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Pratique dangereuse
L'abattage clandestin se développe dans la wilaya de Béjaïa
Publié dans Le Temps d'Algérie le 05 - 05 - 2009

L'abattage clandestin est une pratique qui ne date pas d'aujourd'hui. Le problème est qu'il persiste encore de nos jours à travers tout le territoire de la wilaya, sans que les fraudeurs soient dérangés dans la plupart des cas.
Ces personnes sans scrupules utilisent tous les moyens pour tricher sur la marchandise. Des subterfuges, des dessous-de-table… tout est bon, pour faire avaler, à défaut de couleuvres, de mauvais morceaux de viande aux consommateurs.
Les ruses qu'utilisent certains bouchers, faut-il les nommer, sont, pour le moins, déconcertantes. Selon une vétérinaire d'un bureau d'hygiène communal, qui a souhaité garder l'anonymat, certains bouchers procèdent à l'abattage d'un certain nombre de bœufs ou de moutons, dans les abattoirs agréés, en payant une taxe de 15 DA sur chaque kg du poids total de la bête à abattre. Jusque-là, rien d'anormal.
Toutefois, selon notre interlocutrice, la fraude commence après. Le boucher malhonnête, car il ne faut pas généraliser, une fois dans sa boutique, découpe la viande en quartiers ou en morceaux, la mélange avec celle des autres bêtes abattues dans un endroit clandestin. Généralement, chez lui.
De la vache à la place du veau
«J'ai constaté chez des bouchers de la viande de brebis, de vache… et qui sait si elles ne sont pas malades !», s'insurge-t-elle.
La même vétérinaire affirme que «quelques bouchers poussent l'outrecuidance jusqu'à confectionner des cachets de fortune, imitant ceux que les vétérinaires apposent sur la viande contrôlée comme étant saine.
Le consommateur est alors floué, lorsqu'il voit des taches bleues sur la viande et la prend comme ayant été contrôlée par le vétérinaire agréé», révèle encore notre source qui cite aussi la fameuse teinte rouge que des bouchers avides de gain mettent à la viande, pour donner l'illusion de fraîcheur.
A la question de savoir quels sont les risques qu'encourent les consommateurs dans ces cas de figure, notre vis-à-vis répond : «Il y a des risques d'affections allant jusqu'à la tuberculose, quand ce n'est pas l'intoxication et bien d'autres maladies plus ou moins sérieuses.
Il y a vraiment danger sur la santé publique.»
A l'air libre
Concernant les prix, d'après notre constat, ils changent plusieurs fois dans la journée. Une petite ardoise, de la craie et le prix de la viande, qu'elle soit ovine ou bovine, monte et descend au gré des humeurs de certains bouchers et du marché.
Toutefois, ce sont les marchés hebdomadaires qui constituent vraiment le paradis de la viande douteuse et non contrôlée. Sur les étals de quelques bouchers, comme nous l'avons constaté dans plusieurs marchés de la vallée de la Soummam, il y a des viscères, de la viande découpée en morceaux. Rien, absolument rien n'indique que «la bidoche» étalée soit celle de bêtes abattues dans les abattoirs agréés.
Cela sans évoquer les conditions dans lesquelles se pratique ce genre de commerce sensible et crucial (négligence des conditions d'hygiène, température ambiante dépassant les 4 degrés, étalage de la viande à l'air libre, absence de présentoirs frigorifiques, etc.).
Les saisies de viande impropre à la consommation sont insignifiantes devant l'ampleur que tendent à prendre les pratiques frauduleuses précitées. La santé du consommateur se retrouve, par conséquent, menacée constamment.


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