A tout bout de rue, un spectacle affligeant : des d�tritus m�nagers jet�s � m�me le sol. A qui incombe la faute ? Aux autorit�s municipales qui sont responsables de la collecte des d�chets m�nagers, ou aux citoyens qui ne se soucient pas de la protection de l�environnement. A quand une prise de conscience g�n�rale ? Les citoyens jettent leurs d�chets m�nagers sur les trottoirs, les espaces verts, et sur la chauss�e, les poubelles sont souvent entour�es de sachets en plastique. Certains citoyens, partisans du moindre effort, ne prennent m�me pas la peine de soulever les couvercles des bacs � ordures. Ils placent leurs sacs en plastique n�importe o�, r�guli�rement �ventr�s par des chiens et des chats errants. Certaines ma�tresses de maison n�h�sitent pas � jeter par la fen�tre des bouteilles en plastique, des sachets de lait vides, des couches pour b�b� usag�es... Ils atterrissent sur le trottoir, ou parfois sur la t�te d�un malheureux passant. Les services de la commune ne sont pas en mesure d�accomplir convenablement leur t�che. Ils utilisent souvent des v�hicules improvis�s pour le ramassage des ordures, qui sillonnent les grandes art�res de la ville � des heures indues. Certains �boueurs se permettent m�me, au gr� de leur humeur, de �sauter� des points importants de collecte. Les d�chets m�nagers sont en constante augmentation dans la wilaya de Guelma, qui a connu ces derni�res ann�es une croissance d�mographique importante, leur gestion devient une priorit� pour les services concern�s qui doivent instaurer un syst�me de dissuasion de taille : mettre en place des d�charges r�pondant aux normes et strictement contr�l�es au niveau de tout le territoire de la commune, r�glementer la collecte des d�chets m�nagers et pr�voir des sanctions � l�encontre des r�fractaires, pour esp�rer voir un jour nos cit�s plus propres.