Les sites p�troliers de Sonatrach comptent de nombreuses unit�s de sous-traitance �trang�res selon le pr�sident du Conseil national consultatif pour la promotion de la petite et moyenne entreprise (CNC-PME), Za�m Bensaci. Celui-ci intervenait hier au Centre de presse d� El Moudjahid lors d�une table ronde sur la sous-traitance industrielle. Cela alors, selon le pr�sident du CNC, que quelque 18 000 entreprises de sous-traitance locales pourraient �tre cr��es uniquement sur ces sites, des discussions �tant envisageables � ce sujet avec Sonatrach. Tout en estimant que �nombre d�entreprises ne jouent pas le jeu et cr�ent du ch�mage�, en recourant � l�importation de pi�ces pouvant �tre produites dans le cadre de la sous-traitance, le pr�sident du CNC a, ce faisant, d�plor� le fait que les entreprises de sous-traitance nationales ne soient pas tr�s d�velopp�es en d�pit, selon lui, de l�important potentiel de d�veloppement de la sous-traitance et notamment � l�ext�rieur et � des co�ts tr�s int�ressants. En fait, Za�m Bensaci a d�plor� l�absence de grandes entreprises nationales donneuses d�ordres en mati�re de sous-traitance, hormis la Soci�t� nationale des v�hicules industriels (SNVI), notamment. Celle-ci dont, selon son Pdg, Mokhtar Chahboub, autre intervenant dans cette table ronde, la sous-traitance repr�sente actuellement 20% du chiffre d�affaires et a g�n�r� un chiffre d�affaires en 2005 de 3 milliards de dinars de produits sous-trait�s. En fait, la SNVI, selon son premier responsable, cumule plus de 5000 produits sous-trait�s et, en tant que donneur d�ordres, sous-traite avec plus de 350 op�rateurs locaux et m�me �trangers � terme. Cela dans la production, montage, substitution de capacit�s, r�alisation d�op�rations d�usinage, ainsi que dans l�accompagnement technique pour l�int�gration des composants import�s d�une valeur de 8 milliards de dinars de chiffre d�affaires pour un volume d�activit� de 20 milliards de dinars. Renault ferait-elle dans la sous-traitance d�guis�e en Alg�rie ? Cela �tant, Mokhtar Chahboub a indiqu� qu�un projet est �en cours de maturation� entre la SNVI et l�Ansej en vue de permettre � quelque 50 � 100 �v�ritables industriels de la sous-traitance� de pouvoir disposer de 80 hectares de foncier industriel � Rouiba. En outre, le Pdg de la SNVI a indiqu� qu�un projet de sous-traitance pour la production dans notre pays de composants plastiques, pneumatiques et de t�lerie et de fonderie a �t� discut� avec des op�rateurs marocains. Ces derniers ont �t� orient�s par la SNVI, selon son Pdg, vers ses partenaires sous-traitants et autres adh�rents de l�Union des producteurs et industriels de l�automobile et de la m�canique (UPIAM).Or, le Maroc a �t� justement choisi par le leader europ�en de l�automobile, Renault, pour la construction d�une unit� de fabrication de v�hicules de marque Logan m�me si le probl�me de manque de composants industriels int�gr�s de ce type se pose dans ce pays. D�o� un questionnement l�gitime sur une pratique d�guis�e de sous-traitance industrielle de Renault dans notre pays o� ce constructeur n�a pas voulu s�impliquer directement dans la fabrication, au-del� de la commercialisation de ses produits. Les gisements de d�veloppement de la sous-traitance �tant tr�s importants dans les secteurs de l�industrie, l�agroalimentaire et l��nergie, notamment, le pr�sident du CNC s�est interrog� sur la possibilit� d�encourager et de faciliter la reprise par des op�rateurs nationaux d�une partie des unit�s industrielles publiques �ligibles � la privatisation et de surcro�t ferm�es et de les consacrer au d�veloppement de la sous-traitance. Cela m�me si un repr�sentant du minist�re de la Participation et de la Promotion de l�investissement, pr�sent lui aussi � cette table ronde, a dissoci� le processus de privatisation et de cession d�entreprises diverses de la promotion de la sous-traitance qui exige selon lui du savoir-faire technique. Les conditionnalit�s de d�veloppement de la sous-traitance En fait, cette table ronde a permis de mettre en lumi�re l�absence d�une vision claire et d�une �tude de march� efficiente en mati�re de sous-traitance, de d�veloppement de la PME et l�absence de strat�gie industrielle globale et d�taill�e par secteur, ainsi que l�insuffisance d�op�rationnalit� de la Bourse nationale de sous-traitance et de partenariat. D�autre part, l�accent a �t� mis sur le manque de distributeurs d�acier sp�cial � la construction et la n�cessit� de d�velopper la fonderie sp�cialis�e. Cela au-del� des recommandations de l��tude command�e aupr�s d�un bureau d��tude fran�ais par le minist�re de l�Industrie et �nonc�es par la sous-directrice des industries m�caniques au niveau de ce d�partement, Kheira Slimi, pr�sente elle aussi � cette rencontre. Des recommandations qui pr�nent la cr�ation de centres d�excellence au niveau des unit�s industrielles nationales, priv�es et publiques, et de centres techniques, en tant que services d�appui et de veille technologique pour le d�veloppement et la promotion de la sous-traitance. Cela m�me si cette responsable n�a pas manqu� d�insister sur la n�cessit� de mener la bataille de la certification, de revoir l�arsenal l�gislatif et r�glementaire, d�effectuer des �tudes de march� et d�am�liorer l�environnement global et institutionnel de la sous-traitance.