Le premier candidat � la pr�sidentielle de 2014 s�est manifest�. Ahmed Benbitour fait part de son intention de se pr�senter �m�me si Bouteflika� briguait un quatri�me mandat. Nawal Im�s- Alger (Le Soir) - L�ancien chef du gouvernement annonce pr�matur�ment son intention d��tre candidat. A partir de Constantine, o� il �tait l�h�te d�un forum m�diatique, Ahmed Benbitour explique avoir pris cette d�cision pour r�pondre � un devoir national. Il se sent, dit-il, �responsable � et pr�t � assumer cette responsabilit�. Maintiendrait-il sa d�cision m�me si Bouteflika faisait part de son intention de briguer un quatri�me mandat ? Oui, r�pond-il expliquant que �la situation a chang�. Ahmed Benbitour avoue n�anmoins qu�il ne reviendra sur sa d�cision que dans un seul cas : s�il constate la candidature d�une personne apte et qui puisse faire consensus. �Cette �lection sera une occasion pour concr�tiser un changement r�el � tous les niveaux. Ce changement ne viendra jamais du syst�me mais pacifiquement gr�ce aux citoyens. Ce ne sont pas les noms des candidats qui comptent le plus, mais le programme de chacun, et si nous aurons des garanties que des personnes honn�tes se pr�senteront, il sera clair que nous allons les soutenir. Nous avons les comp�tences et les moyens, ce qu�il faudrait avoir, c�est une vision pour faire sortir le pays de la crise�, dit-il. Le d�sormais candidat Benbitour parle d�un programme d�j� ficel� intitul� �l�Alg�rie de la paix, de la justice et de la prosp�rit� �. Il s�articule autour de sept axes et est r�alisable en cinq ann�es. Benbitour compte concr�tiser la refonte de l�Etat, la r�forme de l�administration, la r�forme de la justice, la modernisation de l�institution militaire, la reconstruction de l��cole, de l��conomie et la r�habilitation des comp�tences, ainsi que la lutte contre la corruption. A ceux qui affirment que les technocrates ne peuvent pas pr�tendre � la gestion politique, Benbitour r�pond que cette th�se n�est pas juste. Les dirigeants, dit-il, doivent ma�triser tous les aspects de la gestion. Benbitour porte un regard tr�s critique sur la classe politique. Il s��tonne que des partis politiques agr��s tout juste avant les �lections puissent prendre part � des �ch�ances �lectorales. La solution ? Une coalition politique. L�ancien chef du gouvernement avait multipli� les initiatives de sortie de crise.