Le Front de libération nationale, par la voix de son secrétaire général, Djamel Ould Abbès a qualifié hier les manifestations pour la promotion de tamazight en Kabylie de «manœuvres», qui sont, a-t-il dit «vouées à l'échec». Dans une déclaration en marge de la Célébration du 40ème anniversaire de la diplomatie parlementaire au Centre international des conférences Abdelatif Rahal, Djamel Ould Abbès a mis en garde contre les tentatives visant à attenter à l'unité nationale, affirmant que «ces manœuvres» en Kabylie «sont vouées à l'échec». Pour Ould Abbès, puisque «les manœuvres auxquelles se livrent certaines parties depuis 2011 en Kabylie ont été un échec», celles de 2017 auront selon lui, le même sort. L'ex-parti unique qui est accusé ainsi que le RND d'Ahmed Ouyahia, par le Parti des travailleurs, auteur de l'amendement qui a «mis les feux aux poudres», d'être «à l'origine» des manifestations en refusant d'accepter la proposition du parti de Louisa Hanoune, compte, pour «redorer son blason», interpeller le Premier ministre Ahmed Ouyahia quant à l'impératif de lancer l'académie de la langue amazighe instituée à l'occasion de la révision constitutionnelle de 2016. «Je vais interpeller le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, à travers une question orale, sur l'Académie de la langue Amazighe instituée par la Constitution. Je vais le faire dans une dizaine de jours au nom du groupe parlementaire du FLN», a déclaré, avant-hier, Said Lakhdari, député et chef du groupe parlementaire du même parti au Temps d'Algérie. L'objectif de cette interpellation, précise-t-il, est d'accélérer le processus de la promotion de tamazight et de faire avancer les choses . Près de deux ans après son inscription dans la Loi fondamentale, l'Académie n'a pas encore vu le jour. La loi organique qui devrait fixer les modalités d'application de l'article stipulant la création de cette institution (Académie), n'est pas encore... au stade d'avant projet.