Les travailleurs de la Fonction publique, d�termin�s � faire aboutir leurs revendications, ont renou� dans la journ�e du d�hier avec un mouvement de gr�ve qui devra en principe s��taler sur trois jours et ceci, afin de contester l��rosion du pouvoir d�achat des fonctionnaires et exiger en parall�le la reconnaissance des syndicats autonomes en tant que partenaires sociaux dans les n�gociations pour l��laboration des statuts particuliers. A Sidi-Bel-Abb�s, le mouvement de gr�ve est mitig� : tant�t bien suivi, tant�t faiblement, dans plusieurs secteurs, et le taux de suivi selon la cellule de communication de la wilaya n�a pas exc�d� 1,15%, pour l�ensemble des fonctionnaires. Dans ce faible pourcentage, le CHU, lui, s�inscrit en force avec un suivi de 51% avec 130 gr�vistes sur les 254 y exer�ant. Le CHU est talonn� par l��ducation nationale avec 3,59% o� l�on notera que ce sont surtout les CEM et les �coles primaires qui ont adh�r� � ce mouvement. Dans les autres secteurs, cette gr�ve n�a pas �t� suivie, ou tr�s peu suivie, comme par exemple � la wilaya, la da�ra et l�APC. Les services v�t�rinaires affili�s � la SNVFAP ont eux observ� une journ�e de protestation dans la journ�e d�hier, et le taux de suivi est de 100%. Selon l�inspecteur du service, cette journ�e de protestation n�a pas de lien avec la gr�ve organis�e par la Fonction publique. Cette gr�ve de la Fonction publique a �t� d�cid�e par la coordination nationale qui regroupe douze syndicats autonomes de diff�rents secteurs de la Fonction publique. Or, les affili�s parmi les fonctionnaires � ces syndicats sont peu nombreux, ce qui explique le faible taux enregistr�. Beaucoup de fonctionnaires disent craindre la sanction avec retenue sur leur salaire, mesure qui a dissuad� plus d�un dans l�adh�sion � ce mouvement de gr�ve.