Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
APRES UN AN DE BATAILLE DE SITE C'est la France qui accueillera le plus grand r�acteur exp�rimental du monde "ITER"
De notre bureau de Paris, K. Baba-Ahmed
C'est finalement � Cadarache, dans le sud de la France (Bouches-du-Rh�ne) et non au Japon que le r�acteur exp�rimental de fusion nucl�aire ITER sera implant�. La d�cision est tomb�e mardi matin, officialis�e par les membres du consortium parties de ce projet : l'Union europ�enne, le Japon, les Etats-Unis, la Russie, la Cor�e du Sud et la Chine. L'implantation en France �tait soutenue par l'Union europ�enne, la Russie et la Chine. A l'annonce de la d�cision hier, le pr�sident fran�ais qui a engag� la France pendant plus de deux ans dans cette n�gociation s'est f�licit� dans un communiqu� de cette d�cision. Pour le pr�sident fran�ais, qui se d�placera sur le site du futur r�acteur d�s jeudi, "la communaut� internationale va maintenant relever un d�fi scientifique et technologique sans pr�c�dent, qui ouvre de grands espoirs pour fournir � l'humanit� une �nergie sans impact sur le climat et quasiment in�puisable". Le r�acteur de fusion nucl�aire ITER constitue une solution de rechange � la fission nucl�aire utilis�e par les centrales nucl�aires actuelles. Le projet ITER vise � cr�er, par la fusion nucl�aire contr�l�e, une source d'�nergie aussi �conomique et in�puisable que l'�nergie solaire, en utilisant l'eau de mer comme combustible. L'on n'est pas encore � ce stade, m�me si depuis trente ans les recherches sont engag�es dans ce sens. Le projet ITER devra pr�cis�ment poursuivre ces recherches pour la ma�trise de cette technologie de fusion les noyaux de deux atomes qui se fondent pour d�gager de grandes quantit�s d'�lectricit�. Sit�t la d�cision connue hier, des associations antinucl�aires sont mont�es au cr�neau pour d�noncer un gouffre financier et "des investissements colossaux qui auraient pu �tre consacr�s � l'�nergie solaire". Les opposants au projet �voquent en outre l'incertitude d'aboutissement de r�sultats pour un projet qui mettra dix ans � �tre construit et qui pendant 20 ans, sera exploit� scientifiquement sans apporter de solutions sur cette p�riode aux probl�mes de l'�nergie. Mais pour les autorit�s fran�aises, la victoire pour l'implantation de ce site en France est d'autant plus grande que le projet d'un co�t de 10 milliards d'euros sur trente ans, dynamisera d'une part la recherche et repr�sente au plan �conomique une manne consid�rable pour la r�gion et pour le pays : 4000 emplois seront cr��s, des logements, routes et �coles seront construits et les retomb�es potentielles p�riph�riques sont consid�rables.