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Le rattrapage des cours perdus suscite toujours la polémique
Grève du secteur de l'éducation
Publié dans Le Temps d'Algérie le 15 - 12 - 2009

La concertation engagée les 3, 6 et 7 décembre 2009 par le ministère de l'Education avec les directeurs de l'éducation de wilaya, les syndicats du secteur et la Fédération nationale des parents d'élèves, concernant les modalités de rattrapage des cours non dispensés durant la grève des enseignants
ne semble pas satisfaire les responsables d'établissements scolaires et les parents d'élèves. Les directeurs des établissements scolaires parlent toujours d'une autre solution de rattrapage, qui pourrait compléter les mesures prises par l'ensemble des partenaires, à savoir les syndicats, les représentants des parents d'élèves
ainsi que les directeurs de l'éducation qui ont répondu favorablement à ce qui a été prononcé durant la concertation en question, notamment le maintien des vacances d'hiver et de printemps et celui de la journée du samedi comme jour de repos pour tous les paliers, y compris les classes de terminale. Idem pour l'après-midi du mardi.
Le rattrapage des cours se fera, ainsi, durant quatre jours, dont deux jours puisés des petites vacances d'hiver (prévues pour le mois de février) et les deux autres jours de celles du printemps (prévues pour le mois de mai).
C'est ce qu'avait annoncé le président de la Fédération nationale des parents d'élèves, M. Delalou, la semaine dernière à la Chaîne I.
Ces mesures ont, cependant, donné à réfléchir quant à leur application. Les responsables des établissements scolaires ainsi que les enseignants estiment que quatre jours sont insuffisants pour rattraper les heures de cours perdues. Ils prévoient, de ce fait, des réunions dans le but d'organiser les samedis et les mardis comme jours de rattrapage.
En réponse à ces préoccupations, Abdelhamid Hassoune, directeur d'un CEM, est intervenu hier en tant que représentant du ministère de l'Education, dans l'émission «Grain de sel» de la Chaîne III. Il s'est montré très optimiste quant à la possibilité de récupérer «ce qui a été perdu». Il y a «toujours une façon», selon lui, de faire de sorte qu'il n'y ait pas «bousculade» dans le programme scolaire.
Le flottement des cours que les enseignants vivent chaque année durant l'élaboration des sujets d'examens, les conseils de classes, les réceptions des parents d'élèves,… pourrait facilement être banni, selon notre intervenant. «Et ce, en organisant ces conseils et ces réceptions en dehors des heures de cours, de façon à ne pas les endommager», a-t-il précisé, ajoutant que le 17 décembre qui est un jour férié, sera d'ailleurs réservé à la remise des bulletins trimestriels (dans les établissements en règle).
Ce qui éviterait de consacrer le jour de réception des parents aux dépends des heures de cours. Concernant les autres établissements, ceux qui ont suivi la grève durant les trois semaines, ceux-là ont programmé les conseils de classes pour le 13 et le 16 décembre, de façon à prévoir les réceptions des parents juste après les vacances d'hiver.
«A ce rythme, les trois semaines de cours suspendues seront assurément récupérées sans surcharge ni précipitation, selon le porte-parole de la tutelle. L'élève pourra, ainsi, suivre les cours et composer dans les règles de l'art. D'autant que les compositions porteront uniquement sur les cours dispensés avant la période de grève.
«Chaque directeur d'établissement a, en outre, cette liberté d'organiser» ces périodes creuses «en fonction du rythme scolaire propre à son organisme», a ajouté M. Hassoune, estimant que le fait «d'amputer» les deux petites vacances de deux jours pourrait largement être suffisant si les responsables d'établissements scolaires s'organisaient.
Parents et lycéens interviennent
Wissam, lycéenne en classe de terminale de l'établissement Hassiba Ben Bouali de Kouba (Alger) est intervenue lors de l'émission, soulignant que jusqu'à présent, les cours de rattrapage ne sont pas assurés. «Si le fait que les trois semaines de grève nous ont chamboulés, la rentrée scolaire nous a encore plus «déconnectés»,
hormis le fait que l'on ait consacré la première semaine des vacances d'hiver aux examens des classes de terminale», s'exprime-t-elle, insistant sur le fait que la grève était loin d'être une période de vacances pour eux, du moment que les lycéens étaient obligés de se déplacer quotidiennement pour assister à certaines matières assurés soit par des professeurs non- grévistes, soit par des enseignants contractuelles.
Elle admet, cependant, que bien que la reprise des classes ait été brutale, les cours ont été repris sans accélération.
Intervenant à son tour, un parent d'élève en classe de troisième année moyenne a abondé dans un autre sens, posant le problème de la surcharge des cours. «Mon fils ne sait plus sur quel pied danser, vu le ‘concentré' de cours accumulé suite à la grève», s'est-il exprimé.
En guise de réponses aux préoccupations des lycéens et des parents d'élèves,
M. Hassoune a insisté sur l'importance des réunions organisées au profit de l'élève. Les délégués des élèves ainsi que les représentants des parents d'élèves doivent être présents à ces réunions. Ce n'est pas souvent le cas, selon notre intervenant. D'où l'importance de la communication.
Les parents d'élèves ne sont pas bien informés
M. Hassoune a relevé, en effet, le manque d'information. «Si certains responsables d'établissements communiquent avec leurs élèves et leurs parents, d'autres par contre ne suivent pas leurs préoccupations et ont du mal à trouver un terrain d'organisation», a-t-il estimé, conseillant aux associations de parents d'élèves de se réunir le plus souvent et informer les parents,
car ils sont habilités à les rassurer. «Le cahier de correspondance, à titre d'exemple, qui disparaît de nos jours, sert à ce genre de profil», a-t-il ajouté, concluant qu'en dépit de la grève, l'année scolaire se déroulera dans les conditions les plus habituelles, à l'exception de quelques changements «inévitables» jugés anodins et sans conséquences.


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