C'est un véritable cri de détresse qui a été lancé par la population locale qui est au nombre de 3000 habitants qui font face à cette situation des plus intenables, notamment durant cette période de grandes chaleurs. A peine la chaleur caniculaire pointe du nez que le problème de la pénurie en matière d'alimentation en eau potable (AEP) refait surface dans plusieurs localités de la wilaya de Tizi Ouzou. C'est un scénario récurrent qui tracasse la population locale qui souffre dans le silence au su et au vu des responsables locaux qui ne ménagent aucun effort pour y remédier à cette situation. C'est le cas de la Cité d'Akbou dans la localité de Tadmaït (située à 18 km à l'ouest de Tizi-Ouzou) qui fait face à la pénurie en matière d'AEP depuis une dizaine de jours au grand dam de la population locale qui n'a pas vu une goutte d'eau dans leurs robinets. Un problème récurrent qui perdure depuis une dizaine d'année. En effet, c'est un véritable cri de détresse qui a été lancé par la population locale qui est au nombre de 3000 habitants qui font face à cette situation des plus intenables, notamment durant cette période de grandes chaleurs. Les ménagères ont particulièrement touchées et souffrent le martyre au point de comparer leur supplice à celui des Danaïdes. D'après les habitants, cela fait dix jours que l'eau n'est pas arrivée dans leurs robinets, un état des lieux qui a été dénoncé auprès des responsables locaux, notamment ceux de l'Assemblée populaire communale qui n'ont pas consenti aucun effort pour trouver une solution à ce problème. ” Nous avons sollicité, à maintes reprises, les responsables de l'APC, mais en vain. Nous faisons face à ce problème depuis de longues années, notamment en été où la population locale est contrainte de parcourir de longues distances pour s'approvisionner en cette source vitale. Nous ne pouvons pas subvenir à nos besoins élémentaires en matière d'AEP car nos robinets sont à sec “, dénonce un habitant. C'est la même situation qui caractérise les villages limitrophes en l'occurrence Issakalène, Adla où les habitants trouvent du mal à s'approvisionner en eau potable, a affirmé Rabah Ouadhi, président du collectif des habitants de la cité d'Akbou. Ce même président tire la sonnette d'alarme devant le pourrissement de la situation qui ne cesse de se détériorer d'une année à l'autre. Ouadhi a affirmé qu' ” après de moult mouvements de protestations observés par la population pour faire entendre leur voix auprès des instances locales en les incitant à trouver une solution idoine à cette pénurie, rien a été fait à ce jour “. Un acte qualifié de ” mépris ” vis-à-vis des habitants des cités citées au-dessus. ” Nous appelons les autorités locales à mettre fin à ce problème sempiternel ” a-t-il encore ajouté et d'avertir que dans le cas d'échéant, la population ” durcirait le ton et observera d'autres mouvements de protestation “. Cette pénurie d'eau confirme réellement l'échec de la stratégie mise en place par les autorités locales visant l'amélioration du service public en eau au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou. Pour rappel, une cagnotte de 2000 milliards de centimes a été allouée par le ministère des Ressources en eau pour satisfaire la demande en matière d'alimentation en eau potable au niveau des localités déficitaires de cette source vitale. Cette enveloppe s'ajoute aux mesures de facilitation et d'encouragement mises en faveur de l'Algérienne des Eaux de la wilaya, notamment celles relatives à l'effacement des impayés qu'elle détient auprès de ses clients dont l'objectif est d'améliorer le service public en eau. Mais cela semble être insignifiant pour atteindre cet objectif escompté, puisque les perturbations en AEP demeurent un problème fréquent au niveau de plusieurs communes de la capitale de Djurdjura. Donc, les responsables de la direction de l'hydraulique et ceux de l'Algérienne des Eaux sont appelés de revoir leur feuille de route pour mettre à la disposition des populations cette source vitale, notamment durant cette saison estivale où la demande devra aller crescendo. C'est l'ultime appel qui a été lancé par les populations de la cité d'Akbou et des villages avoisinants.