La secrétaire générale du Parti des travailleurs accuse le gouvernement de «n'avoir pas mis les moyens pour faire face à la quatrième vague de la Covid-19 qui était «pourtant prévisible», dit-elle. M. Kebci-Alger (Le Soir)- Sévère réquisitoire que celui que dresse la secrétaire générale du Parti des travailleurs à l'encontre du gouvernement, notamment en ce qui concerne la situation sanitaire induite ces jours-ci par la quatrième vague de la pandémie de la Covid-19. Louisa Hanoune qui intervenait, hier en milieu de matinée à l'occasion de la tenue de la toute première réunion du bureau politique du parti cette année, soutient que «l'explosion prévisible de la Covid-19 intervient sans qu'une fois de plus soient réunies les conditions par le gouvernement au niveau des hôpitaux déjà saturés, pour y faire face». Et de relever que les personnels de santé «ne bénéficient toujours pas de la protection nécessaire alors que la prime Covid n'est toujours pas versée à l'ensemble des employés provoquant la colère de tous ceux, majoritaires, qui en sont exclus», citant l'exemple de l'hôpital Mustapha, à Alger. Une situation «déjà très dangereuse aggravée par la pénurie de médicaments y compris ceux prescrits pour le Covid au niveau de la PCH (Pharmacie centrale des hôpitaux), et donc des hôpitaux et des officines». Et à la patronne du PT de faire porter au gouvernement «l'entière responsabilité des conséquences meurtrières de sa décision de réduire à la hussarde la facture de l'importation des médicaments». Tout en rappelant qu'il incombe à l'état de mobiliser tous les moyens humains et matériels pour faire face à l'explosion de Covid, Hanoune dit apporter son «soutien aux personnels de santé qui combattent avec abnégation et au péril de leurs vies, le virus et dénonce le traitement humiliant et parfois dégradant réservé dans différents hôpitaux, aux professeurs de médecine ex-chefs de service dont la longue et riche expérience est si précieuse en ces temps de pandémie en matière de formation, d'encadrement et de soins...». La première responsable du PT, qui soupçonne le gouvernement d'aller vers la «liquidation de la gratuité des soins, un acquis essentiel de l'indépendance nationale», accuse l'équipe que pilote le Premier ministre et ministre des Finances, de recourir aux «mesures coercitives qui consacrent des atteintes supplémentaires aux libertés individuelles et collectives, rejetées dans la plupart des pays, à l'instar de l'instauration du pass sanitaire ou de la fermeture d'écoles, plongeant les parents dans le désarroi». M. K.