Rien dans l�attitude et l�action du pouvoir ne draine l�assentiment du Front des forces socialistes (FFS). La session ordinaire du conseil national du parti, tenue jeudi et vendredi, a fourni au premier secr�taire national, Karim Tabou, l�opportunit� d�en faire le rappel. Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir)- Mimant la fa�on de communiquer de Hocine A�t-Ahmed, Karim Tabou s�est rendu l�auteur d�une contribution �crite lue devant les membres du conseil national. Une contribution qui a structur�, tel un propos liminaire, une somme d�appr�ciations valablement critiques des actions et attitudes du pouvoir. Tabou a ainsi consid�r� intol�rable et impardonnable le silence entretenu autour de l��lection pr�sidentielle. �Au niveau politique et institutionnel, le pays est r�duit � l�imp�ratif de fonctionnement. En mati�re �lectorale, c�est la politique de l�encrier. Le chef de l�Etat se tait, ses ministres ont l�impudeur de faire des �projections� post-�lection pr�sidentielle. Cette �lection serait-elle une formalit� ?� a-t-il relev� avant de consid�rer que �le respect des hommes et des femmes de ce pays aurait voulu qu�� quelques mois de l��ch�ance pr�sidentielle, les choses soient clarifi�es. La strat�gie politique adopt�e par les d�cideurs est une violence faite � la population. Il s�agit d�une faute politique. A ce niveau, une telle l�g�ret� politique est intol�rable et impardonnable�. Le premier secr�taire national du FFS a encha�n� par une interrogation sur les derni�res augmentations salariales dont ont b�n�fici� les parlementaires. �Les Alg�riens s�interrogent sur le pourquoi des augmentations de r�mun�ration des d�put�s. D�aucuns pensent qu�il s�agit l� d�une vraie op�ration de troc politique. D�autres estiment que l�intention de cette op�ration vise le discr�dit du politique. Dans les deux cas, le syst�me continue de g�rer le pays par la ruse, la corruption et l�octroi.� Le pouvoir a trouv� en Tabou un contradicteur sur �galement la question de la crise financi�re internationale que l�expression officielle a estim�e sans impact aucun sur l��conomie nationale. �Les Alg�riennes et les Alg�riens sont pr�occup�s par la crise qui secoue le syst�me financier international. Une situation qui aura des cons�quences in�vitables sur le pays. Les propos rassurants de nos responsables ne rassurent personne. L�absence d�un vrai d�bat sur la question ne fait qu�augmenter les incertitudes. De m�me que la m�connaissance du public de la strat�gie financi�re arr�t�e par les autorit�s du pays. Que faut-il faire ? Que ne faut-il pas faire ? � Le premier secr�taire national du FFS s�est int�ress� �galement aux populations victimes des derni�res intemp�ries � Gharda�a et ailleurs. Pour Tabou, l�Etat n�a aucune politique de pr�vention. �Une fois de plus, on ne peut que regretter l�impr�paration de l�Etat � affronter les situations de risques majeurs et d�plorer l�absence de vraies politiques de pr�vention et de secours. Les signaux d�alerte n�ont pourtant pas manqu�.�