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Quand des soutiens à Charlie Hebdo «justifiaient» le massacre de journalistes algériens Les manipulateurs de la confusion entre la liberté d'expression et la provocation inutile sévissaient déjà contre l'Algérie
Le monde qui se dit «civilisé» n'arrive pas à se mettre d'accord sur la définition du terme «terrorisme». Une organisation terroriste est qualifiée telle quelle par les pays qui la subissent et qualifiée d'opposition par d'autres. Même chose pour la profession journalistique quand certains revendiquent «la liberté d'expression» tandis que d'autres dénoncent «l'atteinte aux croyances». La communauté internationale arrivera-t-elle à se mettre d'accord pour définir ses ennemis qui sont le terrorisme et l'intolérance ? La date commémorative de l'attaque terroriste qui a ciblé, en date du 11 février 1996, Le Soir d'Algérie, rappelle l'ignoble attentat qui a pris pour cible Charlie Hebdo en janvier de l'année en cours. Les auteurs de ces attentats se nourrissant du même radicalisme et extrémisme combattus, à elle seule, par l'Algérie durant les années 1990, ont agi avec la même volonté de s'en prendre à la vie humaine. En Algérie, le terrorisme est apparu pour tenter de s'accaparer du pouvoir par la terreur et les armes. Il a été combattu par notre pays. En France, les terroristes auteurs de l'attentat contre Charlie Hebdo ont été encouragés par l'actuelle politique étrangère française notamment envers la Syrie. En 2013, Laurent Fabius et son homologue saoudien Saoud al-Fayçal, ont, depuis Marrakech où se tenait la conférence des prétendus «amis du peuple syrien», déclaré qu'«al-Nosra fait du bon boulot». Djabhat Al Nosra (Front Al Nosra) est, pourtant, reconnue comme étant une organisation terroriste puisque ce groupe criminel se revendique publiquement d'Al Qaïda. Al Nosra a, comme l'Etat islamique (EI), décapité des milliers de personnes, en majorité des civils, en Syrie, et commis de nombreuses autres atrocités, déformant le vrai visage de l'Islam, religion de paix. Cette dernière a été tellement déformée avec la bénédiction de certains pays occidentaux, comme la France, et certains pays du Moyen-Orient, comme l'Arabie saoudite, que des caricaturistes de Charlie Hebdo ont pris le relais en s'attaquant au plus emblématique symbole de cette religion : le Prophète Mohamed (QSSSL). Terroristes et politiciens des pays soutenant le terrorisme en Syrie partagent la responsabilité de l'«inspiration» provocante de Charlie Hebdo envers la religion musulmane. «Hypocrisie politicienne ou mal compréhension du terrorisme, nombre de pays soutenant les organisations terroristes sévissant en terre syrienne, ont dénoncé l'ignoble attentat perpétré contre Charlie Hebdo. Un attentat terroriste qui, on ne le dira jamais assez, ne peut aucunement être justifié. A noter, d'autre part, que ces mêmes politiciens qualifiaient les mêmes terroristes d'«opposants» quand ils se limitaient à frapper la Syrie et les blanchissaient de leurs crimes quand ils ciblaient, précédemment, l'Algérie. Certaines rédactions parisiennes imputaient les massacres perpétrés par le Fida (Front islamique du djihad en Algérie) et le GIA (Groupe islamique armé) contre les professionnels de la presse algérienne, dont l'attentat ciblant Le Soir d'Algérie, le 11 février 1996, en semant le doute sur les auteurs de ces carnages, malgré les communiqués de ces organisations terroristes revendiquant ces crimes, dans différents organes de ces criminels, parmi eux Al Ançar (distribué librement par le GIA en Angleterre et en France dans les années 1990). Ce qui constituait un encouragement aux terroristes à commettre davantage de tueries quand ces rédactions imputaient ces crimes aux services de sécurité algériens. Le même encouragement, offert par les mêmes parties aux auteurs de l'assassinat des professionnels de la presse algérienne a été fait aux auteurs de l'attentat ignoble commis contre Charlie Hebdo. L'encouragement était tellement insistant ressemblant à un «feu vert» que la liste des professionnels de la presse algérienne s'est allongée de manière dramatique puisque plus de 120 femmes et hommes des médias algériens ont été assassinés.