La Chine demeure "attach�e au principe de coop�ration et de dialogue" en mati�re de "politique s�curitaire", a d�clar� le vice-ministre chinois des Affaires �trang�res Zhang Yesui, au troisi�me jour des travaux de la Conf�rence de Munich sur la s�curit�. "La coop�ration pour la s�curit� est un principe central de la politique chinoise de s�curit�", a d�clar� M. Zhang, soulignant que "les menaces � la s�curit� internationale deviennent de plus en plus multi-directionnelles et mondialis�es". M. Zhang a affirm� qu'une "coop�ration �troite au niveau international est � m�me de faire face � l'augmentation de l'ins�curit�", appelant dans ce contexte "la communaut� internationale � r�soudre le probl�me du nucl�aire iranien � travers le dialogue et la n�gociation pour trouver une solution globale et durable". Le responsable chinois a en outre indiqu� que la Chine s'engageait � "d�nucl�ariser la p�ninsule cor�enne", appelant "toutes les parties impliqu�es � r�soudre la crise gr�ce au dialogue". "Nous avons travaill� avec toutes les parties pour reprendre les n�gociations" � six (Cor�e du Nord, Cor�e du Sud, Chine, Etats-Unis, Japon, Russie), a-til d�clar�. Plus de 250 personnalit�s de haut niveau venant de plus d'une quarantaine de pays, dont la chanceli�re allemande Angela Merckel, le secr�taire g�n�ral de l'OTAN, Jaap de Hoop Scheffer, et le repr�sentant de l'Union europ�enne pour la politique �trang�re, Javier Solana, ont particip� hier � la conf�rence de Munich sur la s�curit�. Les travaux de la conf�rence, qui a pour th�me "Crise mondiale, responsabilit�s mondiales", sont ax�s sur le r�le de l'OTAN, le processus de paix au Moyen-Orient, les relations transatlantiques, les relations des pays de l'Ouest avec la Russie et la lutte contre le terrorisme international.