A Tarragone, l'athlétisme qui devait être le plus représentatif en termes de résultats, notamment après la dernière belle prestation à Mersin en 2013, n'a pas répondu aux attentes des acteurs du sport national. Le handball également n'a point convaincu avec sa 7e place dans le classement général. L'athlétisme a été le plus présent dans les différentes compétitions internationales. Hassiba Boulmerka, Benida Merah Nouria et Morceli Noureddine, ou encore Djabir Guerni, et de Hammad Abderrahmane, des noms qui resteront gravés dans la mémoire du sport algérien. Aujourd'hui et en manque de réactions sur le terrain, l'on s'accorde à dire que cette discipline est minée quelque part. La saison écoulée a été jugée sans, puisque le comportement de nos athlètes n'a point été à la hauteur des espérances, notamment sur le plan continental, malgré des pronostics balancés par l'instance fédérale. Même lors des rendez-vous sans véritable opposition, les Algériens ne sont pas parvenus à s'illustrer, comme pour le compte du Championnat arabe d'athlétisme, marqué par les défections des meilleurs coureurs du Qatar, Bahreïn et d'Egypte. Le handball de son côté, serait la discipline qui a tant donné à notre pays, ses acteurs se sont malheureusement effrités dans la nature au fil des années. Reconnus d'avoir été à la hauteur durant des lustres, oubliés par la suite, de par l'ingratitude qui ne cesse d'augmenter. Lamdjadani, Sayad, Bendjemil, Amara, Hamiche, Bouanik, Dobalah, Djeffal, Akacha, Hachemi, Grief, Benmeghsoula, Hachemi, pour ne citer que ceux là, qu'on a utilisé comme un «mouchoir en papier» et jeter en pâture par la suite, pour voir d'autres venir s'installer à leurs places, un phénomène, qu'on voit souvent évoluer de nos jours. Pour leurs parts, nos équipes nationales qui préparaient des échéances importantes telles que les Jeux Méditerranéens de Tarragone pour l'élite ou encore les Jeux Africains de la jeunesse que notre pays accueille en été, ne savaient et ne savent toujours pas sur quel pied danser avec des manifestations sportives où rien ne se filtre, c'est plutôt l'expectative. Il faut souligner que cette discipline est la seconde après le football, un régal pour les yeux, plus maintenant, au terme de ses piètres prestations, loin d'être acceptées par les acteurs du mouvement sportif national. Lors de la 16e édition du Championnat du monde d'athlétisme à Londres -2017, l'élite nationale semblait avoir montré ses limites, une sélection composée de 8 athlètes (6 garçons et 2 filles), avait joué le rôle de figurant. On ne s'attendait pas à des places sur le podium à Londres, mais sûrement pas à des abandons signés Belferar (800 m), Kenza Dahmani (marathon) ou le décathlonien Larbi Bourrada qui n'a pu aller jusqu'au bout pour cause de blessure. L'autre participation aux JO de Rio 2016 a été sauvée par un certain Mekhloufi qui a été l'arbre qui cache la forêt. Lors des Jeux de Tarragone huit athlètes ont été qualifiés pour prendre part à leurs épreuves respectives, les deux ou trois médailles en argent et en bronze sont également l'arbre qui cache la forêt. En rapport avec les résultats de Mersin en 2013, les Jeux de Tarragone ont été les plus pauvres en termes de médailles. Pour l'ancien international et ex pivot des verts de handball, Hacène Djeffal «Une équipe se construit dans la durée, l'on ne bricole pas, comme c'est le cas d'aujourd'hui à l'image de nos voisins tunisiens ou égyptiens qui ont réussi à bâtir plusieurs équipes nationales. Il est loin le temps des Costache ou Derouaz, où les regroupements étaient sans cesse, l'idée d'atteindre les différents podiums était inscrite dans leur stratégie laquelle, semble aujourd'hui être le grand problème de notre handball. Enfin, et en athlétisme, plusieurs stages effectués en Algérie et qui devaient être ponctués par des meetings de préparation à l'étranger, une façon de se frotter aux meilleurs de la discipline, n'ont guère été corroborés selon certains athlètes, lesquels s'étaient pris eux même en charge. D'autres à l'image de Abdelmalik Lahoulou». La FAA a abandonné ses athlètes. Ce dernier – arrivé quatrième en finale du 400m haies avec un chrono de 49.45 – n'avait pas digéré son échec lors de ce tournoi méditerranéen. Approché à la fin de la course, il en voulait terriblement aux responsables de la Fédération algérienne d'athlétisme.