Le parti du Front de libération nationale, le Rassemblement national démocratique et le Front el Moustakbal ont convenu d'une alliance stratégique au niveau d'une cinquantaine de wilayas, à l'occasion du scrutin du 5 février prochain portant renouvellement à mi-mandat des membres du Conseil de la Nation. M. Kebci-Alger (Le Soir)- C'est la course contre la montre chez les partis prenant part aux élections du 5 février prochain portant sur le renouvellement à mi-mandat des membres du Conseil de la Nation dans l'objectif de sceller des alliances. Des alliances purement locales sont en cours de concrétisation chez le parti du Front de libération nationale, le Rassemblement national démocratique et le Front el Moustakbal. Ceci faute d'un accord global de dimension nationale en raison des «spécificités» de chaque wilaya, avance-t-on. Ajoutez à cela le facteur argent avec tout ce que cela charrie comme pouvoir d'influence sur les grands électeurs que sont les membres des assemblées locales (Assemblées populaires des communes et ceux des Assemblées populaires des wilayas). Il y a également un autre paramètre et pas des moindres qui a de tout temps régulé ou presque les scrutins dans nombre de wilayas : le tribalisme. Ceci dit, l'on a appris d'une source proche du vieux Front que le parti a conclu une alliance avec les autres partis, le RND et le front el Moustakbal, notamment. Cette entente consiste à ce que deux de ces partis renoncent à présenter des candidatures avec consigne de reporter les voix de leurs élus locaux sur le candidat de l'autre parti de ce triumvirat. Une démarche qui tient compte, selon toujours notre source, du poids de chacun des trois partis au niveau de chacune de ces wilayas. Elle serait même élargie à d'autres partis comme le mouvement el Binaa, voire même le Mouvement de la société pour la paix dans d'autres wilayas. Agissant en solo, le Front des forces socialistes, qui sera présent dans cinq wilayas seulement, se concentre sur les deux seules circonscriptions électorales, Tizi-Ouzou et Béjaïa, où il escompte gagner et, ainsi, sauvegarder les deux sièges en jeu et préserver sa présence au niveau de la Chambre haute du Parlement où il compte 4 sièges. Ainsi, il s'est attelé à mobiliser ses élus locaux au niveau de ces deux wilayas en programmant, hier vendredi et aujourd'hui samedi, des rencontres zonales. Ainsi, pas moins de trois conclaves sont prévus à Tizi-Ouzou pour les élus des daïras de Draâ-Ben-Khedda, Ouaguenoun, Tizi-Rached, Larbaâ-Nath-Irathène, At Douala, Makouda, Tigzirt, et à At Yanni à Azazga pour les élus locaux des daïras d'Azazga, Bouzeguene, Azeffoun, Mekla, Iferhounene et Aïn-el Hammam et à Boghni pour les élus locaux des daïras de Tizi Ghennif, Draâ-el Mizan, Ouadhias, Boghni, Ouacif et Maâtkas. Une wilaya de Tizi-Ouzou où le premier secrétaire national du vieux Front de l'opposition et P/APW se présente alors qu'à Béjaïa, c'est un membre du secrétariat national et P/APW, Mehenna Haddadou qui est candidate. Deux candidatures qui constituent les deux seules chances pour le FFS lors de ce scrutin à l'occasion duquel 27 151 grands électeurs parmi les membres des APC et des APW sont attendus pour choisir, le 5 février prochain, les 86 sièges en jeu au niveau de la Chambre haute du Parlement. M. K.