Les citoyens des agglomérations secondaires de la commune de Cherchell manifestent quelquefois violemment leur mécontentement «face au refus des transporteurs à destination d'Alger de marquer des arrêts réglementaires pour les travailleurs et les voyageurs en partance vers Alger et Bou Ismaïl», nous indique un résident de «Cochard». Ces citoyens précisent que «plusieurs autobus à destination d'Alger, Tipasa et Bou Ismaïl, «grillent» les arrêts réglementaires situés sur la route nationale N°42, en préférant emprunter la voie express, bien que tous les autobus n'ont pas le droit de circuler sur la voie express, mais de passer obligatoirement par les arrêts de la RN11, où se situent les agglomérations de Bordj-el-Ghoula, Oued El-Bellah, el Hamdania, Cartero, Cochard et Sidi Moussa». Selon, un autre habitant de Bordj-el-Ghoula, «ce mépris est motivé par l'appât du gain de ces transporteurs, qui exigent des voyageurs de ne pas acheter des tickets pour les petits trajets. Ainsi, tous les usagers se dirigeant vers Tipasa et ses banlieues, étudiants, professeurs, ouvriers et autres, doivent donc payer le billet Cherchell-Bou Ismaïl-Alger.» Un ancien propriétaire de bus en retraite, justifie cette décision des transporteurs par le fait, que «la route nationale N°11, est parsemée de «dos-d'âne», de gros ralentisseurs placés anarchiquement. Ils retardent les horaires d'arrivée à Alger et Bou Ismaïl ; or sur la voie rapide, ce type d'obstacles est inexistant». Un élu d'une commune concernée par le tronçon Cherchell-Sidi Moussa, interpelé à ce propos, nous fait part de l'incapacité de la commune de mettre le holà à l'anarchie des «dos d'âne», quelquefois encouragés par la complicité de certains élus. Houari Larbi
