Une enquête du quotidien The New York Times réfute la version avancée par l'administration américaine, selon laquelle un convoi d'aide humanitaire a été incendié sur ordre du Président Maduro. Le New York Times dénonce le mensonge de Washington, qui accuse Caracas d'avoir incendié un convoi humanitaire. En dépit des accusations américaines sur un convoi humanitaire, incendié sur ordre des autorités vénézuéliennes, c'est le quotidien américain, The New York Times, qui a révélé une opération mensongère, annonçant que l'incendie du convoi a été provoqué par un manifestant de l'opposition, lié à Juan Guaido. Une enquête du quotidien The New York Times réfute la version avancée par l'administration américaine, selon laquelle un convoi d'aide humanitaire a été incendié sur ordre du Président Maduro. Un camion contenant de l'aide humanitaire a été incendié le 23 février, à la frontière entre la Colombie et le Vénézuela, suscitant une réaction vive des Etats-Unis. Le sénateur Marco Rubio a déclaré sur Twitter, que «la police nationale de Maduro a mis le feu à un camion transportant de l'aide humanitaire, alors que le peuple du Vénézuela est dans le besoin». Un nombre important de responsables ont soutenu le sénateur, dont Juan Guaido, Mike Pompeo, John Bolton, le gouvernement colombien et plusieurs présidents du Groupe de Lima. Toutefois, cette version des faits a été contredite par l'enquête du New York Times. Le journal new-yorkais a procédé à la reconstitution de l'incident. Alors que la garde nationale bloquait le passage entre la Colombie et le Vénézuela pour empêcher les camions d'entrer, un cocktail Molotov a été lancé vers la garde nationale. Mais le chiffon utilisé pour allumer le cocktail s'est désuni de la bouteille, et a atterri sur le camion qui a alors pris feu. «Ils ont tenté de mener une opération clandestine, selon laquelle le peuple du Vénézuela a brûlé un camion. Non, non, non. C'étaient eux, c'étaient les criminels d'Iván Duque», a dit M. Maduro à la foule, se référant au président colombien. La crise politique au Vénézuela a éclaté quand l'opposant Juan Guaido, renvoyé le 22 janvier du poste de président de l'Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême, s'est autoproclamé le lendemain «Président en exercice du pays», et a prêté serment au cours d'une manifestation. Donald Trump l'a alors reconnu comme «Président par intérim». Des pays tels que la Chine, la Russie, la Turquie ou le Mexique ont, quant à eux, apporté leur soutien au gouvernement en place. C'est tout simplement un coup d'Etat qui a été mené par Juan Guaido, ne respectant pas la légalité mondiale. Washington a cautionné le coup d'Etat, et parle d'attaque militaire contre Caracas. La caution apportée par Washington au coup d'Etat ne respectant pas la légalité mondiale est un tournant dans l'histoire de l'humanité puisque, désormais, Washington peut réaliser un coup d'Etat dans n'importe quel pays, comme il le fait contre le président légitime du Vénézuela. Un non-respect de la légalité mondiale, qui rappelle les crimes commis par Washington dans de nombreux pays, dont l'Irak.