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L�EXEMPLE MAFIEUX DES DEPUTES ROUMAINS OU L�HISTOIRE D�HERITAGES VENUS D�AILLEURS
Des dirigeants suspect�s de fortunes illicites
Publié dans Le Soir d'Algérie le 29 - 05 - 2006

Une nouvelle s�rie de scandales li�s � la corruption �clabousse la classe politique roumaine. En janvier dernier, le pr�sident de la Chambre des d�put�s, l'ancien Premier ministre Adrian Nastase, dont la fortune fait actuellement l'objet d'une enqu�te p�nale, a �t� contraint de quitter ses fonctions de pr�sident ex�cutif du parti social-d�mocrate, dans l'opposition.
Bon nombre d'autres dirigeants doivent rendre des comptes pour l'accumulation suspecte de patrimoines qui atteignent plusieurs millions d'euros dans un pays o� le salaire moyen ne d�passe pas 250 euros. Sous la pression de l'Union europ�enne, � laquelle la Roumanie doit en principe adh�rer en 2007, le gouvernement de coalition � dominante lib�rale, install� fin 2004, avait durci d�but 2005 la loi sur les d�clarations des patrimoines des hommes politiques. Les parlementaires, les ministres et les fonctionnaires publics sont ainsi oblig�s de remplir un formulaire d�taill� portant sur leurs biens, collections d'art, bijoux et autres avoirs dont la valeur d�passe 1 000 euros. Rendues publiques pour la premi�re fois depuis le d�but de l'ann�e, ces d�clarations ont d�cha�n� une campagne m�diatique anticorruption sans pr�c�dent. Afin de cacher les sources de leur soudain enrichissement, les hommes politiques roumains pr�tendent avoir h�rit� de �tantes�, �cousins� et �oncles d'Am�rique�. L'ancien Premier ministre Adrian Nastase se trouve � l'�picentre de ce s�isme financier, politique et m�diatique en raison d'un patrimoine de dix millions d'euros. Dans sa d�claration publique, il fait �tat de l�h�ritage d'une �tante Tamara�. Ag�e de 97 ans, cette dame aurait r�ussi ces derni�res ann�es � accumuler une fortune de 600 000 euros qu'elle lui aurait l�gu�s avant de d�c�der l'ann�e derni�re. En r�alit�, la �tante Tamara� vivait dans un modeste studio de Bucarest avec une retraite de 120 euros par mois. Des terrains, des maisons, des appartements, des bijoux, une impressionnante collection de tableaux et d'antiquit�s, une ferme et autres biens immobiliers ont �t� recens�s dans l'�norme patrimoine d'Adrian Nastase.
Les partis roumains se rebellent contre la politique anticorruption
La Haute Cour de cassation de Roumanie a d�cid� la mise sous s�questre d'une partie des biens de l'ex-ministre de l'Industrie, Dan Ioan Popescu, accus� de ne pas pouvoir justifier des biens �valu�s � quelque 1,3 million d'euros. L'actuel Premier ministre Calin Tariceanu a lui aussi r�ussi une �trange performance. Propri�taire d'une action de la soci�t� Prima Broadcasting, �valu�e � moins d'un centime d'euro en mai 2005, il l'aurait vendue pour l'�quivalent de 10 000 euros � la fin de l'ann�e derni�re. A c�t� des dizaines de millions d'euros figurant sur les d�clarations du patrimoine des ministres et des d�put�s, les 72 000 euros gagn�s par l'actuel pr�sident Traian Basescu apr�s la vente de ses soci�t�s font p�le figure. Plusieurs ministres et une pl�thore de d�put�s et de s�nateurs ont du mal � justifier la fortune qu'ils ont accumul�e en 2005. Afin de rassurer la Commission europ�enne de sa volont� de r�forme, le parquet de Bucarest a annonc� la mise en place d'une commission charg�e d'analyser toutes les d�clarations de patrimoine et de saisir la justice en cas d'irr�gularit�s. Selon la presse, c'est une mauvaise nouvelle pour la classe politique roumaine mais un pas de plus en direction de l'Union europ�enne. La classe politique en Roumanie se rebelle contre la politique du gouvernement en mati�re de corruption � haut niveau. Le 9 f�vrier 2006, le S�nat roumain a rejet� une ordonnance d'urgence prise par le gouvernement en septembre 2005 pour se donner les moyens de lutter contre ce fl�au. Gr�ce � un fort taux d'abstention des s�nateurs appartenant aux partis de la majorit�, le Parti social-d�mocrate (post-communiste), au pouvoir jusqu'en 2004, alli� au parti extr�miste de la Grande Roumanie, a r�ussi � trouver une majorit� pour bloquer une politique qui a entra�n� la mise en cause, ces derniers mois, de nombreux dirigeants politiques.


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