L'aviation saoudienne a poursuivi ses raids contre la rébellion zaïdite yéménite à la frontière avec le Yémen. Des avions de combat saoudiens ont effectué plusieurs sorties ces dernières 24 heures, prenant pour cible des positions rebelles à Jebel al-Doukhan, Jebel al-Doud, al-Sabkhayah et al-Ghaouia, des régions montagneuses à la frontière saoudo-yéménite. Ces opérations ont pour but de ratisser la zone frontalière d'où les rebelles chiites cherchent à s'infiltrer en territoire saoudien. Des renforts militaires saoudiens ont été acheminés ces deux derniers jours dans la région frontalière de Jizan. Les rebelles ont, de leur côté, revendiqué l'attaque d'une base militaire saoudienne à la frontière pour venger la mort de civils lors des bombardements. "Plus de huit jours après le début des bombardements et des tirs d'artillerie saoudiens sur le territoire yéménite (...) nous avons attaqué la base militaire d'Aïn Al-Harra avec des roquettes Katioucha et des incendies ont été aperçues dans ce camp", a affirmé la rébellion dans un communiqué. "Le régime saoudien doit revoir sa position belliqueuse à l'encontre du peuple yéménite qui refuse l'injustice", a-t-elle ajouté. L'Arabie saoudite est intervenue le 3 novembre dans la guerre en cours depuis le 11 août entre les rebelles zaïdites, une branche du chiisme, et l'armée yéménite, après la mort d'un de ses gardes-frontières, tué par des rebelles yéménites. L'armée yéménite a pour sa part intensifié samedi soir ses bombardements des positions rebelles dans le nord du Yémen, notamment dans la province de Saada, fief des rebelles et frontalière de l'Arabie saoudite, et à Harf Soufiane dans la province d'Amrane, plus au sud. "De violents affrontements ont opposé l'armée, soutenue par des hommes de tribus, à des rebelles près de la ville de Harf Soufiane (...) et à Al-Amchiya, plus au nord", a déclaré cette source militaire, précisant que cinq membres des tribus avaient été tués et sept blessés dans les combats. Ces affrontements ont eu lieu au lendemain de l'arrivée de renforts militaires à Harf Soufiane que les forces armées yéménites "cherchent à contrôler totalement et à nettoyer des poches des rebelles". Hier les rebelles avaient appelé la Ligue arabe à intervenir «pour enquêter sur le terrain» et arrêter «l'agression saoudienne» dont ils se disent victimes, assurant de nouveau n'entretenir aucun lien avec l'Iran. Mercredi, Sanaa avait accusé l'Iran d'«ingérence dans ses affaires internes». Cette accusation intervient après des déclarations le même jour du chef de la diplomatie iranienne Manouchahr Mouttaki, qui mettait en garde les pays de la région contre toute intervention étrangère, sans toutefois nommer l'Arabie saoudite. Le conflit au Yemen est récurrent depuis 2004. Il a fait des centaines de morts et de blessés et quelques 55.000 déplacés. L'aviation saoudienne a poursuivi ses raids contre la rébellion zaïdite yéménite à la frontière avec le Yémen. Des avions de combat saoudiens ont effectué plusieurs sorties ces dernières 24 heures, prenant pour cible des positions rebelles à Jebel al-Doukhan, Jebel al-Doud, al-Sabkhayah et al-Ghaouia, des régions montagneuses à la frontière saoudo-yéménite. Ces opérations ont pour but de ratisser la zone frontalière d'où les rebelles chiites cherchent à s'infiltrer en territoire saoudien. Des renforts militaires saoudiens ont été acheminés ces deux derniers jours dans la région frontalière de Jizan. Les rebelles ont, de leur côté, revendiqué l'attaque d'une base militaire saoudienne à la frontière pour venger la mort de civils lors des bombardements. "Plus de huit jours après le début des bombardements et des tirs d'artillerie saoudiens sur le territoire yéménite (...) nous avons attaqué la base militaire d'Aïn Al-Harra avec des roquettes Katioucha et des incendies ont été aperçues dans ce camp", a affirmé la rébellion dans un communiqué. "Le régime saoudien doit revoir sa position belliqueuse à l'encontre du peuple yéménite qui refuse l'injustice", a-t-elle ajouté. L'Arabie saoudite est intervenue le 3 novembre dans la guerre en cours depuis le 11 août entre les rebelles zaïdites, une branche du chiisme, et l'armée yéménite, après la mort d'un de ses gardes-frontières, tué par des rebelles yéménites. L'armée yéménite a pour sa part intensifié samedi soir ses bombardements des positions rebelles dans le nord du Yémen, notamment dans la province de Saada, fief des rebelles et frontalière de l'Arabie saoudite, et à Harf Soufiane dans la province d'Amrane, plus au sud. "De violents affrontements ont opposé l'armée, soutenue par des hommes de tribus, à des rebelles près de la ville de Harf Soufiane (...) et à Al-Amchiya, plus au nord", a déclaré cette source militaire, précisant que cinq membres des tribus avaient été tués et sept blessés dans les combats. Ces affrontements ont eu lieu au lendemain de l'arrivée de renforts militaires à Harf Soufiane que les forces armées yéménites "cherchent à contrôler totalement et à nettoyer des poches des rebelles". Hier les rebelles avaient appelé la Ligue arabe à intervenir «pour enquêter sur le terrain» et arrêter «l'agression saoudienne» dont ils se disent victimes, assurant de nouveau n'entretenir aucun lien avec l'Iran. Mercredi, Sanaa avait accusé l'Iran d'«ingérence dans ses affaires internes». Cette accusation intervient après des déclarations le même jour du chef de la diplomatie iranienne Manouchahr Mouttaki, qui mettait en garde les pays de la région contre toute intervention étrangère, sans toutefois nommer l'Arabie saoudite. Le conflit au Yemen est récurrent depuis 2004. Il a fait des centaines de morts et de blessés et quelques 55.000 déplacés.