Rien ne semble aller entre le P/APC d�Azazga et les �lus RCD dont personne n�ignore la nature des relations exacerb�es d�s le d�part par l�attribution du fauteuil de maire � l��lu FLN sur la base du crit�re de l��ge. La goutte qui a fait d�border le vase est la d�charge communale, situ�e dans le p�rim�tre urbain, ferm�e derni�rement par les riverains qui n�ont eu de cesse de demander sa d�localisation depuis 2002. Le P/APC qui voit derri�re cette fermeture la main des �lus RCD a r�agi vertement dans les colonnes de nos confr�res de l a D�p�che de Kabylie� travers des d�clarations jug�es �haineuses, mensong�res et insens�es du �DEC� d�Azazga�. Cela a incit� les �lus RCD et leur section locale � r�diger une d�claration pamphl�taire rendue publique, la troisi�me du genre. Ceux qui suivent l�actualit� locale savent la fragilit� des rapports entre le P/APC et les �lus de l�opposition RCD, notamment apr�s la deuxi�me d�claration que le maire a rejet�e dans son fond et dans sa forme assimilant alors la d�marche � de �l�oppositionnite�. Cela �tant, les �lus RCD expliquent que la d�charge publique a �t� ferm�e par les citoyens comme dernier recours apr�s une promesse de d�localisation de l�actuel P/APC et qu�un ultimatum �crit a �t� remis �au laxiste ex�cutif communal�, mais qu� �au lieu de convoquer l�Assembl�e et d�battre du probl�me pour d�gager une solution, le P/APC s�est mur� dans un mutisme et une indiff�rence totale�. Ce qui justifie, selon eux, le recours � l�action muscl�e � l�issue de l�ultimatum. A la d�charge du P/APC, les �lus RCD �voquent le projet de r�alisation d�une d�charge intercommunale et le choix de terrain, effectu� le 25 juillet 2006, en pr�sence de repr�sentants de la wilaya et des APC d�Azazga, Aghribs et Fr�ha. Mais le proc�s-verbal ayant sanctionn� la sortie �dort dans les tiroirs de l�administration de la commune�. Selon toujours la d�claration, l��tude de ce projet est finalis�e et n�attend plus que l�approbation du minist�re de l�Environnement pour son financement et sa r�alisation. Les �lus RCD reviennent � la charge pour brocarder la gestion du P/APC, citant des projets �tr�s longtemps en souffrance�, alors qu�ils sont vot�s, budg�tis�s et confi�s � des entreprises de r�alisation. Il s�agit des routes de Tizi- Bouch�ne et Ighi Bouzel, de la biblioth�que et la cr�che communale, cinq foyers de jeunes et le caniveau d�A�t-Bouadda, tous des villages curieusement non acquis, selon des citoyens. La d�claration �voque �galement le lancement de �projets sauvages sans �tude ni budget� relatifs � l�am�nagement du carrefour du march� et � la d�molition du mur du cimeti�re des chouhada �pour construire un autre mur de pied en b�ton banch�. La d�claration l�ve enfin le voile sur des projets d�utilit� publique �suspendus suite � de simples oppositions individuelles�, situation imput�e �� la fuite de responsabilit�s et au manque d�autorit� et de rigueur de l�ex�cutif communal�. Ces projets concernent la piste Meghnem Allam, l�assainissement Tadert, les pistes Sabi, Sahki, g�nie et le renforcement de l�AEP de Tachernefth. Les �lus RCD concluent en interpellant les autorit�s de wilaya qu�ils invitent � solutionner rapidement et d�finitivement ce probl�me de d�charge communale �devant l�incapacit� � trouver une solution�. Avec celle de l��lu RND, c�est la quatri�me d�claration qu�essuie le P/APC qui a tenu une version des faits tout � fait diff�rente de celle des auteurs de la d�claration qu�il accuse d�instigateurs de la d�cision de fermeture. Il en veut pour preuve le fait que c�est un �lu RCD qui l�aurait avis� de la fermeture sur le site m�me en lieu et place des villageois. Tout comme il affirme que deux des trois �lus RCD ont fait faux bond � un rendez-vous auquel devait prendre part un �lu FFS � la veille d�une visite sur les lieux avec un �lu RCD et deux �lus FFS. �Au lieu de cela, ils sont all�s seuls sur le site pour manipuler les manifestants�, s�est insurg� le maire. Il indique avoir tout fait pour raisonner la population en se rendant sur place au lendemain m�me de la fermeture de la d�charge : �Je leur ai propos� de faire d�blayer le site dans un premier temps pour �viter les incendies en attendant une solution d�finitive � cette d�charge dont l�existence remonte � la p�riode coloniale.� Le P/APC, qui accuse ses pairs de l�opposition �de trahison� dans cette affaire, a r�affirm� �toute la disponibilit� de l�Assembl�e � r�gler ce probl�me�. Il pr�cise que ses d�marches aupr�s du wali sont en passe d�aboutir puisqu�une commission est, selon lui, � pied d��uvre pour la recherche d�une solution provisoire en attendant la r�alisation du projet du centre d�enfouissement technique de Boubhir. Ce site ayant eu l�aval des autorit�s est pressenti pour pallier � l�actuelle d�charge dont les m�faits sont reconnus par le P/APC, �pour peu qu�il n�y ait pas d�oppositions�, indique-t-il. �Un g�om�tre est d�ailleurs requis pour les besoins du choix de terrain et l��tude de l�impact sur l�environnement�, conclut le maire visiblement secou� par cette affaire.