. Un changement gouvernemental est-il imminent ? D'abord la logique voudrait qu'après l'annonce officielle des résultats du scrutin par le Conseil constitutionnel et la prestation de serment du président élu, le Premier ministre présente la démission de son gouvernement au chef de l'Etat. Ensuite, autre signe avant-coureur : M. Abdelmalek Sellal, directeur de campagne du candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika, a parlé à demi-mot de la constitution d'un nouveau gouvernement, sans donner plus de détails. Il est fort probable que M. Ahmed Ouyahia soit reconduit à son poste et qu'il succède à lui-même, mais il y a de fortes chances que de nombreux porte-feuilles ministériels changent de titulaires. Plusieurs ministres sont usés d'être restés trop longtemps à leur poste, alors que des problèmes se sont accumulés, notamment pour les départements qui gèrent directement la vie des citoyens. Le prix de la pomme de terre qui s'est envolé, les maîtres-assistants en médecine qui sont en grève, le mouvement impétueux des harragas qui inquiète terriblement les plus hautes instances du pays, la stratégie industrielle qui connaît une panne incompréhensible, il y a en effet des motifs d'inquiétude qu'on ne saurait passer sous silence. Les Algériens qui ont voté en renouvelant leur confiance à M. Abdelaziz Bouteflika lui ont, en fait, envoyé un message, celui de remettre l'Algérie au travail. Le président qui rempile pour un troisième tour de piste sait que les attentes sont immenses et que les besoins le sont tout autant. Au cours de sa conférence de presse au CIP, le ministre d'Etat Nouredine Yazid Zerhouni a déclaré que des citoyens d'une commune de l'Ouarsenis, longtemps déshérités, sont allés voter en masse en exhibant les réalisations du président Bouteflika : école, route goudronnée, électricité. C'est bien et c'est encourageant, mais n'oublions pas que des citoyens des quartiers de la capitale s'étonnent de voir que les rues ne sont pas bitumées et qu'elles se transforment en tourbières dès que tombent quelques gouttes de pluie, et ce, malgré les instructions fermes données par le président pour leur goudronnage. Concernant le programme du président pour le prochain quinquennat, des pistes sont à chercher dans les quelques propos distillés par M. Abdelmalek Sellal qui laissent, en effet, suggérer qu'outre le million de logements et les trois millions de postes d'emploi, le chef de l'Etat aura à cœur de s'attaquer aux problèmes de la jeunesse algérienne. Il est possible qu'un super-ministère soit créé pour prendre en charge un secteur aussi sensible. Jusqu'à ce jour, il est vrai, malgré les moyens énormes engagés par l'Etat pour l'éducation nationale, la formation professionnelle, ou la jeunesse et les sports, il y a comme une dispersion des énergies, et les jeunes Algériens n'en finissent pas de souffrir de la marginalisation, de l'incompréhension et du déficit en communication. En réalité, il n'existe pas de relais de communication et de discussion entre la base et le sommet, les jeunes étant obligés de recourir aux moyens extrêmes, comme l'émeute ou l'émigration clandestine pour faire entendre leur voix. Il y a eu jusqu'à ce jour comme une fuite en avant de la part des pouvoirs publics, et le président de la République avait à maintes reprises déclaré au cours de la campagne électorale, qu'il n'était pas arrivé à se débarrasser de la bureaucratie. A côté de la jeunesse, il y a cet autre problème à résoudre, celui de la relance du secteur productif algérien, au moment où la facture à l'importation, qui a dépassé les 30 milliards de dollars, ne cesse d'augmenter.