Chers coll�gues, Je voudrais tout d'abord vous remercier infiniment pour votre soutien et la confiance que vous avez tenu � exprimer � votre syndicat en participant fortement aux �lections du 13 juin 2012 et en votant massivement pour ma modeste candidature. Vous avez effectu� ce choix libre et souverain parce que vous saviez sans doute que, malgr� les tentatives ignobles de certains de me d�nigrer, je suis propre et honn�te car je n'ai pas vol� de deniers ni de biens publics, ni priv�s d'ailleurs. Mon seul tort �tait certainement d'avoir eu le courage d'exprimer, conform�ment � la Constitution de notre pays, des opinions, des convictions personnelles, en tant que citoyen jaloux et pr�occup� par l'avenir de notre pays, qui n'offre aucune visibilit� sur les plans politique, diplomatique, �conomique et social et qui subit une gouvernance probl�matique, qui met en p�ril l'avenir de notre pays et celui de nos enfants. Comme l'a dit mon avocate � M. le DGR, qui pr�sidait le conseil de discipline, si une personne quelconque, quelle que soit sa position, s'�tait sentie diffam�e par mon article, il est de son droit absolu de m'ester en justice et non pas de transformer la commission paritaire, qui est un simple m�canisme de suivi des carri�res des fonctionnaires, dont la seule vocation est de se prononcer sur les actes accomplis par le fonctionnaire �s qualit�s, dans le cadre des dossiers qu'il g�re �s qualit�s et sur son lieu de travail. Malheureusement, la rancune et la haine rendent aveugle et font commettre � ceux qu'elles guident les pires erreurs. Ceux qui cherchent � faire taire le citoyen en s'attaquent au fonctionnaire se trompent lourdement d'�poque et de pays. Je le dis devant vous tous et toutes : je n'en veux pas � nos coll�gues Messieurs S� et B�, qui repr�sentaient les fonctionnaires au conseil de discipline ni d'ailleurs � ceux qui repr�sentaient l'administration, messieurs L� et L� d'avoir approuv� un verdict visiblement concoct� ailleurs car ils ont eu peur pour le pain de leurs enfants et leur carri�re. Des magistrats, qui jouissent de l'immunit�, ont eu, en 2005, selon l'un d'eux, peur de perdre le bifteck de leurs enfants et ont pratiqu� la fameuse justice de nuit pour chasser Benflis du secr�tariat g�n�ral du FLN, au profit de M. Belkhadem. Mais je d�plore vivement l'hyst�rie et la bassesse des arguments avanc�s par M. L�, qui �tait excit�, nerveux, agressif et acharn� contre moi et mon avocate, Me Benchalal, pour d�fendre l'ind�fendable et justifier l'injustifiable, c'est-�-dire le scandale, la mascarade, le simulacre de proc�s d'opinion du 14 juin 2012, qui va ternir consid�rablement la r�putation et l'image de notre minist�re. Il aurait pu tout simplement se contenter d'annoncer le verdict inf�me qui lui a �t� dict� sans verser dans le z�le et la surench�re. Tout ce qui est excessif devient insignifiant et ridicule. Ce que je vous dis l�, je l'ai dit � M. L� devant nos coll�gues et mon avocate, qui �tait r�vuls�e par sa m�chancet� et sa hargne gratuites. En jouant au �bourourou�, il voulait peut-�tre nous effrayer. Des coll�gues, plus royalistes que le roi, m'ont dit : �Pourquoi tu as �crit dans ton article que les �tab djnenhoum� ont �chou� ?� Je leur ai r�pondu que je n'ai fait que reprendre leurs propres d�clarations dans lesquelles ils ont eu l�honn�tet� de reconna�tre, � plusieurs reprises, qu'ils ont �chou�. Qu'Allah nous garde des valets, quant aux ma�tres nous nous en chargeons. Je leur ai dit, si vous consid�rez que les millions de ch�meurs, harragas, immol�s, pendus, d�linquants, victimes de l'illettrisme, de la drogue et de la corruption, qui minent la soci�t� alg�rienne, en g�n�ral et notre jeunesse en particulier, constituent des motifs de fiert�, je serais alors pr�t � pr�senter mes excuses � tous ceux et celles qui se seraient sentis bafou�s ou diffam�s par mon article. Convaincu que de la contradiction et de la critique constructives et d�sint�ress�es jaillit la lumi�re, je con�ois mes contributions comme un apport positif � ceux � qui elles sont adress�es. Si leurs destinataires ont assez de lucidit� et de hauteur de vue pour comprendre cela, ils pourraient en tirer profit de plusieurs mani�res, si par contre, ils sont intol�rants, arrogants ou les otages de leurs entourages qui les influencent n�gativement pour d�fendre leurs int�r�ts �troits, ce sont leurs adversaires qui en profitent. Enfin, pour terminer, je voudrais vous dire qu'en ces temps de d�rives diverses, je suis fier d��tre du bon c�t� de la barri�re, c'est-�-dire � vos c�t�s et non pas membre d'une association de malfaiteurs et de malfaisants. Ensemble, nous pouvons secouer les c�urs ass�ch�s par la cupidit�, les consciences enlis�es dans leurs ego, pour ne pas dire mortes, et r�duire le champ de la b�tise qui s'est beaucoup agrandi dans notre pays, en g�n�ral et au MAE, en particulier. Convaincu que l'avenir n'appartient qu'� Dieu, je vous dis �� la prochaine inch�Allah�. Encore une fois, merci beaucoup pour votre soutien fraternel.