«J'ai un ami, qui est toujours ministre et en poste très important au gouvernement ; lorsque nous parlions de la corruption qui existe au plus haut niveau de l'Etat, il me disait qu'il ne faudrait pas non plus oublier de parler et de mettre un terme à la corruption et à la dilapidation en dessous (les communes), qui se font à coups de centaines, voire de milliards qui partent.» A ce sujet, il préconise et insiste sur la nécessité d'élaborer un texte de loi plus sévère lorsqu'il s'agit «d'élus fraudeurs et dilapidateurs». Toujours au sujet de la corruption, il qualifie certains élus de «bandes de voyous, d'affairistes, de lobbies qui font gérer les communes ; c'est à cette réalité qu'il faut faire face et la corruption doit être déracinée coûte que coûte». Propos tenus lors d'un meeting populaire entrant dans le cadre de la campagne électorale à Oran, le 11 novembre 2007, par Ahmed Ouyahia, secrétaire général du parti du Rassemblement national démocratique (RND) et ancien chef de gouvernement à l'époque (Le Soir d'Algérie du 12 novembre 2007).