L'armée du Soudan est confrontée au peuple qui réclame un pouvoir civil. La monarchie pétrolière des pétrodollars lui accorde de l'argent pour se maintenir au pouvoir. Un responsable militaire du Soudan a été en Arabie saoudite, où il a été reçu par le très contesté prince Ben Salmane. Emirats arabes et Arabie saoudite ont précisé que trois milliards de dollars ont été accordés par ces pays au Soudan. Le moment n'est pas fortuit, puisque il a eu lieu dans un contexte de confrontation opposant l'armée du Soudan au peuple de ce pays. L'armée du Soudan est confrontée au peuple qui réclame un pouvoir civil, et que l'armée cède le pouvoir aux civils. L'armée sollicite l'Arabie saoudite. La monarchie pétrolière des pétrodollars lui accorde de l'argent pour se maintenir au pouvoir. L'Arabie saoudite a besoin de l'armée du Soudan contre le Yémen. L'armée du Soudan a payé un lourd tribut à l'Arabie saoudite, avec 850 soldats tués dans les accrochages au Yémen, d'après l'ONU. Du temps d'El-Béchir, les hostilités sonnantes et trébuchantes du Soudan contre le Yémen n'étaient pas évoquées en public. Mais depuis que l'ex-général est limogé, la junte militaire, moins expérimentée en termes politiques, les choses s'énoncent très clairement. Le numéro deux de la junte, en visite d'amitié au Caire, a juré ne pas lâcher le prince saoudien Ben Salmane au Yémen, où ce dernier, accompagné de ses forces militaires, s'enlise chaque jour un peu plus. D'ailleurs, ce n'est plus seulement au Yémen. C'est aussi au sud saoudien, à Jizan, à Najran, ou encore à Asir, que le chef de guerre voit ses militaires déserter leurs positions en masse, pour fuir la désormais attaque au drone quotidienne d'Ansarallah : «Nous allons défendre nos alliés saoudiens face aux attaques de l'Iran et des terroristes d'Ansarallah», a cru bon de souligner le numéro deux de la junte, en présence du président égyptien. L'armée du Soudan vend ses soldats à l'Arabie saoudite et aux Emirats, en contrepartie de l'argent. Les pays dits démocrates ne dénoncent pas ces pratiques inhumaines. Le chef adjoint du Conseil militaire au pouvoir au Soudan, a affirmé le soutien de son pays à l'Arabie saoudite face à son rival iranien, lors d'une rencontre avec le prince héritier saoudien, Mohammad ben Salmane, a indiqué l'instance militaire. Les deux hommes se sont rencontrés à Jeddah, dans l'Ouest de l'Arabie saoudite, avait rapporté le média officiel de l'Arabie saoudite SPA. Le Soudan participe à la coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite contre le Yémen, et aux crimes de guerre commis contre les civils. Le contrat criminel conclu par Khartoum et l'Arabie saoudite, consiste à envoyer les soldats soudanais au Yémen pour tuer les civils, et en contrepartie, l'Arabie saoudite soutient financièrement le Soudan. L'armée du soudan est transformée par l'Arabie saoudite en mercenariat, et ce n'est pas le président américain, qui soutient la guerre, qui dénonce. Il a annoncé, il y a quelques jours, qu'il a conclu un nouveau contrat de huit milliards de dollars d'armes avec l'Arabie saoudite et les Emirats. Il n'exige pas à l'Arabie saoudite que ces armes ne soient pas utilisées contre les civils. Le prince de l'Arabie saoudite peut tuer avec l'accord du président américain, et en contrepartie, il doit payer les milliards de dollars à Washington. L'opinion publique mondiale dénonce les crimes de guerre commis par l'Arabie saoudite contre les civils au Yémen.