Des diplomates égyptiens ont révélé que le Caire est hostile à l'instauration d'une base militaire de l'Arabie saoudite à Djibouti. Citant des sources diplomatiques égyptiennes, le site d'information El Khaleej El Jadid a fait part des efforts déployés, depuis un mois, par le Caire pour empêcher l'application d'un accord engageant l'Arabie saoudite et Djibouti sur la construction d'une base militaire saoudienne au détroit du golfe d'Aden. Le Caire rejette cet accord, car cette région est «sous la domination politique de l'Egypte et fait partie de la sécurité nationale égyptienne», d'après une chaîne de télévision iranienne. D'après les autorités égyptiennes, «cet accord va à l'encontre des normes reconnues par les pays arabes, car la région est sous l'influence stratégique de l'Egypte», rapportent les mêmes sources. L'Arabie saoudite a l'intention de créer une base militaire à Djibouti. L'ambassadeur de Djibouti à Riyad a déclaré que son pays attendait la signature avec l'Arabie saoudite d'un contrat sur la coopération militaire (terrestre, aérien et maritime). La France, l'Italie, le Japon, les USA, et le Japon ont chacun une base militaire à Djibouti. Cela apporte à ce pays 160 millions de dollars par an. Le désaccord opposant l'égypte et l'Arabie saoudite a commencé avec le refus du Caire de participer à l'agression menée par la coalition arabe contre le peuple du Yémen depuis 2015. L'égypte a, peu de temps après, soutenu une résolution de la Russie présentée au Conseil de sécurité de l'ONU. L'Arabie saoudite n'a pas apprécie et a met fin à l'approvisionnement de l'égypte en gaz, ne respectant pas l'existence d'un contrat dans ce sens. Le président de l'égypte n'a pas cédé face à l'Arabie saoudite et a précisé qu'il soutient l'armée loyaliste syrienne contre les extrémistes. La monarchie pétrolière reconnaît qu'elle œuvre pour le départ d'El Assad, arme et finance les «opposants modérés». Ce sont des extrémistes, d'après Damas et Moscou et de nombreux civils qui ont fui Daech dans la province d'Alep. Des témoignages qui attestent que ceux que l'Arabie saoudite qualifié d' «opposants modérés», ne sont que des terroristes. Nombre de ces «opposants modérés» ont perpétré un génocide contre la population. Aujourd'hui, les «opposants modérés» perdent du terrain dans la province d'Alep. L'Arabie saoudite est dans tous ses états, tentant d'empêcher la défaite de «combattants» sympathisants de Daech.