"Un lyc�e pour notre commune est primordial", s'est exprim� au Soir d'Alg�rie M. Mohamed Hemmar, administrateur de l'APC de Tirmitine, en relevant �l'importance du nombre d'�l�ves et d'�tudiants de la r�gion suivant leurs �tudes � Tizi-Ouzou ou � Dra� Ben Khedda", respectivement chefs-lieux de wilaya et de da�ra dont rel�ve la commune de Tirmitine. Salah Mohand-Sa�d Tizi-Ouzou (Le Soir) Abritant une population de plus de 20.000 �mes r�parties sur 33 villages et hameaux – elle comptait officiellement 18.143 �mes au recensement de la population et de l'habitat de 1998 – Tirmitine, avec ses 32 km2 de superficie (arboricole et agricole en majorit�), est l'une des plus pauvres communes de la wilaya de Tizi- Ouzou en mati�re de d�veloppement �conomique, estiment les d�l�gu�s de ces comit�s de villages. Pour pr�cision, faut-il le rappeler, du fait qu'il n'y a pas eu d'�lections locales le 10 octobre 2002 pour �lire un P/APC, la collectivit� est, depuis, g�r�e par un administrateur en la personne de M. Hemmar Mohamed dit "Youcef", second� par un secr�taire g�n�ral, M. Laldji Mohamed. En ayant r�ciproquement une attentive �coute aux propositions aussi bien des gestionnaires de l'APC, comme des comit�s de villages, une entente semble r�gner harmonieusement dans la commune, au grand bien de la collectivit�. "Les projets de d�veloppement dont cette commune a b�n�fici�s, depuis l'ind�pendance nationale, peuvent se compter sur les doigts d'une seule main", pr�cisent nos interlocuteurs. "Pour une fois un projet de lyc�e de type "800/300 R" (800 places) lui est accord� par l'Etat, et voil� qu'un citoyen s'y oppose, seul, arguant de l'appartenance � ses ascendants du site d'implantation, pourtant choisi par la majorit� des comit�s de villages", ont-ils ajout�. Dans ce contexte, les services de l'APC d�tiennent un �crit de l'Inspection des domaines de Dra� Ben Khedda o� il est soulign� que le terrain en question "a �t� frapp� d'une mesure de mise sous protection de l'Etat, en vertu du d�cret n� 163168 du 9 mai 1963 (...)". Pour l'administrateur de l'APC "il est inadmissible de laisser partir entre nos mains un aussi important projet, � savoir un lyc�e pour nos enfants, d'autant que la population scolaris�e ne cesse de prendre des dimensions, alors que les moyens dont nous disposons pour r�pondre � ses besoins, notamment le transport, sont tr�s en de�� de la demande". L'APC, qui ne compte que trois bus (un "100-V8" et deux minibus "49-V-8") est contrainte de louer un autre autocar 100-V8 pour transporter le pus grand nombre possible de lyc�ens et coll�giens. Malgr� cette location, elle n'arrive � transporter qu'un peu plus de 300 �l�ves ; or la population scolaris�e hors de la commune s'�l�ve � plus de 500 adolescents, les jeunes stagiaires au sein de centres de formation professionnelle � Dra� Ben Khedda et � Tizi-Ouzou sont non compris dans le compte. Ces moyens sont tellement infimes que les �l�ves d'un nombre de villages (Herouka, Bouarous et Tighilt N'Trahi), scolaris�s � Tizi-Ouzou ou � Dra� Ben Khedda, ne sont pas pris en charge. Leurs parents sont oblig�s ainsi � d�bourser chaque matin pour chaque �l�ve, au moins 40 DA pour les uns, 50 DA pour d'autres, rien que pour les frais de transport (20 DA/place aller pour l'une ou l'autre destination, 25 DA/place pour les villages un peu plus �loign�s de ces cit�s urbaines, soit 10 � 15 km). Il y a quelques jours, rappelle- t-on, une majorit� de comit�s de villages de Tirmitine a sign� et rendu publique une d�claration, dont Le Soir d'Alg�rie d�tient une copie, dans laquelle il est relev� que cette collectivit� "est l'une des plus arri�r�es �conomiquement et socialement" sur les 67 qui font la wilaya de Tizi-Ouzou, d�non�ant par la m�me "les forces occultes et r�trogrades dans la localit� qui tentent d'obtenir la d�localisation du projet de r�alisation de lyc�e � Tirmitine au profit d'une autre commune (...)". Or, la commune de Tirmitine, estime M. Hemmar, m�rite non seulement un lyc�e, mais encore un d�veloppement plus �toff�. Dans ce contexte, il "demande instamment � l'Etat, au nom de nos comit�s de villages, � nous aider pour la concr�tisation de ce projet vital pour nos enfants. De leur c�t�, les d�l�gu�s de ces comit�s sont pr�ts � engager, avec et au nom de leurs villageois, tous les moyens n�cessaires dont ils disposent pour cette r�alisation.