Où êtes vous, courtisans de la misère populaire, discoureurs et diseurs de bonnes paroles, et vous camelots, vendeurs de promesses qui ne sont jamais tenues, illusionnistes fabricants de miracles. Ou sont ceux qui le temps d'une campagne électorale, usent de la langue de bois et du verbe trompeur pour accéder à des positions de confort et à des situations sociales non conçues ni pour les profiteurs, ni pour ceux qui ne maîtrisent que la langue fourchue pour débiter le mensonge, la tricherie et la ruse en bouquet artificiel pour abuser de la confiance des contribuables, en ânonnant épisodiquement des termes hypocrites a relent spirituel tout le temps sournois. Où sont-ils nos moderno-chouracrates, que disent les démocrates qui chahutent pour ne rien dire, sinon pour médire, ou alors sans honte pour se contredire et enfin pour interdire aux autres, de dire ce qui devrait être dit. Et ces choucroutocrates traîtres, aux mains malhonnêtement baladeuses et aux cœurs ailleurs. Où donc sont passés ces copieurs d'idées importées, que font-ils les donneurs de leçons en matière de promotion et de défense des droits de la personne humaine et des libertés fondamentales qui ignorent l'essentiel, que les Droits de l'Homme ont leurs exigences, et que la plus importante d'entre les plus engageantes, c'est être d'abord une femme ou un homme Droit, vertueux et humain sans quoi ce ne sera que mensonges, platitudes et vanités. Quant à vous Anciens Combattants, Moudjahidines, -je ne parle ici des D.A.F, les déserteurs ces combattants de la vingt-cinquième heure, ou de ceux qui faussement le sont devenus, ce serait leur accorder l'honneur et l'importance qu'ils ne méritent guère -. J'apologue ceux qui furent des Héros, vous qui aviez fait la guerre contre l'injustice colonialiste, ses affres et ses méfaits, de vous qui aviez de vos mains nues, enterré vos compagnons de combat tombés aux Champs d'Honneur sous l'air de Kassamen. Ce qui vous est demandé, c'est que vous honoriez votre parole, Vouliez-vous, alors que nous avions besoin de vous, ne pas respecter votre serment ? Alors dites le, quel genre d'hommes êtes vous ? L'Hymne national aurait il perdu sa signification, sa superbe, sa signification, le sens de sa portée et avec le Serment prêté ? Faut-il conclure que chez vous le patriotisme n'est qu'une forme avancée d'une ruse de plus, que vous jetez en pâturage aux sous citoyens que nous sommes? Ce serait la, une frustration de plus, résultant de la passivité chez les uns, quand ce n'est pas de l'aventurisme politico démagogue, ou alors s'agirait il tout simplement de l'affairisme parasitaire, devenu la préoccupation première et essentielle chez d'autres. Convenez que ce grignotage de l'Honneur national, que cet effritement de la Grandeur historique et de l'héroïque passé révolutionnaire, est a plus d'un titre regrettables, et qu'il devrait vous empêché de dormir. En plus qu'il ne faut surtout pas oublier la fidélité au serment prêté, et le Sens du Devoir de mémoire, auquel vous êtes moralement tenus. Ce qui vous est demandé aujourd'hui, c'est de nous dire si vous aviez combattu le colonialisme le plus barbare, pour finir par vous taire lorsque vos concitoyens sont victimes d'exclusion et de hogra, alors qu'un million et demi million des meilleurs filles et fils de l'Algérie combattante, se sont sacrifiés pour nul ne soit humilié, ou livré à l'injustice et l'arbitraire. Lectures: