Les pays de l'Union européenne (UE), ont permis, hier, à la Turquie de réaliser un petit pas supplémentaire en vue de son éventuelle adhésion au bloc, en acceptant l'ouverture d'un nouveau domaine de négociations avec Ankara. Réunis à Bruxelles, les représentants des 27 pays de l'UE ont décidé d'ouvrir un douzième "chapitre" thématique sur la liste des 35 qui jalonnent les laborieux pourparlers d'adhésion engagés en octobre 2005 avec la Turquie. Ce nouveau porte sur les questions d'environnement. Cette décision attendue, a été prise en présence du ministre turc des Affaires européennes Egemen Bagis et peu avant la fin de la présidence suédoise de l'UE. Il s'agissait d'un objectif affiché de Stockholm, qui milite pour l'adhésion à terme de la Turquie. Les négociations d'adhésion passent par l'ouverture de "chapitres", puis par leur clôture. Ce processus vise à s'assurer qu'un pays candidat s'adapte à la législation européenne dans des domaines allant de l'Etat de droit à la vie des entreprises en passant par les normes environnementales. Le progrès enregistré, hier, reste toutefois timide pour la Turquie, qui fait part de plus en plus ouvertement de sa frustration face à la lenteur des négociations. Et l'horizon reste bouché pour ce pays, en raison de la lenteur des réformes en Turquie mais aussi de l'opposition de certains pays à son entrée, comme la France, l'Autriche, et dans une moindre mesure l'Allemagne, qui proposent à Ankara, en lieu et place d'une adhésion, un "partenariat privilégié" avec l'UE. Le président français Nicolas Sarkozy s'oppose à l'ouverture de cinq chapitres considérés comme préjugeant l'issue de la négociation. En outre, en raison du refus persistant d'Ankara d'ouvrir ses ports et aéroports aux Chypriotes grecs en dépit de l'adhésion de Chypre à l'UE en 2004, l'UE bloque depuis 2006 huit chapitres de négociation. Et les Chypriotes grecs ont récemment menacé de poser de nouvelles conditions sur cinq chapitres non encore ouverts. Les pays de l'Union européenne (UE), ont permis, hier, à la Turquie de réaliser un petit pas supplémentaire en vue de son éventuelle adhésion au bloc, en acceptant l'ouverture d'un nouveau domaine de négociations avec Ankara. Réunis à Bruxelles, les représentants des 27 pays de l'UE ont décidé d'ouvrir un douzième "chapitre" thématique sur la liste des 35 qui jalonnent les laborieux pourparlers d'adhésion engagés en octobre 2005 avec la Turquie. Ce nouveau porte sur les questions d'environnement. Cette décision attendue, a été prise en présence du ministre turc des Affaires européennes Egemen Bagis et peu avant la fin de la présidence suédoise de l'UE. Il s'agissait d'un objectif affiché de Stockholm, qui milite pour l'adhésion à terme de la Turquie. Les négociations d'adhésion passent par l'ouverture de "chapitres", puis par leur clôture. Ce processus vise à s'assurer qu'un pays candidat s'adapte à la législation européenne dans des domaines allant de l'Etat de droit à la vie des entreprises en passant par les normes environnementales. Le progrès enregistré, hier, reste toutefois timide pour la Turquie, qui fait part de plus en plus ouvertement de sa frustration face à la lenteur des négociations. Et l'horizon reste bouché pour ce pays, en raison de la lenteur des réformes en Turquie mais aussi de l'opposition de certains pays à son entrée, comme la France, l'Autriche, et dans une moindre mesure l'Allemagne, qui proposent à Ankara, en lieu et place d'une adhésion, un "partenariat privilégié" avec l'UE. Le président français Nicolas Sarkozy s'oppose à l'ouverture de cinq chapitres considérés comme préjugeant l'issue de la négociation. En outre, en raison du refus persistant d'Ankara d'ouvrir ses ports et aéroports aux Chypriotes grecs en dépit de l'adhésion de Chypre à l'UE en 2004, l'UE bloque depuis 2006 huit chapitres de négociation. Et les Chypriotes grecs ont récemment menacé de poser de nouvelles conditions sur cinq chapitres non encore ouverts.