La commune de Bou-Henni fait partie des six ou sept communes voisines de la zone humide d�El- Macta�. A l�occasion de la Journ�e mondiale des zones humides, il y avait comme une volont� au niveau local de contribuer concr�tement � la sauvegarde de ce territoire. Au cours d�une rencontre � l��cole Chetouane- Bachir, des universitaires, le conservateur des for�ts et le directeur de l�environnement mettront l�accent sur la n�cessit� de multiplier ce genre de rencontres afin de sensibiliser au mieux l�opinion publique pas au fait de l�enjeu de ce combat. Une initiative louable a vu le jour, celle de cr�er � l�avenir avec la contribution de l�APC, � Bou-Henni m�me, un centre d��tudes o� seraient organis�es des journ�es d�information destin�es en priorit� au monde scolaire avec la participation des �l�ves des communes riveraines. Ceux de l��cole Chetouane-Bachir ont, � la veille de cet �v�nement, test� leurs connaissances sur le sujet et des r�compenses symboliques ont �t� remises aux huit meilleurs, et curieusement, les laur�ats furent huit filles. Le conservateur des for�ts de la wilaya de Mascara r�it�rera le souhait de cr�er un �tablissement sur le site m�me pour g�rer la zone humide car, dira-t-il, les interventions des diff�rents secteurs ne peuvent suffire � elles seules. Le directeur de l'environnement insistera, lui, sur les dangers de la pollution des eaux, ajoutant que celles venant des oueds Habra, Sig et Oued Tine de Fornana, dans la wilaya de Mostaganem, doivent �tre trait�es. L�autre pr�occupation mise en exergue concerne les d�charges sauvages. Celle qui verra le jour � Mohammadia, au courant de ce premier semestre, et la r�alisation de la station de traitement des eaux r�soudront-elles ces probl�mes ? La zone humide d�El-Macta� s��tend sur une superficie de 44 500 ha dont 42 139 sur la wilaya de Mascara et le reste sur les wilayas de Mostaganem et Oran. Cette ann�e, le d�nombrement qui a eu lieu du 18 d�cembre 2009 au 20 janvier 2010 a r�v�l� la pr�sence de 5 000 oiseaux migrateurs de 17 esp�ces diff�rentes. Le d�calage de la saison hivernale explique ceci, nous dira-t-on, car durant la saison �coul�e, � pareille date les oiseaux migrateurs, �taient plus nombreux. M. Meddeber SIDI KADA Affluence au mausol�e de Sidi Kada Ben Mokhtar Sidi-Kada, une localit� � une vingtaine de kilom�tres de Mascara, constitue en quelque sorte un lieu de p�lerinage. Vendredi dernier, et malgr� le froid, ils �taient nombreux les visiteurs venus de tous les coins de l�Ouest alg�rien comme Oran, Tiaret, Relizane, Mostaganem, Tlemcen ou Sidi-Bel- Abb�s, et on a m�me vu des citoyens de M�d�a. C�est dire que la r�putation du saint patron Sidi Kada Benmokhtar d�passe les limites de la wilaya de Mascara. On y vient pour b�n�ficier de la �baraka�. Autour du mausol�e c�est une procession de citoyens et l�on s�installe, alentour, pour manger, on y �gorge m�me parfois le mouton. Des visiteurs sont de tout �ge, hommes comme femmes ou enfants en qu�te de gu�rison d�une quelconque maladie, m�me les femmes frapp�es de st�rilit� viennent implorer ce saint patron pour un miracle. Quelque part, vous apercevez un cha�ne autour de laquelle on accroche un papier, un chiffon ou un lacet apr�s avoir �mis un v�u. Les petits vendeurs eux font recette � la faveur de ce flux de visiteurs. �Attendez le printemps et vous verrez une plus grande affluence�, nous dira un habitant des lieux. Ici les us et coutumes se portent bien.