L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a appelé hier à un cessez-le-feu temporaire en Syrie pour y faciliter le travail de ses inspecteurs, ont rapporté des médias occidentaux. «Si un cessez-le-feu temporaire est instauré, les objectifs [des experts de la mission] pourront être atteints», a annoncé le directeur général de l'organisation Ahmet Üzümcü, cité par les médias. Le 27 septembre, l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques a approuvé le plan de démantèlement des arsenaux chimiques en Syrie. Aux termes de ce plan, les inspections devaient débuter le 1er octobre au plus tard. Dans les 30 jours à compter du 27 septembre, les experts devront achever l'inspection de tous les lieux indiqués par les autorités syriennes et visiter dans les plus brefs délais les autres sites qui pourraient être signalés par les pays membres de l'OIAC. Il est prévu de détruire avant fin novembre 2013 les équipements destinés à la production d'armes chimiques et de démanteler les stocks de ces armes au cours du premier semestre de 2014. Une mission d'experts comprenant 33 personnes, dont des citoyens de la Russie, du Canada, de la Chine, des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, de l'Ouzbékistan, des Pays-Bas, de la République tchèque et de la Tunisie, est arrivée mardi 1er octobre en Syrie. Sur 33 membres de l'équipe, 19 sont des inspecteurs de l'OIAC, les autres étant des employés de l'ONU. Les experts de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) inspecteront prochainement plus de 20 sites de stockage et de production d'armes chimiques déclarés par Damas, a annoncé aux journalistes Ahmet Üzümcü, directeur général de l'organisation. «Dans les jours et les semaines qui viennent, nous inspecterons une vingtaine de sites», a indiqué le responsable lors d'une conférence de presse.