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«Israël pratique l'apartheid contre les Palestiniens» A partir d'Alger, Mahmoud Abbas rejette la création d'un Etat juif dans les territoires occupés :
Dans le cadre d'une visite d'Etat qu'il a effectuée en Algérie sur invitation du président Abdelaziz Bouteflika, le président de l'Etat palestinien Mahmoud Abbas a fermement condamné la création d'un Etat juif. Mahmoud Abbas ne manquera pas de le mettre en avant en évoquant, non sans une fierté, l'appui inconditionnel et ininterrompu qu'a toujours assuré l'Algérie en faveur de la cause palestinienne. Hier, troisième et dernier jour de sa visite, le président palestinien s'est rendu au siège du ministère des Affaires étrangères (MAE) où une grandiose cérémonie était tenue en son honneur. En sus du ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra qui, pour bien accueillir Mahmoud Abbas, n'a ménagé aucun effort pour que l'événement soit à la hauteur des relations historiques et indissolubles liant les deux pays, plusieurs officiels de l'Etat ont tenu à prendre part à cette cérémonie. L'on cite entre autres Abdelkader Bensalah, président du Sénat, Mourad Medelci, président du Conseil constitutionnel, ainsi que des ministres en exercice. A ceux-là, s'ajoutent les représentants du corps diplomatique accrédité à Alger, issus des pays reconnaissant l'Etat palestinien et la justesse de sa cause. C'est face à cette assistance faite de plusieurs cadres officiels que Mahmoud Abbas a en effet rappelé les étapes phares marquant le soutien de l'Algérie en faveur de la cause palestinienne. Avant que le président de la Palestine ne prononce son discours, l'assistance a eu droit à une projection vidéo immortalisant la naissance de l'Etat palestinien, proclamée par le défunt Yasser Arafat, le 15 novembre 1988 à Alger, Etat aussitôt reconnu par l'Algérie. S'ensuit après cette projection, la prise de parole de Ramtane Lamamra ayant déploré la poursuite de l'occupation de la Palestine par l'Etat sioniste non sans montrer sa satisfaction quant à l'appui de plus en plus grandissant qu'affiche la communauté internationale en faveur de la cause palestinienne. «L'Algérie assure le président palestinien de son appui continu pour la cause de son pays», dira encore Lamamra sollicitant le Conseil de sécurité des Nations unies d'étudier efficacement le dernier rapport qui lui été remis par le Etats arabes et dont le contenu traite de la fin de la colonisation israélienne en Palestine. Le ministre algérien des Affaires étrangères a aussi émis les vœux de voir l'année 2015 coïncidant avec le 70e anniversaire de la création de l'ONU, se traduire par la reconnaissance de la Palestine comme Etat membre à part entière des Nations unies. Abbas : «On ne reconnaîtra jamais l'Etat juif» Pour l'heure, l'Etat palestinien est reconnu en tant que membre observateur par 132 Etats siégeant à l'ONU, a affirmé Mahmoud Abbas lors de son allocution. Evoquant les différentes étapes marquantes de l'occupation de la Palestine par Israël, il dira que l'entité sioniste applique actuellement une politique similaire à celle de l'apartheid sur la population de la Palestine. Abbas dira aussi que l'Etat palestinien ne reconnaîtra jamais l'Etat juif que tente d'imposer Israël pour faire perdurer le conflit et surtout fuir ses responsabilités face à la pression de plus en plus grandissante de la communauté internationale, y compris de nombreux Parlements de pas européens qui appellent à la fin de la colonisation en Palestine. Le président palestinien a également fait montre de sa détermination à rejoindre au moment opportun la Cour pénale internationale (CPI) afin d'y mettre Israël en accusation pour crime de guerre à Ghaza. Les derniers raids israéliens sur cette bande meurtrie ont causé la mort de 2800 personnes et blessé plus de 10 000 autres, dira encore le président palestinien. Mahmoud Abbas a indiqué par ailleurs qu'il sera éternellement reconnaissant pour le soutien de l'Algérie en faveur de la cause palestinienne, manifesté, selon lui, à maintes reprises par Abdelaziz Bouteflika d'abord en tant que ministre des Affaires étrangères et ensuite en qualité de président de la République.