Tous les records ont été battus la soirée du 19 juillet, la veille de la clôture de ce bel été multi ethnique. Tous les records ont été battus la soirée du 19 juillet, la veille de la clôture de ce bel été multi ethnique. En quinze jours à peine, les danses folkloriques qui faisaient l'ouverture de toutes les soirées du festival sont devenues l'incontournable distraction quotidienne du public. Dimanche soir, c'était au tour de la troupe nationale de danses traditionneles Chawa qui nous vient du Niger. La musique sur laquelle dansait la troupe était étonnement familière à tout le monde, vu qu'elle est très proche de la musique gnawie qui fait fureur chez nous. Après ce spectacle très convivial et rythmé, place au plus grand ambassadeur de la musique algérienne, Khaled Hadj Brahim. Ce concert était l'événement le plus attendu de cette grande manifestation, pour le king du raï, l'esplanade de Ryadh el Feth était pleine à craquer. Circuler sur l'esplanade, ce-soir là, tenait de la gageure. Tous les parkings formels et clandestins affichaient complets. Tous les espaces de l'esplanade étaient noirs de monde ! Il est sans conteste le roi de la chanson raï. Plusieurs générations de fans de tous âges confondus ont attendu plus de vingt minutes que l'on convie la star sur scène. Très à l'aise sur scène, Khaled débute son show par ses plus grands succès tels que Yamina, Abdelkader ya boualem, ou encore Trig el lycée. Ce flash back a projeté les fans de la première heure près de vingt ans en arrière. Ces tubes font danser tous les présents. Durant ce moment chargé de souvenirs, l'ombre du grand Safi Boutella, qui a composé les plus grands succès du King, planait sur la scène. La musique de Safi a été reproduite à l'identique par l'orchestre. Puis l'émotion gagnait l'esplanade lors des premières notes de Rouhi ya Wahran et Bakhta. L'incomparable voix de Khaled donnait la chair de poule. L'artiste faisait étalage de ses capacités et de son timbre vocal unique et déroutant. Puis Khaled Hadj Brahim entama un petit morceau un peu reggae tout en dansant sur scène, convoquant le style rasta et l'influence reggae et ragga qu'il libère parfois dans ces œuvres. Puis, c'était au tour de ses succès, plus ou moins récents tels que Sahra, ou le fruit de sa collaboration avec Jean-Jacques Goldman, en l'occurrence Aicha. Inutile de préciser que quelques milliers de personnes ont chanté en choeur ces tubes d'hier et d'aujourd'hui. En somme, Khaled Hadj Brahim a prouvé qu'il est aussi l'un des rares artistes nationaux aux côtés du grand absent Cheb Mami, et le guitariste Lotfi Attar à pouvoir remettre sur le tapis des succès qui datent de plus de vingt ans tout en subjugant son public. H. N. En quinze jours à peine, les danses folkloriques qui faisaient l'ouverture de toutes les soirées du festival sont devenues l'incontournable distraction quotidienne du public. Dimanche soir, c'était au tour de la troupe nationale de danses traditionneles Chawa qui nous vient du Niger. La musique sur laquelle dansait la troupe était étonnement familière à tout le monde, vu qu'elle est très proche de la musique gnawie qui fait fureur chez nous. Après ce spectacle très convivial et rythmé, place au plus grand ambassadeur de la musique algérienne, Khaled Hadj Brahim. Ce concert était l'événement le plus attendu de cette grande manifestation, pour le king du raï, l'esplanade de Ryadh el Feth était pleine à craquer. Circuler sur l'esplanade, ce-soir là, tenait de la gageure. Tous les parkings formels et clandestins affichaient complets. Tous les espaces de l'esplanade étaient noirs de monde ! Il est sans conteste le roi de la chanson raï. Plusieurs générations de fans de tous âges confondus ont attendu plus de vingt minutes que l'on convie la star sur scène. Très à l'aise sur scène, Khaled débute son show par ses plus grands succès tels que Yamina, Abdelkader ya boualem, ou encore Trig el lycée. Ce flash back a projeté les fans de la première heure près de vingt ans en arrière. Ces tubes font danser tous les présents. Durant ce moment chargé de souvenirs, l'ombre du grand Safi Boutella, qui a composé les plus grands succès du King, planait sur la scène. La musique de Safi a été reproduite à l'identique par l'orchestre. Puis l'émotion gagnait l'esplanade lors des premières notes de Rouhi ya Wahran et Bakhta. L'incomparable voix de Khaled donnait la chair de poule. L'artiste faisait étalage de ses capacités et de son timbre vocal unique et déroutant. Puis Khaled Hadj Brahim entama un petit morceau un peu reggae tout en dansant sur scène, convoquant le style rasta et l'influence reggae et ragga qu'il libère parfois dans ces œuvres. Puis, c'était au tour de ses succès, plus ou moins récents tels que Sahra, ou le fruit de sa collaboration avec Jean-Jacques Goldman, en l'occurrence Aicha. Inutile de préciser que quelques milliers de personnes ont chanté en choeur ces tubes d'hier et d'aujourd'hui. En somme, Khaled Hadj Brahim a prouvé qu'il est aussi l'un des rares artistes nationaux aux côtés du grand absent Cheb Mami, et le guitariste Lotfi Attar à pouvoir remettre sur le tapis des succès qui datent de plus de vingt ans tout en subjugant son public. H. N.