Une foule des grands jours a afflué vendredi en fin d'après-midi à l'Opow «Kaïd Ahmed» de Tiaret pour assister aux deux rencontres de football organisées au titre du jubilé des frères Braïk «Banus» de la JSM Tiaret. Cette manifestation sportive a permis à Benaïssa, Mohamed, Kadi et Zouheir de rompre avec l'anonymat du moins pour les nouvelles générations qui ne connaissent pratiquement rien sur les frères «Banus» dont l'aîné s'est réjoui d'endosser le maillot bleu-blanc à l'orée des années 1960 pour être suivi par son frère cadet Mohamed en 1967. Une aventure qui incitera les deux autres Kadi et plus tard Zouheir de se mettre de la partie pour instaurer la dynastie des «Banus». Aussi, de par la valorisation des anciennes gloires du club du Sersou, cet événement se veut aussi un biais certain pour extirper la population d'une monotonie suffocante à plus d'un titre. Ainsi, après quatre jours interrompus passés dans une ambiance colorée où ni les hennissements du cheval ni les coups de carabine n'ont cessé de retentir, les familles tiaréties se sont offert de véritables moments de plaisir et de détente en contemplant de près les Fergani, Belloumi, Cerbah, Laroum, Menad, Drid, Zorgane, Adjissa et autres figures emblématiques du sport roi. La fête a été également marquée par la présence de personnalités de renom dans le monde du football comme Mohamed Hansal, Zekri... Pour ce qui est des deux matchs programmés pour la circonstance et auxquels ont pris part les vétérans de la JSMT dont Braïk Kadi et Zouheir, la sélection de l'ouest des Belkhatouat, Menni, ou la légendaire équipe de 1982, le moins que l'on puisse dire, c'est que le spectacle était des plus grandioses. Certains joueurs, qui continuent à maintenir leur forme malgré l'âge, ont su grâce à leurs réflexes démontrer que la technique est impérissable... Que ce soit dans les gradins ou sur la pelouse, l'ambiance était on ne peut plus exaltante, le tout au rythme d'incessants applaudissements ornés de coups de feu d'artifices et agrémentés de chants folkloriques. Tiaret, qui avait rendu hommage l'an dernier au duo Zaoui-Oulbachir, vient encore une fois de renouer avec la tradition en pensant à d'autres de ses enfants et la liste est indubitablement loin d'être clôturée tant que nombreux sont ceux qui méritent de tels égards surtout que la JSMT, pour ne citer que l'exemple du foot, a aussi enfanté les Tahar, Souidi, Nouar, Maïdi... Il faut avouer que le wali Mohamed Bousmaha, qui a assisté à la cérémonie d'ouverture du jubilé, a mis le paquet pour que la fête ait lieu en couvrant tous les frais de la manifestation, un geste que l'association des anciens joueurs de la JSMT et les frères Banus ont apprécié avec beaucoup de reconnaissance et de gratitude.