L�Union g�n�rale des commer�ants et artisans alg�riens (UGCAA) parle d�un d�ficit de 500 march�s de d�tail et de proximit� et de 10 march�s de gros sur le territoire national. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Selon M. Boulenouar, porte-parole de l�UGCAA, qui intervenait, hier, lors d�une conf�rence de presse, une �tude de l�Union confirme un important d�ficit en march�s de d�tail et de gros. Cette situation, selon M. Belouar, perturbe l�activit� commerciale et influe sur les produits disponibles et leurs prix. L�UGCAA r�v�le aussi que 50 � 60% des produits de consommation passent par l�informel complet et partiel. Soit des transactions commerciales sans factures et sans contr�le. Les produits concern�s vont de la pi�ce d�tach�e aux produits alimentaires en passant par le pr�t-�-porter. �Cette situation a cr�� l�anarchie et d�stabilis� l�activit� commerciale. En d�pit de nos maints appels, les autorit�s concern�es ont laiss� les choses en l��tat�, a d�clar� M. Boulenouar. Ce dernier d�noncera aussi la mauvaise gestion des march�s par les APC. Situation qui a abouti � l�anarchie dans les activit�s commerciales ainsi qu�� une mauvaise hygi�ne au niveau des structures, explique l�intervenant, mettant aussi l�accent sur le fait que les cahiers des charges ne sont pas appliqu�s. Pour l�UGCAA aussi, l�important retard dans le lancement de l�activit� du Conseil de la concurrence, apr�s son installation il y a de cela deux mois, p�nalise les professionnels. �Nous attendons ses r�sultats depuis un moment d�j�, et depuis qu�il est install�, le Conseil de la concurrence n�a m�me pas donn� un constat de la situation sur le terrain et des statistiques.� M. Boulenouar s�interrogera aussi sur le r�seau national de distribution qui devait �tre concr�tis� dans le cadre du programme 2010-2014. Pour l�intervenant, pr�s de 80% du r�seau n�a pas �t� r�alis� en raison notamment de l�absence de coordination entre les secteurs minist�riels concern�s. Il s�agit notamment des finances, du commerce, de l�agriculture, de l�int�rieur et de l�industrie. �Les APC aussi ne jouent pas leur r�le �conomique. Si la situation demeure en l��tat, le programme ne sera pas concr�tis�, soulignera M. Boulenouar. Il attirera aussi l�attention sur la non-implication des banques pour le financement des march�s. Pour l�intervenant aussi, les chambres de commerce ne jouent pas leur r�le sur le terrain.