Circuler � travers de nombreuses routes et quartiers de Guelma est un v�ritable calvaire. La ville �touffe sous la saturation de son r�seau routier. Les encombrements, les d�sagr�ments et les disputes ont pris une telle ampleur sur de nombreux axes que beaucoup affirment que le centre-ville est au bord de l�asphyxie. Trouver des solutions pour assainir ce secteur et d�congestionner certaines rues et quartiers et m�me les boulevards est plus que n�cessaire. Il est vrai que le trafic routier est en nette croissance alors que le poids du parc automobile a d�pass� l�imagination sans pour autant oublier la concentration de nombreuses activit�s socio-�conomiques dans les centres urbains pour une r�gion en plein essor �conomique. Le citoyen, impuissant, assiste chaque jour � une v�ritable anarchie souvent g�n�r�e par des centaines de v�hicules mis en circulation conduits par des �chauffards� qui se livrent � de v�ritables courses-poursuites dans les art�res de la ville, sans aucun respect du code de la route. De nombreux conducteurs de bus et de camions sont employ�s le plus souvent tr�s jeunes, ce qui accentue le comportement fougueux et l�exc�s de z�le. Les bus sont transform�s en v�ritables discoth�ques et la musique est diffus�e � forts d�cibels sans aucun respect pour les usagers. Le d�ficit des gares routi�res Les quelques gares routi�res qui existent au niveau de la wilaya de Guelma rencontrent de grands probl�mes li�s � la gestion ou � la pollution g�n�r�e par des centaines de v�hicules qui circulent chaque jour. En plus de la v�tust� des locaux, appara�t le probl�me de l�ins�curit� et de l�hygi�ne. Certains endroits submerg�s d�gagent des odeurs naus�abondes. Un d�ficit se fait �galement sentir dans certaines localit�s importantes o� les gares routi�res sont inexistantes. Le voyageur est livr� � lui-m�me, � la merci du froid, de la chaleur et de tous les dangers. La r�habilitation du secteur du transport passe �galement par des structures de base telles que les gares routi�res et aussi par une intervention rapide et rigoureuse au niveau du comportement des transporteurs. Transport scolaire : beaucoup reste � faire Des milliers de jeunes qui parcourent � pied des dizaines de kilom�tres pour se rendre � l��cole sont observ�s quotidiennement � travers de nombreuses r�gions de la wilaya de Guelma, notamment dans certaines localit�s enclav�es de la r�gion nord de la wilaya et dans les montagnes de Marmoura. Des sc�nes qui interpellent plus d�un sur une situation devenue tr�s pr�occupante, notamment en p�riode hivernale Il est vrai que des efforts sont enregistr�s, notamment au niveau de la wilaya de Guelma, mais d�une mani�re inappropri�e sachant que certaines localit�s sont bien fournies alors que d�autres attendent des jours meilleurs. Le cas des localit�s de A�n Ben Be�da, Hammam N�fail, Bouhachana ou encore A�n Larbi et A�n Sandel illustre ce d�s�quilibre ainsi que l�absence d�une prise en charge efficiente de cette frange de la soci�t� qui �prouve les pires difficult�s � poursuivre une scolarit� normale. Tous les moyens sont bons En raison de l��tat des routes et de l�enclavement de certaines localit�s, de nombreux transporteurs boudent certains trajets. Alors, pour regagner leurs hameaux, de nombreux usagers se d�brouillent comme ils peuvent et tous les moyens sont bons, pourvu qu�ils rentrent chez eux. Et pour �tre dans l�air du temps, certains transporteurs, �videmment toujours dans le domaine de l�irrationnel, font dans l�improvisation pour se remplir les poches. A titre d�exemple, dans la localit� de Djeballa Khemisti, un transporteur s��vertue � transporter les gens avec un J9 (Renault), les gens s�entassent, et le voyage se fait le plus souvent dans les pires conditions, en raison de l��tat de la route jusqu�� la commune de Boumalara Ahmed. A l�arriv�e, les voyageurs ne savent plus quelle direction prendre m�me si le trajet s�est fait dans la bonne humeur, une note de gaiet� dans la grisaille pour ces petites gens qui souffrent au quotidien du probl�me de transport.