«Nous sommes de cette Algérie qui avance», a écrit l'illustre écrivain et journaliste algérien Tahar Djaout. Une Algérie qui avance au rythme des battements de cœur de ses citoyens dont plusieurs sont morts pour la défendre de toute obscurité. Tahar Djaout est aussi parmi ces défenseurs assassinés par les terroristes durant la décennie noire. C'est ainsi pour sa mémoire et pour que nul ne l'oublie que les responsables de l'APC de Tizi Ouzou ont inauguré jeudi dernier en présence des autorités locales, professeurs, chercheurs et journalistes, une nouvelle placette à la ville des Genêts portant le nom du défunt Djaout. Dans sa prise de parole, le wali de Tizi Ouzou déclarera qu'au-delà du fait «qu'on offre aujourd'hui un autre espace convivial aux citoyens, c'est toute la mémoire de Tahar Djaout qui est présente parmi nous». L'assistance nombreuse venue à cette occasion démontre la place qu'occupe Djaout à l'échelle nationale et internationale. Une placette pareille ne le ressuscitera pas mais ressuscitera sa mémoire et ses écrits qui resteront à jamais immortels. Tahar Djaout était un homme libre, un Amazigh. Il est mort pour défendre ses idées et pour que nous soyons à notre tour libres et en mesure d'entamer un chemin vers le développement». Il a ajouté à quel point il était fier d'être présent en de telles occasions qui «permettront chaque jour aux gens de connaître ceux qui sont morts pour ce pays armes et plumes à la main». De son côté, le président de l'APC de Tizi Ouzou dira dans le même sillage : «Une très belle place avec le nom de Tahar Djaout est un apport et un plus pour la ville de Tizi Ouzou. Nous sommes fiers de représenter cette APC qui a donné une très belle place à notre martyr».