Les Etats-Unis ont accusé l'Iran d'être derrière les attaques survenues en mer d'Oman, avançant des preuves pour le moins légères. La République islamique réfute ces accusations et soupçonne Washington de vouloir semer le trouble dans la région. Washington n'a pas pu convaincre la communauté mondiale que L'Iran a mené l'attaque contre deux pétroliers jeudi, en plein golfe Persique. Les marins de l' un des pétroliers Front Altair ont été sauvés par les forces iraniennes et transférés au port de Jask dans le sud de l'Iran. Le pétrolier Front Altair a chargé une cargaison d'essence dans le port qatari d'al-Ruwais. Le navire a pris feu lorsqu'il se rendait au sud du port de Jask. 11 Russes, 11 Philippins et un ressortissant géorgien étaient à bord du navire. Toutes ces personnes ont été secourues par un navire iranien. L'autre avait chargé une cargaison de méthanol en Arabie saoudite et ses membres d'équipage ont, eux, été secourus par un navire néerlandais. Les Etats-Unis ont accusé l'Iran d'être derrière les attaques survenues en mer d'Oman, avançant des preuves pour le moins légères. La République islamique réfute ces accusations et soupçonne Washington de vouloir semer le trouble dans la région. La réaction de l'administration Trump ne s'est pas faite attendre. «Le gouvernement des Etats-Unis estime que la République islamique d'Iran est responsable des attaques ce jour en mer d'Oman», a accusé en fin de journée le secrétaire d'Etat Mike Pompeo, lors d'une déclaration solennelle, soupçonnant la République islamique de chercher à perturber le marché mondial en empêchant le passage du brut par le détroit d'Ormuz. Pour étayer ses accusations, l'ancien directeur de la CIA avance des informations récoltées par les services de renseignement, le choix des «armes utilisées», mais aussi le fait qu'aucun groupe allié de l'Iran dans la région n'ait les moyens d'atteindre «un tel niveau de sophistication». Il a ajouté que ces actes «représentaient une menace claire pour la paix et la sécurité internationale, une attaque flagrante contre la liberté de navigation et une escalade des tensions inacceptable de la part de l'Iran». La communauté mondiale ne croit pas à la version de Washington. Le président américain mène une politique hostile à l'Iran et envoyé l'armée dans la région en perspective d'une guerre. L'attaque contre les pétroliers n'est pas dans l'intérêt de l'Iran, mais arrange la politique hostile à Téhéran lancée par Washington, l'Arabie saoudite et Israël. L'Attaque a eu lieu au moment où le premier ministre du japon était en Iran. Le premier ministre optait pour le dialogue, chose que Washington et l'Arabie saoudite ne souhaitent pas. Le Japon est l'un des pays qui optent pour le maintien de l'accord avec l'Iran et contre les sanctions. Le président américain et le prince de l'Arabie saoudite optent pour la guerre contre l'Iran. La politique hostile lancée par ces pays est dénoncée par de nombreux pays, dont le Japon, le Qatar, la Russie et la Turquie.